Que d'eau !

Pas de bol! Avec le Roland, la pluie arrive ! Des trombes d'eau pendant la nuit! pas longtemps, mais fort!
Le lendemain matin, il y a quelques flaques, mais le soleil va vite sécher tout ça : 
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Cuisine terminée

Voici, comme promis le mois dernier, la cambuse de Troll terminée !
(Il est interdit par le règlement de bord de ne pas la trouver merveilleuse!)
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Veillée de départ

1er décembre : Soirée entre amis, sur Troll. Roland, bien sûr, et puis Didier et Soleil, évidemment !
Soirée gratin dauphinois de la Capitaine, unanimement salué comme le clou de la soirée ( portant, il ne pèse rien dans l'estomac).
Beaucoup d'émotion pour nous, après ce mois plus qu'agréable à Kilada ! Et quelques difficultés à quitter l'ami Didier et le petit Soleil !
Heureusement, la soirée fut très réussie, l'entente cordiale et la bonne humeur générale !
En revanche, les photos sont pourries !
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EN ROUTE

2 décembre : Après que Didier et son clébard boiteux ( qu'on aime!) nous ait lâché les amarres, c'est sous un vent considérable, des rafales impressionnantes...
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...que Roland et moi avons pris la mer ! Françoise et le Thalio se rendant à Vivari en voiture par la route, chargée ( la voiture, pas Françoise) du nécessaire à notre installation provisoire à Galatas, et, notamment des 17 tonnes de linge sale, accumulées pendant ce mois de Novembre. Pas d'eau douce au quai, à Kilada !
La nav' sera assez, comment dirais-je...calme. Heureusement qu'on avait des tas d'imbécillités à se dire avec le Ro-ro (ce mec me fait rire ! )

On a, toutefois, et entre deux éclats de rire, tenu à faire un peu de voile: 
Sous trinquette!
Le génois étant, stricto sensu, dans son sac au sec (admirez l'allitération!)
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Roland le bédouin
En occident, c'est un "protège-bronches"!
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A la barre, maître des éléments déchaînés
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A la bouée 

Après 13 milles de navigation dantesque, on retrouve Françoise à Vivari.  On était venus le mois dernier repérer ce mouillage de prêt ( mille mercis à vous préteur!). On s'amarre provisoirement sur l'unique, mais parfaite, aussière à poste sous la bouée.  Dès demain matin, on triplera celle-ci en prévision du violent coup d'Ouest prévu pour demain aprés midi!
Georges, notre contact local, nous a accueilli à bras ouverts et bises sur les joues ! Qu'est ce qu'il est sympa ce Georges. On l'invite immédiatement à nous retrouver à bord pour le repas de 15 heures. Ancien capitaine au long-court, sur toutes sortes de cargos et sur toutes les mers du monde, Georges est un fou de bateau et de voiliers! Il possède un vénérable et splendide Nicholson 33, mouillé à quelques dizaines de mètres de Troll.
Son anglais, évidemment, est parfait, son enthousiasme et son sourire communicatifs, et, nous passons un repas formidable à parler des bateaux et de la Grèce, bien sûr! Georges est très optimiste!
Il croit à la réforme de l'état grec, même si, en ce moment, c'est très très dur pour le peuple! Lui a perdu 1000 (mille) €/ mois sur sa retraite de capitaine ! Mais, il n'a pas de crédit, un bateau, une maison : " Je ne suis pas à plaindre! Il y a tant de gens plus malheureux que moi!" nous a-t-il confié.
Comme larrons en foire!
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Georges, tellement gentil, nous a dit de ne pas nous faire de souci et qu'il veillerait sur Troll, en notre absence, puisqu'il vient à son bateau quasi tous les jours, surtout si le vent souffle fort!
Du reste, en fin de journée, le vent se lève déjà, mais Troll ne bouge pas d'un cm et aucune vague dans le mouillage. SI ce n'était le bruit des haubans, on ne saurait même pas, à l'intérieur que le vent souffle à plus de 20 noeuds! 
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3 décembre: Journée mouillage et hivernage. Il faut faire ça au matin, car l'aprés-midi, ça va souffler velu!
Le crapaud se met donc à l'eau afin de débarrasser le mouillage de ses coquillages et d'ajouter deux aussières, fortement dimensionnées, à celle qui est déjà en place!  ! L'eau fait encore 21°, mais comme je sais que je vais passer pas mal de temps dans l'eau, je préfère enfiler la combi !
Elle me va comme un gant...
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...ou plutôt,  comme une tenue de ballerine va à Roselyne Bachelot !
Tout cela s'est déroulé avec l'aide précieuse et l'oeil attentif de mon ange gardien
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On a tenté de regonfler à bouée avec de la mousse polyuréthane !
Faut secouer avant de l'utiliser !
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Elle n'a guère regonflé mais elle tient le mouillage. De toute façon, on va la suppléer avec deux nouvelles bouées.
Comme prévu, le vent s'est levé très fort dans l'après midi et en soirée. Le mouillage n'a pas bougé, Troll non plus. Nous voilà complètement rassurés sur la tenue du mouillage, s'il en était besoin!

Très fort, ça veut dire des rafales à  plus de 40 noeuds, que les photos restent toujours impuissantes à traduire:
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A bientôt Troll !

4 décembre: On finit de ranger le bateau. on dégrée la trinquette. Roland vide sa cabine. Et on laisse Troll tout seul, tout triste, au mouillage ! ça pince le coeur, mais on va revenir la semaine prochaine voir si tout va bien et réembarquer les 17 tonnes de linge.....propre !

::La suite de la mise à jour  dans l'aprés midi avec la fin de séjour du Ro-ro, les ballades à Poros et à Méthana et "notre" emménagement à Galatas, c'est maintenant:

Galatas et Poros

En fin de matinée, on file en auto à Galatas, dans l'appart de Anne-Maria et Will, poser nos affaires!
Ensuite, direction Poros en navette, pour petite visite avec Roland :
Visiblement, ça lui fait super-plaisir!
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Une des navettes
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Thalio, le super-média
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Ca grimpe...
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beaucoup !
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Mais ça vaut le coup! 
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Après, forcément, ça redescend!
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Pour se remettre, deuxième Gyro-pythas pour Roland, 
avec Tsatsiki sur le menton, bien sûr!
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Roland imitant Thalio
:
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A Poros, les shipchandlers ont de l'humour!
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On laisse passer la procession...
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Et " à Bientôt Poros"!.
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Chez Will and Anne-Maria

Qu'on est bien ici! Une grande pièce, éclairée par une baie vitrée énorme, avec une vue incroyable sur Poros et la mer ! Et c'est notre spectacle de tous nos matins et tous nos soirs !
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Y'a plein de copains pour Thalio. Mais il les trouve d'un genre...comment dire ? Différent !
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Mais, visiblement, chez nos amis, l'acceptation de la différence, quelle qu'elle soit, est de mise et, si Thalio a toujours bien accepté les "cats", les "dogs", en tout cas celui-ci, paraissent très bien tolérés également!

Quelle chance on a d'être là! Quelle chance! 

Methana

5 décembre : Dernier jour du séjour de Roland ! Comme on est des organisateurs de séjour-nés, on avait, depuis longtemps, réservé la journée pour visite de l'ile de Méthana ! On avait aussi commandé le beau temps ! Hélas, il ne nous a pas été livré dans les délais!
Mais si la lumière fut moche, la ballade fut superbe: 
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Miaou
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Prêt à partir !
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l'eau du port, laiteuse de méthane
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On vous a dit que l'on avait eu un coup de vent micheteau avant-hier!
Apparemment, sur Méthana aussi, ça a soufflé fort, comme ici, à Agios Nikolaos:
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Paella !

Roland a tenu à nous inviter au resto sur ce front de mer dévasté!
Comme il a bien fait! Une dame se tenait dans une taverna, pas forcément ouverte ! Alors, Françoise lui a demandé, en grec, si elle voulait bien nous faire à manger! "Nai, nai ! " (oui, oui!) lui-a-t-elle répondu !
Et voilà comment on s'est retrouvé dans une taverna incroyable, tenue par une espagnole, Maria. Dans la taverna, LAS OLAS, la maman grecque de son mari, viticulteur sur l'ïle.
Et on y a dégusté une PARFAITE paëlla ! (petite pensée pour Angela et Antonio)
Photos:
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Si vous passez un jour par Méthana, ne boudez pas cette table ! Elle est excellente (et modique) !
Quand à l'ambiance, entre drapeaux grecs et espagnols, elle est...formidable!

VOlcan

La suite de la promenade fut de mon monter au volcan! Il faisait froid et humide, la lumière était dégueu, mais ça valait bien la grimpette, ne serait-ce que pour digérer l'énorme paëlla de Maria, et pour contempler ce cratère, aux monceaux de lave déchiquetée, d'où émanent, comme si c'était hier,  la gigantesque brutalité du magma en éruption.

(photos bien pourrie spour cause d'utilisateur maladroit face à lumière pourrie aussi)
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Et, tout à coup, (allez savoir ce qui peut bien passer dans la tête d'un stéphanois!) , Voilà-t-y pas que notre Roland, sans doute inspiré par la quasi-musculaire bestialité de l'endroit, décide de nous refaire les jeux olympiques.
Il a commencé à se prendre pour Zeus, et à fusiller des étoiles invisibles...
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Et puis après...
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Inutile de vous dire à quel point on avait le souffle coupé de rire au moment d'entamer la redescente! 
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Et la visite de Méthana prit fin, sur cette dernière image d'un petit prés fertile au milieu des montagnes:
Le coucher de soleil depuis l'appartement, juste avant que Roland ne nous emmène à nouveau au resto pour célébrer son retour en Holland'land, fut somptueux:
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Hèlas, le lendemain matin fut moins joyeux, puisqu'il fallait ramener Roland au ferry!
A bientôt, Roland, ce fut un régal de t'avoir à bord cette semaine ! Ton humour, ta gentillesse et tes talents de bricoleurs ont fait les délices de l'équipage ! On remet ça quand tu veux!

Voilà. Depuis, nous sommes retournés voir Troll, pour terminer son hivernage, et nous l'avons laissé tout seul, avec une boule dans la gorge !
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Retrouvailles !

Lundi 10 : Nous ne sommes pas restés longtemps seuls, à contempler dans l'ennui des journées (tu parles!) sans Troll, le soleil successivement se 
lever, puis,
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se coucher,
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car, juste en-dessous de chez nous, les Harem, rencontrés en début de saison dernière à Despotiko, puis en ce début de saison au ponton de Poros, ont aussi un charmant logement d'hiver ! Du coup, on s'est régalé, et de les revoir, et de ce qu'on s'est enfilé derrière la cravate! Faut dire, ils sont particulièrement chaleureux et joviaux, nos navigateurs sur RM 1200!
Mylène
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André
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L'an prochain, on va se retrouver quelque part en Turquie, c'est programmé!
En attendant, tous les matins, dès l'aurore ( car ils miaulent à vous fendre le coeur au moindre bruit dans l'appart) il faut nourrir les chats du quartier. 
Là, ils ne sont que 2 ! Mais il y a en 5!
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Et, croyez-moi, vous n'avez pas le choix ! Il FAUT les nourrir, sinon, de toute façon, vous n'aurez pas une minute de paix!
A noter que Thalio les tolère, ans sa grande et habituelle clémence! Du coup, certains, sans doute pour nous flatter, se frottent langoureusement sur ses pattes canines, sans provoquer le moindre soulèvement de babines de notre adorable, décidément, boxer. Faudra que j'essaye de choper ça sur pellicule; mais, voyez vous, au saut du lit, les paupières en papier de bonbon à moitié sucé, j'ai pas l'réflex(e) !

Emeline et marc

11 décembre : Tiens, Dring, dring fait le Nokia ! Un SMS ! Ah !
Mais KESKEC'ESTKIDONCKINOUSSONE ?
Voyons voir... ! Ouaiiiiis ! Ce sont les "petits" ! Ceux qui nous ont écrit si gentiment au mois de mai, le jour où le petit Nicolas fut renvoyé au vestiaire pour couper les citrons de Jean-François et François (et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils furent acides, les citrons! Ils le sont encore et davantage...)
Ils ont 28 et 34 ans et préparaient un tour de méditerranée en Attalia, un monocoque très très marin de 9m20 !
Très vite, nous les avions conviés à "skyper", tant leurs questions étaient nombreuses et pertinentes ! On a tout de suite aimé leurs sourires, leur simplicité, leur humour et leur douceur ! Réponses faites, nous nous sommes donné rendez-vous "quelque-part" en mer Egée !

Ce "quelque-part" fut donc Poros, puisque le SMS reçu disait : "Coucou, on est là!" Ils sont partis de France en Septembre.

Ils s'étaient fait méchamment branlés dans le port d'Egine l'avant veille, le jour où les cailloux avaient envahi la berge de "Maria la Paella"!
Ils étaient heureux, enthousiastes et, très vite, nous les avons conviés à :
  • manger ensemble
  • laver leur linge
  • prendre une douche chaude
  • se balader en auto à Méthana avec nous, puisque le soleil daignait franchement se montrer!

Ainsi fut fait !
La rencontre 'en vrai" fut à la hauteur des promesses webcam entrevues.
Ils sont mignons comme tout, gentils que c'est pas permis de l'être autant, sympathiques, avec des métiers utiles et proche des gens (Elle instit, lui dans les légumes bio) , beaux comme des coeurs.
En plus, ils ont complètement oubliés d'être idiots et veules!

Vous aussi vous allez les aimer:
Emeline
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Marc
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Methana sous le soleil

Et oui, mon pauvre Roland ! Eux, ils ont pu la faire sous le soleil, l'ascension au volcan de Méthana!
Et c'est vrai qu'au soleil, c'est encore plus beau!
On a commencé par les gorges de Trizina ( complètement à l'ombre, hélas!). Mais c'était chouette quand même:
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Et puis, Méthana:
Il faisait chaud
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Un village accolé à la lave
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Françoise est restée dans l'auto. Il faut dire que ça grimpe sec pour aller au "volcano!" 
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Le reste de la visite, après la redescente à l'auto, s'est révélée toujours aussi belle, mais, à cette époque, la lumière tombe vite!
Du coup, peu de photos après le volcan, mais en voici deux dont je suis assez content: 
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Entre-temps

Jeudi 13, nous avons pris notre journée, afin de rendre une petite visite à Didier et à son toutou, avant que Didier ne retourne 158 jours en France!

Comme il le dit, Soleil est un animal à 3.5 pattes ! Il la pose timidement, mais elle reste très très raide. Les poils, eux, repoussent joliment.
Ils nous a fait une fête pas possible et Didier un accueil aussi chaleureux que d'hab, c'est à dire très chaleureux!
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Je réalise, depuis, la mi-novembre, un petit reportage sur le travail magnifique de Didier sur un caïque de 9 mètres. Malheureusement, je n'ai pas vu le tout-début du travail et je vais en louper un sacré bout pendant l'hiver. Je vous concocterai, toutefois, le mois prochain, un petit diaporama pour admirer tout ça.

Depuis...

Depuis, on se voit régulièrement avec les "petits" ! On va les voir sur leur TOZI'CH ou ils viennent nous voir "chez nous"!
En plus, ils sont joueurs de coinche!
Et ça, ouh là là, ça fait des soirées de folie et ça nous prépare aux parties hivernales et holland'aises !

Un coup de vent de nord est annoncé pour Mercredi : 9 à 10 dans les Cyclades ! Pas question pour nos jeunes amis d'aller se fourrer dans ce guêpier!  Du coup, ils bichonnent leur beau destrier
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Et, nous, on profite du beau temps (baignable, ils l'ont fait hier!) et de leur lumineuse présence!

Fin d'un monde?

22 décembre : Comme vous avez pu le voir, nous avons mis en ligne la version 2013 de nos voeux.
Ce qui prouve qu'en fait, ni vous, ni nous, ne sommes morts !
On va même plutôt bien, si ce n'est mieux !
Donc pour la centième fois, au moins, dans l'histoire de l'humanité, la fin du monde n'a pas eu lieu.
Pourtant, notre copain Henri, ex-bizontin, nouveau Breton, nous a envoyé un article sur la Grèce, qui, s'il n'annonce pas l'apocalypse, parle bien, non pas de la fin du monde, mais de la fin possible d'un monde :

Grèce : Une société traumatisée

19 décembre 2012
(Source: Frankfurter Allgemeine Zeitung Francfort)

par Melanie Mühl, 
journaliste allemande née en 1976, rédactrice des pages Culture de la Frankfurter Allgemeine Zeitung depuis 2006.



Un traumatologue allemand habitué aux scènes de drame s'est rendu en Grèce. Ce qu'il a vu dans cette société au bord de l'explosion a dépassé ses pires craintes. Extraits.

La spécialité de Georg Pieper, c'est le traumatisme. Chaque fois qu'une catastrophe s'est abattue sur l'Allemagne, le traumatologue s'est rendu sur place. Après les attentats d'Oslo et d'Utøya, Georg Pieper est allé en Norvège où il a encadré ses confrères. Il s'y connaît pour observer une situation à la loupe et juger de l'ampleur d'une catastrophe.

En octobre, Georg Pieper a passé quelques jours à Athènes, où il a donné des cours de traumatologie à des psychologues, des psychiatres et des médecins. Il s'attendait à trouver une situation difficile, mais la réalité était au-delà de ses pires appréhensions.

Pour l'Allemand consommateur d'information, la crise est de l'histoire ancienne. Elle s'est avant tout révélée à nous par l'intermédiaire d'expressions comme "fonds de sauvetage" ou "trou de plusieurs milliards". Au lieu d'analyser le contexte global, nous voyons Angela Merkel à Berlin, à Bruxelles ou quelque part ailleurs, descendre d'une limousine noire, l'air grave.

Mais cela ne nous apprend pas la vérité, la vérité sur la Grèce, sur l'Allemagne, sur l'Europe. Georg Pieper parle de "refoulement massif" pour qualifier ce qui se déroule juste sous nos yeux. Les mécanismes de défense des responsables politiques, en particulier, fonctionnent à merveille.
Traumatisme collectif

En octobre 2012, voilà la Grèce qui se présentait à lui : des femmes enceintes jusqu'aux dents courent les hôpitaux en suppliant qu'on les y admette, mais parce qu'elles n'ont ni assurance-maladie, ni suffisamment d'argent, personne ne veut les aider à mettre leur enfant au monde. Des gens qui, il y a peu, faisaient encore partie de la classe moyenne, glanent les restes de fruits et de légumes dans la rue, dans une banlieue d'Athènes.

Un vieil homme explique qu'il ne peut plus payer ses médicaments pour ses problèmes cardiaques. Sa retraite a été sabrée de moitié. Ayant travaillé pendant plus de 40 ans, il pensait avoir fait tout ce qu'il fallait, et aujourd'hui il ne comprend plus le monde. Les gens qui vont à l'hôpital sont tenus d'apporter leurs draps et leur nourriture. Depuis le congédiement des équipes d'entretien, ce sont les médecins, les infirmières et les aides-soignants, privés de salaires depuis des mois, qui se chargent du ménage. L'hôpital manque de gants jetables et de cathéters. L'Union européenne met en garde le pays contre la propagation des maladies infectieuses.

Par manque de moyens financiers, des pâtés de maisons entiers ne sont plus approvisionnés en fioul à l'heure qu'il est. Au printemps, un homme de 77 ans s'est suicidé avec une arme devant le Parlement d'Athènes. Juste avant de passer à l'acte, il aurait crié : "Comme cela, je ne laisse aucune dette à mes enfants !" Le taux de suicide a doublé au cours des trois dernières années.

Un traumatisme est un événement qui ébranle la perception du monde de l'individu jusque dans ses fondements. L'expérience est si violente qu'elle plonge le sujet dans un tourbillon de détresse absolue. Seuls les esprits cyniques parlent encore de régression sociale au sujet de la Grèce. Ce que nous observons actuellement est un traumatisme collectif.
L'homme se transforme en fauve

"La crise touche particulièrement les hommes", constate Georg Pieper. Comme chacun sait, les hommes fondent leur identité, bien davantage que les femmes, sur le travail, et donc sur leur valeur marchande. Or, la valeur marchande du plus grand nombre fond sans discontinuer. La crise porte également atteinte à leur virilité. Actuellement, les troubles psychiques comme les dépressions se propagent en Grèce comme le ferait une épidémie. Personne ne s'étonne d'apprendre que les trois-quarts des suicides sont commis par des hommes.

Nul besoin d'être un Cassandre ou un expert pour imaginer l'incidence que cela peut avoir sur les relations sociales entre les individus et sur le ciment de la société grecque. Le ressentiment à l'égard d'un système corrompu, perverti, et à l'égard de la politique internationale, dont les tranches d'aide tombent dans l'escarcelle des banques au lieu de servir à sauver des gens, est immense, et va croissant. Les hommes ramènent cette haine dans leur famille, et leurs fils la traduisent en actes dans la rue. On observe une multiplication des groupes violents qui s'en prennent aux minorités.

Au mois de novembre, les Etats-Unis ont émis un avertissement à l'adresse des voyageurs désirant se rendre en Grèce – les gens de couleur, en particulier, y seraient menacés. Pour un pays comme la Grèce, qui a d'elle-même l'image d'une terre hospitalière, cela choque, confie Georg Pieper.

En temps normal, même le plus terrible des coups du sort ne met pas l'individu à genoux, explique Georg Pieper, car chacun d'entre nous est doté d'un instinct de survie extrêmement développé. Voilà pour la bonne nouvelle. La mauvaise est que cet instinct de survie n'est effectif que dans une société en état de fonctionnement, capable d'amortir le choc. La tragédie d'Utøya a montré la force qu'une telle société était capable de déployer. Toute la Norvège a apporté son soutien aux victimes après le massacre, comme si quelqu'un avait coiffé le pays d'une cloche de solidarité.

En Grèce, les fondements de la société ont été sapés jusqu'à ce que celle-ci finisse par s'effondrer. La crise a anéanti l'Etat-Providence. "L'homme, analyse Georg Pieper, se transforme en fauve dans ce type de situations dramatiques". La nécessité le pousse à la déraison. L'égoïsme supplante la solidarité.

Traduction : Jean-Baptiste Bor
Ce que nous pouvons dire, de l'intérieur, c'est que nous ressentons fortement, même en dehors d'Athènes, cette colère rentrée, cette honte que traine le peuple grec d'être mis depuis 3 ans au ban de l'Europe!
Tous les grecs que nous rencontrons, sans exception, sont touchés de plein fouet par, non pas la politique d'austérité, le mot est bien trop faible, mais par l'appauvrissement violent, sans limite, la récession vertigineuse infligée à ces gens!
Sans se départir de leur proverbiale gentillesse, on souffre avec eux de voir ces magasins vides, ces tavernas désertées, ces rues trop calmes de ne plus avoir de passants!
Pensez que les légendaires bouchons du périphérique d'Athènes ont disparu, comme par enchantement! Non, ce n'est pas parce qu'un nouveau et génial plan de circulation a fluidifié le trafic ! C'est juste que les grecs ne roulent plus, ne livrent plus, ne se déplacent plus.

Alors, oui, on assiste bien à la fin d'un monde et je crains fort que cela fasse dangereusement tâche d'huile ( d'olive!)

Coinche...

Avec nos p'tits copains Emeline et Marc, on a continué dans les parties de coinche. Faut dire que la météo n'était pas favorable à une éventuelle traversée de mer Egée! Jusqu'à 10 dans les Cyclades ! Brrr !

Non, le temps n'était pas au beau fixe:. C'est l'hiver et les changements brusques de temps sont fréquents :
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rencontres locales...

On a même eu froid ! Oui, très froid même dans la maison ! Car, voyez vous, c'est une maison d'été et, à ce titre, pas forcément dotée d'une isolation trois étoiles !
Obligés de mettre deux radiateurs, mais, à 22cts le Kw, ça va très très très vite vers des sommets facturesques que nos maigres revenus ne sauraient assumer ! Du coup, on multiplie les couches (de vétements !  On n'en est pas encore là....pour l'instant! ) et on se caille !
19 décembre: Ding dong ! Ah, une visite : On ouvre, et un charmant Monsieur et ses deux chiens  viennent nous saluer, de la part de Will et Anna Maria!
30secondes plus tard, il boit le café avec nous. 
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Il s'appelle Ray.  il est marié à Afroditi.
Il est aussi charmant et drôle que les anglais savent l'être. C'est à dire beaucoup!
Il es aussi très en colère contre Clermont qui a battu Leicester en coupe d'Europe!
Inutile de dire que, moi, ancien petit joueur de l'ASM -minimes puis cadet,de 70 à 72- j'en ai rajouté au moins trois couches ! ( non, toujours pas les anti fuites!)
Nous sommes invités dans leur maison ce mercredi 26. On vous racontera.

Un conte de Noël au coin du feu!

21 décembre, dans l'après-midi: On a froid ! On pêle! On ne veut plus mettre les deux radiateurs à cause de la conso exorbitante!
Je dis à Françoise : "On devrait peut-être retourner sur le bateau?" On hésite, car on frisonne...
Mais, on le sait, la période est propice aux enchantements :

Ding-dong ! Ah une visite (épisode 2!)
Un monsieur souriant ( et transi) sur le seuil !
"Bonjour, je suis le propriétaire des maisons ! Will et Anna-Maria m'ont prévenu de votre présence. je ne savais pas que vous étiez déjà là. Sinon, je serais venu plus tôt ! Je viens vous installer un poêle à bois! "
Non? Si ! En fait, même s'il n'a pas de barbe blanche, c'est le père-Noel avant l'heure. En plus, il est sympa comme tout, ce monsieur!

Les deux heures qui suivent, je vais aider Micahelis, car c'est son nom, à installer le poele. Voici le résultat, avec, sur la photo Michaelis et Sonia, notre voisine ô combien adorable (qui nous a donné le bois du premier soir), devant la première flambée de "notre" chaudière au bois:
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Un miracle, un vrai conte de Noël, je vous dis :

Ho, ho ,ho, merry Christmas!
22 décembre: Le soir, Emeline et Marc viennent faire leurs dernières parties de coinche avant leur départ, prévu pour la nuit de Noël!
Ca souffle dur, les rafales sifflent sur la maison en continu!
Et il pleut depuis le matin comme c'est pas permis de pleuvoir en Grèce!  Mais, c'est pas grave, on a chaud, on s'est super bien amusé, comme toujours avec ces deux-là!

On s'est bien amusé aussi à faire notre "carte de voeux". C'était du boulot, mais ça valait le coup! Me suis fait engueuler par le paternel parce que la première version était en anglais ! M'a tout obligé à refaire, le Pater familias..... Mais il a bien fait, c'est beaucoup plus amusant en Frenchie !
On espère qu'elle vous a bien fait sourire!
Les Trolliens vous souhaitent une très joyeuse fête  "de l'emballage doré à déchirer très vite" !
Le beau temps revient. On va pouvoir arrêter le poêle!
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Noël

24 décembre: Emeline et Marc sont en mer. On pense à eux en dégustant nos cailles au foie gras, tentative de réalisation de "recette internet", ma foi très réussie.
On est bien, près du poêle qui ronronne !

Y'a pas qu'le poêle, du reste! Y'a aussi les chats qui ronronnent ! Notamment la grosse blanche que j'appelle "la boite à ronrons" tellement elle commence à "émettre" avant même qu'on la touche ! Même le gros pif du Thalio lui reniflant le derrière ne l'empêche pas de ronronner!
Quant à la petite...ils s'adorent tous les deux!
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Petite visite à troll

25 décembre: Il fait un temps radieux! Monsieur le Président du S.T.R.E.S.S en profite pour s"énerver:: 
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Et nous, on en profite pour aller dire un petit bonjour de Noël à Troll, là-bas, très loin, tout seul, dans son mouillage !  Tout va pour le mieux ! Sage, sec et calme:
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Nous revenons "at home" l'esprit apaisé! Nous pouvons partir en France sans inquiétude: Troll ne risque rien ! 

Afroditi et Ray

26 décembre: Comme prévu, nous descendons chez Ray pour un lunch et y faire la connaissance d'Afroditi. A "charming"moment dans une "charming' maison:
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Et, comme c'était particulièrement agréable, on a poursuivi la conversation chez nous, en les invitant à manger le soir-même, car ils partaient pour leur appartement d'Athènes, le lendemain !
Au (grand) plaisir de vous revoir ....avec Will et Anne-Maria???

Mignons

27/28 décembre:  Il fait toujours aussi beau ! Nous ne dépensons pas le bois que nous avons acheté pour le poêle !  Heureusement d'ailleurs! parce que le prix du bois a "flambé' (ah, ah!) en Grèce! Le gouvernement a aligné les taxes du fioul domestique sur celles du carburant pour les autos! Résultat: il a pris 40cts dans les dents et tout le monde se chauffe au bois! Du coup, les prix montent ! Un stère = entre 150 et 180€ en bûches de 30cm ! Plus du double qu'en France!
Mais comment vont-ils faire???? Comment font-ils?
Nous préparons doucement notre retour en France. Perdre 15° d'un coup va sans doute nous secouer pas mal!

Et puis, Thalio va perdre sa copine! Et c'est triste parce qu'ils le sont de plus en plus, copains: 

Time to go....

30 décembre: Le beau temps nous quitte ! Sans doute pour nous encourager à partir :
C'est pour demain ! On va passer la nuit du nouvel an dans le ferry ! Et notre repas de réveillon sera "chips et saucisson".
Ca ne nous gène pas ! Le "grand raout obligatoire" international ne nous a jamais fait le moindre effet!
Et nous n'allons pas manquer d'occasion de nous régaler, avec vous tous, dans la chaleur des retrouvailles !

Programme succinct de la GRANDE TOURNEE TROLLIENNE :
Jusqu'au 6 janvier, en Italie
Entre le 6 et le 9, dans le Sud
Du 9 au 15, en Auvergne
du 15 janvier au17...février du coté de Lyon et Jura
du 17 au 21, en Auvergne
du 21 au 28 dans le Sud.
On reprend le ferry le 3 Mars.


Bonne fêtes à vous tous !

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Si vous désirez contacter l'auteur:  thierry@lepetitmondedetroll.fr