JUILLET 2021
Repartis
Cette fois-ci, c'est acté. Nous sommes vraiment repartis sur la mer Egée.
Avec notre beau cata en parfait état de marche,
Et ça nous rend heureux.
Parce que, mine de rien :
2017: mort de maman, saison avortée
2018 : Hanche gauche et zona pour Françoise: Rapatriement d'urgence, saison écourtée.
2019: Hanche droite et très gros handicap de déplacement pour Françoise, saison de merde. Ecourtée
2020 : COVID et pas mal de problèmes avec le bateau, puis Cyclone méditéranéen, saison très courte.
Alors, en 2021, en dépit du virus, qui nous a empêché de mettre à l'eau plus tôt ( et de réparer notre moteur bâbord plus tôt aussi. La faute au covid, mais pas seulement, du reste. bref.) , on est heureux de retrouver (un peu) le large.
Oui parce que la notion de "large", à l'échelle de la mer Egée, c'est rarement, par temps clair, ne plus voir aucune terre.
Et puis, plus bouger, plus voir de choses, ça donne aussi des mises à jour plus fréquentes.
Qui s'en plaindra?
Pas nous.
Sounion
Le 29 juin....hé ho! le 29 juin, c'est quasiment Juillet. Faites pas chier ou j'arrête les mises à jour ...En plus, les jours raccourcissent depuis le 21 et j'ai horreur de ça, ça me met de mauvais poil.
le 29 juin, donc, après avoir rempli la cambuse, dit copieusement "au revoir" l'ami Patoche, à Titine et à Shiva ( sauf Javotte qui, elle, n'a pas dit au revoir à Shiva ! Je crois qu'elle lui a dit un truc du genre "casse toi sale old english bulldog!" Et je crois que Shiva lui a répondu un truc du genre "C'est c'ui qui dit qui y est! " ) , nous voici partis sur Sounion, comme on était partis le 18 mai.
Mais cette fois, on n'a pas élu de pape. Et si vous ne comprenez pas ce que je dis, c'est parce que vous n'avez pas lu la mise à jour de mai !
C'est pas trop tard. MAI 2021, voir Habemus papam
Cette fois, tout s'est très très bien passé.
Sur une mer déchainée, en revanche :
Comme elle moche cette photo ! Bon, j'ai que ça dans ma besace. Faut dire, Sounion, c'est pratique, mais on n'aime pô !
Kéa
Dès le lendemain, le 30, donc encore plus quasi Juillet, me cassez pas les burnes avec ça, j'ai dit, on est partis dès potron-minet pour Kéa, où nous devions retrouver, tout d'abord LOST, puis CO-ERRANCE, un peu plus tard.
Et, au niveau nav', c'était vachement mieux. Voire quasiment bien. Entre bon plein et travers, sur une mer plate, sur plus de la moitié du trajet, l'occasion de prendre nos voiles en photo:
Et nous voilà à l'ancre, tout près de LOST, et, bientôt, pas loin de Co-errance, et ça, c'est vraiment le pied :
Je me marre tout seul devant mon écran, tellement tout le monde à l'air de s'emmerder alors qu'en fait, on a passé une soirée délicieuse.
On est restés là jusqu'au 4 juillet ( vous voyez ! Tout vient à point à qui sait attendre! on y est en Juillet!) . Bouffes, baignades promenades, donc photos :
C'était quand même très chouette. Et on est PARFAITEMENT heureux sur notre catamaran qui commence sérieusement à nous plaire un max.
Ô merveille, la petite baie au sud de Loutra est libre ! On se pourlèche d'avance d'y mouiller, ce qu'on n'avait jamais pu faire auparavant. Photos:
Syros, Finikas
La météo prévoit le début du Maltem pour dans 3 jours. Fort, et pour une semaine au moins. Du coup, à Syros, on fait des grosses courses. Et le soir, on mange en taverna avec Yannis Karyotakis, Trollonaute convaincu, qui habite ici et qui est l'animateur du célèbre groupe FB "les plaisanciers francophones en Grèce", grâce à qui j'ai eu les coordonnées de Vassilis, l'excellent mécanicien grâce à qui la culasse aété changée.
Comme un crétin, j'ai oublié de prendre une photo. Partie remise et merci Yannis, pour cet excellent moment.
Paros, paradise Bay
Très tôt le matin, on s'est mis en route, sans vent. Et puis le vent s'est gentiment levé, au bon plein, au début 7/8 noeuds de vent, puis jusuq'à 17, ce qui nous pêrmis de faire une belle nav', de voir que le bateau avançait très bien avec peu de vent et, aussi, de prendre notre premier ris avec le cata ( fastoche!)
Havre de paix
Depuis on est là. On a bien fait de se planquer. Le vent du Nord s'est levé comme prévu, force 6 à 7, infatigable, inépuisable, de jour comme de nuit. Mais l'endroit, où nous sommes quasiment seuls ( pas de taverna, pas de super-market, rien que dalle, de l'eau et des dunes de sable) est tellement protégé que seul le sifflement des haubans nous rappelle qu'il y a du vent. Cela n'empêche pas les ballades, les baignades.et le kite surf . Enfin, pas nous, hein, le kite !
Normalement, si Mister Meltem le veut bien, nous sortirons de notre trou mercredi, pour changer d'eau et rejoindre Parikia, où nous devrions retrouver Hugo, le fils de notre copain Roland, qui skippe des catas de loc ici, et faire le plein de la cambuse.
On vous racontera tout ça.
A bientôt les Trollonautes !
Tankés
On aurait bien voulu rejoindre Hugo à Parikia ! Mais on attendait que ça se calme un peu du coté de notre Paradis !
Y'avait un léger mieux du coté du 12 juillet !
Du reste, le très gros cata, mouillé pas loin de nous la nuit précédente, est parti dans la matinée.
J'ai pris en photo sa sortie ! Zoom au maxi. Résumé en 4 images :
Alors, on s'est regardés avec Françoise. Un silence. Et :
- On a encore de quoi manger ce soir ?
-Ouais ! Des pâtes !
- J'adore ça. On reste?
- On reste !
Et du coup, le lendemain, on est allés de l'autre coté de la baie, en évitant soigneusement d'en sortir.
Une nav' de 2,5 milles, balancés par la (pas assez) longue et (bien assez) haute houle et on a mouillé à un peu plus d'un demi mille du port, histoire d'aller faire des courses en annexe pour rester encre un petit peu planqués au Paradis, dans lequel, à peine 2 heures plus tard, nous étions de retour.
Parikia
Le 16 juillet, c'est enfin plus calme. il reste de la houle, mais baste. Allez, on va faire les grandes courses à Parikia !
Malheureusement, nous n'y verrons pas Hugo, déjà reparti à la bare de son cata avec de nouveaux clients à bord.
On mouille comme d'hab' coté nord de la baie. Il y a du monde et , surtout, un bar de plage qui HURLE sa "World music" de merde (pléonasme) à fond les ballons du matin au soir.
Du coup, on se dit qu'on va faire les courses et qu'on se barre vite de là!
Bon ça prendra toute la journée, et le soir, après la taverna gyros, on sera tellement crevés de chaleur et de fatigue, qu'on n'entendra même pas les poum poum de la plage qui de toute façon, se sont arrétés après le coucher du soleil.
Et pas de photo, ça t'apprendra, sale Parikia tout pourri, na !
Confession d'un 23 juillet au matin
Ou la CAROTTE OU LE BATON, sans la carotte
Pour ne pas vous obliger à lire ce que les évènements de la nuit à l'assemblée nationale m'ont inspiré, je vous mets juste le lien : Confesssion du 23 juillet 2021
A vous de lire ou d'ignorer.
Allez, hop, la suite.
Despothiko
Dès le réveil, on se barre avec des envies de nature, de calme et de beauté.
Du coup, cap sur le Sud d'anti-Paros, et Despothiko.
On n'a pas été déçus !
Car ces 5 jours qui vont suivre là-bas ont été un enchantement.
Partageons, frères trollonautes, cette super escale en photographies numériques :
Bon, ça, c'est juste l'arrivée. Après il y a le mouillage et les ballades:
Belle nav' vers Schinoussa.





















































































