Vers le Sud!

1er Septembre : Ca vous la coupe, ça, hein? Le 1er Septembre débutant le mois de Septembre! Je ne vous avais pas habitué à une telle logique chronologique !
P'tain, comme j'suis fier!
Allez, niveau d"huile, ok. tension de la courroie d'alternateur, ok et niveau liquide de refroidissement OK. En route, pour la dernière fois de la saison, pour Agathonisi, Leipsi, Leros, où nous devons retrouver notre cher Roland à bord de son Fulmar.  Ensuite, nous quitterons le Dodécanèse.

La nav' vers Agathonisi fut de toute beauté, vent arrière et plus de 6 noeuds de moyenne:
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En arrivant en vue de la côte Est d'Agathonisi, qui fait face à la Turquie, la triste réalité reprend ses droits.
Partout, sur les rochers escarpés, dans les collines incendiées, des traces de l'arrivée de ceux qu'il faut cesser d'appeler des migrants, des traces du débarquement, ô combien risqué, des réfugiés de la Syrie, de la Libye et de l'Afghanistan (pour l'essentiel)
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Le silence se fait sur Troll en constatant l'ampleur de cette catastrophe humanitaire face à laquelle, l'Europe, parait-il, commence à réagir. Seule Marine le Pen.....mais baste ! C'est juste son fond de commerce.

Mouillage sans histoire, eau limpide, baignades nombreuses. Le plaisir égoïste reprend ses droits. Pourtant, au village, des dizaines de réfugiés sont là, autour de la plage, calmes, silencieux, hagards, désoeuvrés... Pas eu le courage de prendre une photo.

Voilà. Vous n'avez pas cliqué sur le PMDT pour rien, ce matin, hein?

Qui a dit que la Méditerranée n'était pas pas poissonneuse? J'espère que les réfugiés ont leur coeur de pécher. 
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Leipsi Koulouria

Mardi 1er Septembre : Nous avons rendez vous avec notre ami Roland, de Fulmar, à Xerokambos, sur Léros. Auparavant, nous faisons étape sur Leipsi. Pas de vent pour les 15 milles  entre Agathonisi et Leipsi. C'est, du reste, la 1ère fois de la saison que nous ferons cette route au moteur.  Du coup, rien de bien spécial à signaler. Si ce n'est que c'est la première fois que nous voyons tant de bateaux là-bas (6 + nous, ça relativise et ça doit faire réver les habitués de Proquerolles)
J'ai tant photographié Koulouria que je laisse Françoise faire le seul "paysage" de koulouria au petit matin :
Tu parles d'un paysage!
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Xerokampos sur Leros

mercredi 2 Septembre : Toujours pas de vent pour cette petite nav'. Bah, c'est bon pour les batteries !
La côte Est de Léros est vraiment pelée...comme une tête de boxer! 
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Et nous voici dans ce beau mouillage de Xerocambos, exactement 3 ans après notre dernière visite. Il y a du monde (22 voiliers comptabilisé) mais, comme il y a plus de 25 corps morts, pas de problème.
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On y retrouve comme prévu, le gentil-doux-prévenant-drôle Roland, et son beau Feeling nommé Flumar:
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On va faire un petit bout de chemin ensemble, vers l'Ouest. En attendant, on commence par aller manger la tarte aux courgettes (recette Hugo le fiston) sur Fulmar, après avoir copieusement profité des lieux :
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Troll, tout seul au mouillage?
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Non, juste un cadrage volontairement serré par le photographe!
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Notre Javotte va super-bien et se remplume peu à peu! Objectif : devenir un cheval !
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Leros-Lakki

3 Septembre au matin : On file à Lakki sans Roland qu'on retrouvera à Levitha. C'est juste pour faire des courses car la cambuse est vide ! 
Lakki, c'est le port des ferries de Leros. Ici se regroupent les réfugiés. Ils sont donc des centaines, foule bigarrée, disparate, entre femmes voilées et  hommes à l'apparence de businessmen, le smartphone à la main. 
Sur le quai, 3 jeunes femmes (syriennes?) ont les pieds dans l'eau. Elle chantonnent en se souriant une mélodie très douce, très belle. On les écoute en souriant à notre tour. Dommage, je n'avais pas pris l'appareil photo.
Les réfugiés se..réfugient partout où il y a de l'ombre. On ne ressent aucune panique. Sans doute, malgré l'extrême précarité de leur situation, le fait de ne pas être en danger immédiat suffit il à leur bonheur momentané.

En ville, les commerces tournent à plein. Il n'y a pas de "ségrégation" dans les boutiques. Du monde partout, le grand "brassage"commercial est toujours plus facile à réaliser que les autres ! Cela donne comme un parfum d'orient que nous goûtons à sa juste valeur : La pudeur, la retenue, l'absence de jugement sur l'accueil fait à ses gens.
Car il ne faut pas ignorer que ce n'est pas facile, pour les iles grecques du Dodécanèse, de recevoir, chaque semaine, l'équivalent de leur population en réfugiés. Sur les forums, certains s'offusquent, avec raison, mais en généralisant afin de charger, encore et toujours, ce pays dont ils profitent par ailleurs, d'une certaine rudesse policière ou de commerçants récalcitrants...
Certes. Mais on peut aisément transposer la chose chez nous et se demander comment la côte d'azur se comporterait avec un tel afflux de réfugiés en pleine saison touristique.

De notre coté, et sans généraliser, voici une réaction non pas  "bien française", mais émanant de français croisés sur le petit quai de Lakki. dialogue rigoureusement exact et mené après que madame eut fait risette à Javotte, ce qui provoque, toujours chez nous, parfois ) tort, une sympathie immédiate et pas toujours adéquate :
Eux: " Non mais vous vous rendez compte? C'est atroce!"
Nous :  "Oui. C'est une véritable tragédie!"
Eux: " Ah ben nous quand on a vu ça, on a fait demi-tour ! Non mais quelle horreur ces gens partout!"
Nous (comprenant aussitôt le quiproquo) :  "Ah. Et ou voulez vous qu'ils aillent, ces gens? Au fond de l'eau?"
Eux: " Non, mais quand même, ça gâche nos vacances, vous comprenez ! Et puis ils sont sales et jettent leurs  affaires n'importe où, c'est dégoûtant!""
Nous : "Oui, oui. Et bien bon après midi.

Nous avons bien regardé partout. Non, ils ne sont ni sales, ni dégoûtants ! En revanche, il est sûr que les infrastructures locales ont du mal à absorber un tel surplus de population.
Heureusement, cette réaction, qui peut paraître caricaturale, n'est pas du tout générale chez les plaisanciers croisés dans le Dodécanèse. Du coup, nulle question de généraliser, que ce soit du coté de quelques mauvais accueils grecs ou de comportements...disons...un peu nul, de certains touristes.

Vers Levitha

En début d'après midi, nous partons vers Levitha. Nous croisons, en conclusion de ce qui précède, le gigantesque ferry El Venizelos, affrété par le gouvernement grec, qui, depuis quelques semaines, transporte les réfugiés jusqu'au Pirée:
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Lakki va donc, provisoirement, retrouver son habituelle activité.
Et nos touristes français, indignés de cette vague épouvantable et malodorante, retrouver leur rues bien propres et vides de ses importuns.
On croise aussi un bien joli bateau
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La nav' est sans intérêt, au moteur. Fulmar nous a rejoint et, sur Troll, l'équipage est visiblement "out of order" :
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En arrivant à Lévitha, j'ai une pensée pour les mecs qui ont bâti ce mur: 
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A Lévitha, tous les corps morts sont occupés...sauf deux, rien que pour nous :
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La nuit sera douce et calme.  ça tombe bien, on a une nav' sans doute assez pénible demain.

Levitha >Armorgos

Vendredi 4 Septembre: On bouge tous les jours en ce moment.  Notre météo date d'hier car, à Lévitha il n'y a pas de réseau, donc pas de météo.

On sait juste qu'on va l'avoir "dans le pif", mais pas fort, si on part tôt.
Du coup, on part dès le lever du soleil:
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Surprise, le vent est légèrement favorable. Les voiles sont de sortie.
Et comme la lumière est belle, forcément...
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Les plus avisés d'entre vos déduirons des quatre photos précédentes que Roland nous a doublé !
Notre evasion 37 ne saurait rivaliser au prés serré avec un Feeling, donc oui !
Salopard  de Roland ! Il a même pas mis le frein !
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Aux plus sarcastiques d'entre vous : Il y a environ 1/2 heure entre la première et la dernière photo !
A l'ouest de Levitha, on croise la petite île inhabitée de Pnigos : 
Pnigos, qui porte un joli chapeau
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Pas de chapeau sur ma tête, mais  le sourire au menton!
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On est encore sous voiles. Et c'est bien agréable.
Hélas, ça va pas durer !

Le reste de la nav' est rapidement moins marrante. Le vent refuse.
Fulmar Fulmar s'en va d'abord  vers le Sud Ouest, puis, courageux, se met à tirer un long bord vers le Nord. Tentés, mais connaissant les limites de notre percheron des mers, nous choisissons la route directe, au moteur.
On a bien fait car non content de refuser, le vent mollit!

Résultat, le long d'Amorgos, ça clapote très désagréablement. Les deux dernières heures sont un peu un chemin de croix ( toute proportion gardée, bien sûr!) Amorgos est toujours aussi impressionnante depuis le bord : 
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Kalothiri

On est super contents quand, après avoir été ballotés deux heures durant, on franchit la passe étroite qui mène à Kalothiri ( "bon fromage"), ce mouillage formidable qui voit flotter notre coque dès que l'occasion se présente. 
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Peu de temps après, Fulmar nous rejoint. Il n'a pas pris son pied non plus les deux dernières heures:
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On reste ici ce Vendredi et aussi samedi 5, histoire de bien en profiter etd 'attendre des conditions acceptables pour nous rendre ensemble à Koufonisia.
Et pour ce qui est d'en profiter, on n'a pas jeté notre part au chien ( elle aurait été trop contente!) :
Le point blanc, au quasi centre, c'est une chapelle ! Là aussi, pensée émue pour les batisseurs !
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Beau point de vue
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Elle va super bien la gamine ! Et elle se remplume peu à peu
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La mijaurée aussi va super bien. A la montée comme à la descente, elle est toujours aussi belle
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Et le soir tombe sur le mouillage
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C'est tout pour aujourd'hui ! A bientôt les Trollonautes !
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Koufonisia

6 septembre : C'est par une effroyable tempête, sous tourmentin seul et la trouille au ventre, que nous appareillons pour Koufonissi :
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Devant de telles déferlantes, nous fûmes contraints, vous le pensez bien, d'allumer le moteur pour rester face à l'impressionnante houle (nous reparlerons de la houle sérieusement un peu plus tard!)

Bientôt, après une lutte dantesque avec les éléments nous voici devant le village de Koufonissi, afin de faire :
  • de l'eau
  • des courses
  • des photos

Ainsi fut fait. L'eau via bidonnage dans le petit port, courses dans un improbable mini-market tenu par une non-moins improbable épicière, photos un peu partout:
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C'est quand même autre chose que Carrefour Ecully !
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Quand à la caissière, sa caisse enregistreuse, c'est elle-même:
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Nous sommes très surpris par le nombre de touristes pour une si petite île:
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Quand à la flotte elle est immonde  : (oui, c'est le jour de "je dis exactement le contraire de ce qui est")

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Javotte s'ennuie à mourir...

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...et le sable est grossier et pas du tout salissant :

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Quand à la grande balade à pieds, le lendemain 7 septembre, elle était toute moche pas belle:

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La suite après miam-miam!

(ndlr : Oui, bon. Entre vendredi et Dimanche, ça fait quelques heures, je sais!: Ce n'est pas que le repas fut interminable, c'est juste que j'ai tardé à m'y remettre. Désolé ! )
En fin de balade, petite conversation avec un couple d'Athéniens en vacances ici. Elle a fait ces études de droit à Lille et parait bien contente de pratiquer son français. Sa fille joue avec Javotte et c'est réjouissant de les voir faire:
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Nous sommes vraiment content de Javotte, qui s'entend bien avec tout le monde, est remarquablement sage et obéissante, et, surtout, très avenante et ouverte aux autres. Bientôt, la navette arrive et on se dit au revoir:
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Cochonnerie de roulis

La nuit du sept au huit fut totalement exempte du moindre souffle d'air. En revanche, après un exceptionnel "poulpe à la galicienne", dégusté en soirée sur Fulmar, une toute petite houle de Sud, genre 30 à 40cm, n'a pas manqué de transformer Troll en machine à laver ! Et nous étions dans le tambour.
Il faut dire que la cabine prorio, sur Troll, est à l'arrière, sur le coté et non pas à l'avant, dans l'axe, comme sur la majorité des bateaux. Du coup, le mouvement de balancier ( 40° d'un bord sur l'autre) est bien difficile à supporter.
Le pire, c'est qu'en plus, t'as des accalmies dans la régularité. Alors, ça te laisse dans l'indécision.
Dans cette nuit sans dormir, par exemple, alors que nous venions de tout préparer pour aller sur la plage pour cesser d'être des ballots sur un mulet, ça s'est calmé. Le temps de se coucher, de s'endormir un tantinet, ça a recommencé.

Roland, lui, a vaillamment supporté la chose, sans trop mal dormir.
Dès potron minet, nous avons décidés de nous expatrier vers Schinoussa, afin de dormir "à plat". D'après les guides, Ormos Aligaria serait une bonne étape.

Une nav' à la voile, puis moteur et voile avec un tout petit vent d'Est. Et un beau décor, le long de Kato-koufonisi (trad: " sous l'île de Koufo" ):
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Schinoussa: Ormos Aligaria, c'est privé ! 

Le lieu est assez beau, sauvage, mais environné de riches villas. l
Le fond présente une bonne épaisseur de sable fin et l'ancre y croche prestement.

Comme après chaque nav', nous allons à terre dégourdir les papattes de la gamine et en faire la vidange.

Nous débarquons sur la première plage, en face de nous, mais, très vite, les objets laissés en place, la douche magnifique et chromée comme dans un hôtel, les marches qui descendent à la plage, équipées d'un éclairage incorporé pour les baignades de nuit, nous alertent. Javotte commence à monter les marches et nous tombons sur un panneau en grec/Anglais/allemand : "Espace privé. Défense d'entrer. Attention aux chiens"
Ouh là!
Je demande aussitôt à la chienne de faire demi tour et on se casse sur l'autre plage, à Ouest.

Sur l'autre plage ( il n'y en a que deux) même topo ! Mais la baraque toute neuve qui la surplombe, avec le même panneau d'interdiction est fermée. Du coup, on se baigne et on se balade en bord de côte puisque rien ne nous en empêche. Il n'y a aucun balisage en dehors du panneau en haut des marches qui mène à la villa. Roland nous rejoint. 
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Au fait de la colline, semi-enterrée, invisible pour qui  ne se penche pas par-dessus le mur, une villa de milliardaire en colonnade, avec, au centre de la piscine, un kiosque antique. Nous sommes assez sidérés !
Une camionnette arrive et nous demande gentiment de partir.  En fait, j'ai déjà photographié le kiosque. Au lieu de partir, on discute et on l'interroge l'authenticité de ce kiosque, très beau. Il nous dit que oui c'est authentique. De quelle époque exactement, demande Roland. Pas de réponse. On demande si c'est un musée, mais non, c'est privé. c'est une villa construite dans une dépression naturelle du terrain, ce qui  garanti une relative discrétion de ce qui est exposé.  Il me demande de détruire la photo que je viens de faire. Je réponds non. Je lui demande pourquoi. Il me répond qu'il ne veut pas que son "boss" trouve dans un journal ou sur internet une photo de sa maison. Je lui demande pourquoi ça doit rester secret. Et puis, je le rassure, je lui promets de  ne pas publier la photo afin que lui n'est pas d'ennui. N'empêche, ça sent un peu l'embrouille, de notre point de vue!

J'ai promis, donc je ne la publie donc pas, mais si vous voulez voir ce joli kiosque antique et complet, n'hésitez pas à me le demander par mail. 
On continue la balade long du littoral, dos aux villas, palmeraies, amphithéâtre en béton. C'est chouette: 
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On essaye de rejoindre la route, mais pas moyen. Un mur courre tout le long de cette dernière.
On rebrousse donc chemin histoire de se baigner et de s'amuser une peu dans le sable. et apparemment, ça s'amuse ! Une vraie séance "photos d'action" :
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On passe une nuit à peu près tranquille (avec un peu de houle encore, mais supportable) et, le lendemain matin, 9 septembre, nous décidons d'aller à la chora, distante d'environ 2 km à pied. Bien sûr, pour rejoindre la route, il va nous falloir traverser la propriété privée.
Je fouille un  peu sur internet. D'après un règlement international, on a obligation de laisser le passage. Tant mieux parce que là, on se sent un peu "prisonniers du mouillage".
Du coup, nous mettons l'annexe à terre, prenons Javotte en laisse. On traverse rapidement. On passe une porte pour sortir. Je prends une photo du mouillage :
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On croyait être dehors, mais non. Un camion s'arrête et nous demande ce qu'on fait là. On répond que notre bateau est en bas et qu'on va à la chora. On nous laisse passer. On croyait se retrouver sur la route, mais, en fait, elle est privée et nous sommes encore à l'intérieur d'une immense cour bordée de villas. On sort enfin par un gigantesque portail:

De loin, on comprend mieux l'architecture de cette péninsule Sud de Schinoussa
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Via google earth, c'est encore plus parlant: 
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Voilà. Toute la péninsule est donc privée. Et il n'y a aucun accès publique vers la mer, en tout cas du coté Aligaria.

En fouillant sur le net, j'ai lu que le mémorandum II entre Europe et Grèce prévoyait une modification de la loi littorale afin de l'ouvrir davantage à la construction privée.
Je ne sais pas ce qu'il est est dans le mémorandum III. Je n'ai pas trouvé l'info.
Les infos suivantes sont de l'an dernier:
Les plages merveilleuses d'Elafonnissos sont à vendre (mais la population s'y oppose) http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/13/les-plages-grecques-d-elafonissos-petit-paradis-mis-en-vente-par-l-etat_4437668_3244.html

"A Corfou, les habitants ne décolèrent pas depuis la cession il y a deux ans de la péninsule inhabitée d'Erimitis au Fonds d'investissement américain NCH Capital. Le site, classé natura 2000, où les pins descendent boire dans la mer turquoise, est l'un des derniers endroits préservés de cette île très touristique. Mais l'acheteur a prévu d'y construire des villas de luxe, un hôtel et une marina." source ici : http://www.boursorama.com/actualites/la-grece-vend-ses-bijoux-de-famille-pour-eponger-ses-dettes-6d163371cc69139474b098513f60862f

Peut-être les côtes grecques ressembleront-elles un jour à ertaines côtes espagnoles, turques ou françaises ? ça fait frémir.

Quelques photos dans, et depuis, la chora (plutôt banale) :
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En redescendant, nous  refranchissons la porte de la propriété privée. Une jeune femme nous alpague, assez peu amène. "c'est interdit". Je lui demande où est le passage public pour rejoindre la plage. "C'est interdit!"  Nous lui disons que nous allons passer quand même quand surviennent, depuis la plage deux grecs, nos voisins de mouillage  ,qui vont à la chora. La jeune femme redit c'est privé. Le monsieur grec lui répond (en anglais): La loi dit que vous avez l'obligation de laisser libre passage, alors on passe. Là dessus, on descend et ils montent? la jeune femme s'en va, sans plus rien dire.

Ormos Livadhi. C'est public! 

A peine arrivés sur le bateau, nous proposons à Roland de de faire le tour de la péninsule afin d'aller mouiller de l'autre coté, en dehors de ces eaux bien moyennement hospitalières.
Ainsi fut fait et le reste de la journée, les baignades et la nuit, furent en tout point parfaits:
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Réfugiés

Je vous parlais, il y a bien peu de temps, des réfugiés qui affluent dans le Dodécanèse.
Je vous invite à visiter ce lien,  où l'on retrouve de belles initiatives locales de la population, de touristes et de plaisanciers qu en témoignent sur l'ile de Léros  où nous étions de passage début Septembre.

Solidarité à Leros
Un autre lien avec un fichier .pdf à télécharger de l'article, justement sur les réfugiés de Leros qui vient de sortir sur Mediapart :
Sur l'île grecque de Leros, les bénévoles retrouvent le sourire

Changement de programme, hélas ! 

10 septembre: Après une nuit TRANQUILLE, enfin, ce sont les embrassades, au matin calme, avec l'ami Roland qui part pour Paros, à 30 milles vers l'ouest. De notre coté, nous retournons sur Koufonissi afin de rencontrer ces amis d'amis pour lesquelles nous avons fait ce détour par les "petites cyclades".
Las, on contourne Schinoussa par le nord...et on y retrouve aussitôt grosse houle et vent contraire !
Alors là, je l'avoue, on a calé ! L'idée de nous retrouver  à nouveau "bercés" par cette maudite houle à  Koufonissi, nous a complètement rebuté.
Après nouvelle consultation de la météo, on constate, de plus, que le lendemain matin, le vent sera contraire pour nous rendre à Paros, où nous devons absolument être en raison d'un coup de vent annoncé assez rude !

Du coup, la mort dans l'âme, alors qu'on est plus qu'à mi-chemin du port de Koufonissi, on renonce.
On met 'tout dessus' et on fait fait route vers Aliki, sur Paros.
Bien sûr, on appelle les copains dont on ne fera pas la connaissance cette fois-ci, à la fois honteux et désabusé par ce "coup du sort" !
Jean, Sophie, toutes nos excuses, mais ce n'est que partie remise. Promis!

La nav' sera agréable, avec une houle qui nous suivra jusqu'au bout de la route....mais pas dans le mouillage.

La suite, c'est donc Paros et les retrouvailles avec nos copains Lulu et Philippe de JAD (voir leur blog ICI : http://www.ovnijad.com/Ovni_JAD/JAD_BLOG/JAD_BLOG.html ou dans nos liens utiles ), sur qui je vous demande de cliquer pour retourner à l'accueil, en attendant d'y revenir plus en détail...à la prochaine mise à jour !

A bientôt
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Réfugiés

Salut à tous,

Avant de revenir sur la suite de notre "journal de bord" habituel, je voudrais évoquer à nouveau quelques instants  ce qui se passe dans le Dodécanèse et, notamment, à Leros.

Car ce qui s'y passe est difficile à imaginer. Même pour nous qui y sommes passés il y a à peine 15 jours juste pour avitaillement.

Les arrivées quotidiennes de tant de réfugiés, les morts, quotidiennes, elles-aussi, à proximité des côtes des îles du Dodécanèse, l'impuissance grandissante des autorités et des populations à faire face à la dimension de cette tragédie,  sont difficiles à décrire.
Car au-delà des gesticulations des pays européens, des déclarations des uns, des ignominies des autres, il y a la réalité de ce que vivent ces gens, ces hommes, ces femmes et ces enfants, n'en déplaisent à Mme Lepen qui a du oublier d'aller voir sur place !

C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de relayer un important  article de MEDIAPART.
C'est le témoignage poignant de deux plaisanciers bénévoles (ceux dont j'avais déjà indiqué le fil sur STW) qui, ,outre l'aide directe apportée à Leros même, tentent de mettre en place un système d'aide auquel il est vous possible de participer.
Nous connaissons bien ces plaisanciers. Ce sont Pierre et Stéphanie qui naviguent sur HAIZE EGOA et que vous trouverez à de nombreuses reprises dans nos pages.
Merci de lire leur appel et d'y répondre, si vous le pouvez. Le peu que vous pourrez faire fera de toute façon, le bonheur de ceux qui recevront vos dons.

Le lien sur MEDIAPART
:
http://blogs.mediapart.fr/blog/p-aubineau/150915/temoignage-sur-les-refugies-arrivant-en-grece


L'article en .pdf



Témoignage sur les réfugiés arrivant en Grèce

Une semaine (presque) tranquille à Paros

11 Septembre : Bon. On a eu de la houle cette nuit ! Grrrr ! C'était bien la peine! Heureusement, le phénomène n'a pas duré. C'est juste que, si vent du nord chute totalement, il persiste une mini houle de Sud..dans le lit duquel le bateau s'empresse de se vautrer ! Saleté (de houle!) Sinon, ça va souffler fort de Nord ! On est bien contents d'être là.

12 Septembre : Nous louons une auto, histoire d'aller rendre visite à nos copains les JAD, à savoir Lulu, Philippe et Scuba, pas revus depuis la Chalchidique, l'an dernier !
Quelle joie de se retrouver au bord d'une plage à Naoussa ! Les chiennes se font la fête, nous aussi ! Bientôt, nous voici tous dans la voiture pour aller faire des courses au grand AB de Naoussa. Puis, tellement gentiment, nos amis nous invitent, non, pas à la taverna, mais au RESTAURANT !
On a un peu honte parce qu'on trouve cela assez cher, mais devant les gros yeux de Philippe qui me regardent , je baisse la tête et je commande...une pièce de boef à la crème de toute première bourre ! C'est si rare, dans les tavernas en Grèce, d'avoir du boeuf aussi tendre et rosé ! En tout point, cela fut un régal, prolongé assez tard dans l'aprés midi. 
Mignonnes
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Goinfres
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Groupe de goulus
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Du coup, l'après midi (et notre espérance de vie) étant bien entamées, pour revenir au bateau, on a plus trop le temps du tourisme (pô grave) on passe juste par Lefkes que nous ne visiterons pas pour cause de somnolence post-prandiale. Quelques photos, dont un beau grafiti, assez d'actualité lors de WE d'élections en grèce:
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A partir de ce samedi soir, et pour les huit jours à venir, c'est meltem ininterrompu.
Mais, à Aliki, c'est très facile à supporter tant le lieu est protégé ( du Nord)
Et l'eau est si chaude et le sable si fin que, du samedi 12 à aujourd'hui samedi 19, notre vie, pauvres de nous, c'est :
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Bref, un calvaire.

Bon, allez, vous pouvez vous réjouir !
Car "IL" est revenu. Préparez les  sarcasmes ! 

Le retour du retour du retour de Super-connard

Mercredi 16: Ce matin, je me sens le courage. Je décide donc de bricoler un peu.

Sur Troll, nous avons en permanence 2 pompes LAVAC  (ou Hendersen) pour les chiottaux :
  • Une en service
  • une autre prête à servir.
sauf que, vous l'imaginez bien, si toutefois vous avez un nombre de neurones suffisants et en état de marche, qu'entre-temps faut bien en nettoyer une !

C'est ce truc là et pis ça coûte entre 130 et 150€ ! Faut donc en prendre soin, en dehors du fait que c'est super utile quand on va faire caca ! 
Et c'est donc mon programme du jour. Nettoyer la "pas en service" pour qu'elle soit prête à remplacer la "en service" quand la " en service" ne remplira plus son office de façon parfaite.

Je l'ai fait si souvent que c'est quasi la routine : Immerger la pompe pleine de...ca-tartre dans un bain de...de ..euh...de ce que contient les "petites bouteilles rouges" vendues partout en grèce pour l'entretien des surfaces exposées au sel et au tarte...
C'est écrit dessus ce que c'est . C'est pas compliqué!

C'est de "l'hydrochloricou oxeos" à 8%.
Donc du machin chlorydrique dilué, quoi.

Et, depuis 8 ans, ça marche du tonnerre : Une immersion d'une nuit , pas mal de travail pour fignoler le boulot ( avec ou sans démontage, ça dépend) et hop : En stockage.

Seulement, là, ça s'est pas passé comme ça :
Et dans le match "super-connard" vs Tartre, j'ai perdu.

Ayant introduit dans ma pompe Hendersen pour WC LAVAC  et l'ensemble dans un seau, Super-connard n'a-t-il pas eu la surprise, le lendemain matin, de découvrir sa pompe dans cet état :
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Après démontage, c'est encore pire:
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C'est que, pour la première fois, Super-connard n'a pas enlevé le gros bouchon central ! Alors la pression est monté dans la pompe , ça a fait pschhhh toute la nuit !
Et BOUM !

Devant le prix (faramineux, n'ayons pas peur des mots!) d'une nouvelle pompe, et possédant beaucoup plus de temps que d'argent, je me suis dit en moi-même, car je m'entends pas trop mal : "Dis donc, super connard, et si tu faisais acte de bricolage san t'en mettre partout, pour une fois "
Et si tu :
1/ "super gluettais" la pauvre pompe
2/ puis "l'époxysais" avec un joli tissu comme tu sais si...mal le faire?

Super connard, un sourire mauvais aux lèvres répondit : " Ben, essaye, qu'est que tu as à perdre, à part ta dignité ?
Puis, après consultation "forumesque" de spécialistes en tout genre,
Super-connard passa commande d'un nouveau corps de pompe pour 67€, que mon papa recevra...un des ces 4, car ce n'est pas en stock chez les fournisseurs.

Voilà. C'est bon, envoyez les moqueries sur le livre d'or !

Là-dessus, je vous laisse. Afin de nous protéger d'un (gros) coup de sud, après cette semaine de (gros) coup de Nord, nous sommes, en ce Samedi 19 septembre, à Despotiko,en compagnie de Roland ( ce sont donc  les re-re-retrouvailles avec Fulmar) en compagnie duquel nous dégusterons, ce soir, son fameux "agneau mariné" !

.Je vous en reparle à la prochaine mise jour ! Et je vous reparlerai aussi des élections grecques de WE qui vont, sans doute, remettre les choses..exactement comme elles étaient, ou presque, avant les élections de Janvier ! Pauvre Grèce!
D'ici là, portez vous bien! ::

Despotiko

Samedi 19 septembre : Donc, petite nav' tranquille et à la voile entre Aliki et Despotiko,  petite île collée au Sud d'anti Paros et mouillage "tout temps" que nous avons déjà fréquenté avec bonheur de nombreuses fois.
Une pensée pour Roland ( de Sandrine), ici, c'est le paradis des pierres à ricochets ( voir : )
Les falaises à l'arrivée sont toujours aussi belles et impressionnantes :
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On s'installe tranquilles, pas loin de la chapelle, histoire d'être bien à l'abri pour les vents, entre Est et ouest en passasnt par le Sud, qui vont démarrer à partir de demain.
Nous y sommes rejoint par Roland et son feeling. Le temps est à l'orage et, même si nous fûmes, durant ces quelques jours, très épargnés ( deux averses et...un coup de tonnerre, très proche, mais un seul, ce que nous avons trouvé bien curieux, du reste), le ciel était changeant et la température élevée, propices aux baignades, aux promenades ainsi qu'à l'exercice de la photo :
D'abord, avant que le temps ne se gâte, une très belle promenade jusqu'au site archéo (totalement libre d'accés) situé à l'ouest de l'île. Vraiment une superbe matinée, pour tout le monde :
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Tagada tagada, voilà les Javottes !
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Impressionné, Roland?
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Quelques vues du mouillage
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Je ne sais pas pourquoi, mais ça me rappelle un peu le  Maroc  !
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Et puis on est arrivé au site antique.
Au départ, il parait que c'était comme ça : 
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Aujourd'hui, c'est comme ça : 
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Sans nul doute Daesh est passé par là.
Bon désolé, blague pas bien drôle, mais j'ai quand même pensé à Palmyre en arrivant sur le site.

Quelques photos:
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Sur la côte ouest, ce n'est pas au Maroc que l'on se croirait, mais en Bretagne (sauf que l'eau est chaude!) :
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La passe au Nord n'autorise que le passage pour les tirant d'eau inférieur à un mètre ( et des poussières). On fera le tour en repartant :
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Mijaurées
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Sirtaki? Non, fofolle !
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Au final, vraiment une splendide balade. Et mon genou a tenu ! ( merci mon Jean-Philippe ! )

Les jours suivants ont été moins ensoleillé, mais vous avez pu voir en HUNE qu'on a eu de beaux moments. En voici un autre : 
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Le dimanche, élections en Grèce. Syriza a gagné. Mais bon, abstention record et unité populaire pas au parlement...Du coup, je n'arrive pas vraiment à me réjouir. Et puis, ça m'agace de lire dans les médias que "Tsipras a réussi à se débarrasser de l'aile "anti-européenne" de Syriza !
Comme si proposer de sortir de l'Euro, c'était être "anti-européen" !
Et comme si, être européen, c'était accepter tout et n'importe quoi sans conditions et courber sans arrêt l'échine devant la puissance des grosses nations de l'Europe. Comme si, être européen, c'était accepter la dictature des banques et de l'euro (pléonasme) .
Mais je m'énerve pour rien.
Pour entretenir la flamme, on peut lire la dernière mise à jour du blog de Mélenchon. On peut aimer ou pas le bonhomme, mais, quant à moi, j'aime bien le lire : www.jean-luc-melenchon.fr

Ou lire régulièrement le remarquable Romaric Godin par l'intermédiaire du blog de l'ami Roland, qui continue son travail précieux de collecte : http://fulmar.eklablog.fr/legislatives-du-20-septembre-resultats-analyses-et-commentaires-a118778538

Ou bien encore le blog de Panaïotis Grégoriou "Greek crisis", pour y lire quasi au jour le jour, le regard d'un ethnologie grec sur ses contemporains: http://www.greekcrisis.fr

A la fin des orages, Mercredi 23, on s'est mis en route, avec Fumar, pour Parikia, afin d'être bien positionné pour profiter du flux de SW Mercredi et rejoindre Syros.

Le ciel est la lumière sont très beau, mais on fait presque tout sans vent :
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Et voilà. C'est tout pour aujourd'hui ! Nous sommes à Syros. Ce soir nous serons 9 sur Troll ! C'est la fête ! On aura probablement mal au crâne demain matin pour partir sur Kéa !!! On en reparle en début de semaine prochaine. Bises à vous, fidèles trollonautes! 


On ne t'oublie pas, fiston! Oh que non !

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Gathopes sur Syros

Anecdote : Etonnant de voir, cette année, le temps devenir perturbé exactement le jour de l'arrivée de l'automne ! Cette concordance m'a laissé pantois, moi qui lutte au quotidien contre la "pensée magique". N'empêche, c'est une coïncidence...dont nous serions bien passée. Car en mer ou au mouillage, les orages, c'est beau mais c'est l'angoisse !

24 Septembre : Finalement, il y eût beaucoup d'absents à notre furtive petite soirée ! faut dire, on a vraiment prévenus au dernier moment ! Du coup, seuls Sylvain, Vivi et Charles ont pu nous rejoindre. Mais la soirée fut quand même super top. Auparavant, quelques mots de la nav' entre Parikia et Syros : Géniale, entre 9 et 15 noeuds d'apparent du travers au bon plein ! On s'est éclaté,sur Troll, comme sur Fulmar : 
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Il faut définitivement que l'on fasse quelque chose pour notre voile d'artimon, définitivement minable...

A Gathopes, on retrouve donc Fulmar...et Anak, que l'on saluera rapidement ( ils se sont fait secouer toute la journée et ils sont nazes :) . On retrouve aussi les Lys de sable dont l'endroit est truffé:
On retrouve aussi les Lys de sable dont l'endroit est truffé:
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Et un croiseur puisque la baie abrite une base militaire
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Et puis ensuite, ce sont les retrouvailles avec les "gentils de Syros". Super Soirée, mais photos de merde (L'excès d'ouzo, c'est pas bon pour le photographe!):
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Syros>Kea

25 Septembre : Nous voilà déja repartis pour l'Ouest. Encore l'occasion d'une belle et mutuelle séance photos , même si la nav' fut un peu moins plaisante...sauf au moment des photos, la dernière heure :
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Ormos Otsias- Kéa

Et l'on découvre un nouveau mouillage, grâce à Roland. Le "Rod Heikell" est tellement orienté "vacances d'été et meltem" qu'il néglige un peu ces très beaux mouillages pour le Sud? Il le décrit simplement comme un "mouillage de beau temps" . Non, pour le Sud, il est tip-top, que ce soit au niveau de la protection que du cadre. Jugez-en : 
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Ce soir, c'est notre dernière soirée avec Roland. Demain, on file vers Korissia, puis Sounion. Lui remonte sur Karistos, afind e profiter des montagnes d'Evia repeinte aux couleurs chaudes de l'automne...
On déguste donc, sur son bateau, un somptueux "porc à la Fulmar".
Et puis l'on s'embrasse en se disant " a tout bientôt", puisqu'on ira, bien sûr, le voir à Karistos pendant l'hiver. 

Korissia-Kéa

26 Septembre : ON va à Korissia, dans l'idée d'y faire juste un arrêt. Et puis...le vent est de face. On décide donc de repousser à demain notre passage au cap Sounion.

Ca permet quelques baignades supplémentaires ( car il fait chaud-30°- et l'eau est encore aux alentours de 25/26°. Vous pouvez nous insulter.) et quelques galopades échevelées de la petite boxette que je ne me lasse pas de photographier quand elle joue, même si je sais, car on me l'a écrit, que, pour certains, je cite, sans rire, car ce n'était pas de l'humour "y en a marre des photos de chiens !" J'en ai rien à carrer, ex-trollonaute, je suis chez moi, je fais ce que je veux ! Ici, on ne "passe pas commande". On prend ce qu'il y a et si ça plait pas,  on passe...son chemin! NA ! :
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Kéa> Sounion et puis non !

27 Septembre : On devait aller à Sounion, et puis, quelques milles avant l'arrivée, une saloperie de vent d'ouest nous empêche d'avancer correctement et surtout, expose le mouillage au clapot !
Hop, on vire de 90° et on retourne à Poudazesas, visité avec Cat et marcus début mai. C'est toujours aussi construit, mais toujours aussi calme question clapot, justement.
Il ne fait pas bien beau, mais on fait quand même une bien bonne balade dans les collines, pendant laquelle y'aura de grosses montées et de belles descentes. Mais, toujours grâce te soit rendue, Jeanfi, mon genou a encaisser ça sans broncher:
Beuh!
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Re-beuh!
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Ouaiiis !
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Montée...
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Descente.
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Bêêh, euh, non, pardon : Baie
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28 septembre : ce matin, au petit jour commençant, on est partis pour Poros en essayant d'éviter les grains. C'est donc à l'abri que je vous écris et que je vous dis : A bientôt!

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