Fournoi to chios : WAOUH ! 


Ah mes aïeux ! Quelle nav' !

D'abord, on a commencé plein vent arrière,  aux ciseaux, tout dessus.

Puis le vent montant (de 15 à 18 rafales à 25 en prévision), on a pris 3 tours de génois, un ris dans la GV. Puis, ça montait encore, 2 ris, non 3 , puis, un mouchoir de poche devant.
Puis, la mer blanche, une demi-heure à plus de 40 nœuds....on ne sait pas trop combien, l'anémomètre s'est bloqué, mais c'était vraiment violent ! 
On a même explosé le taud de soleil dans une manoeuvre, mais c'est réparable.
Ensuite, c'est redescendu aux alentours de 25 nœuds pendant longtemps, puis, 15, puis, sur la fin, quasi plus rien…sauf la houle intacte (2 mètres  environ)….

Donc,  environ 7 heures et 43 milles plus tard, on arrive  péniblement au mouillage que l'on avait soigneusement  sélectionné,  Kamari , sur Chios.
Las, la houle y entrait et c'était un véritable chaudron !

Et nous voilà repartis vers le nord est, 7 milles plus loin, sans vent, ballottés par la houle, malgré la GV à poste, histoire de limiter le roulis, pour finalement mouiller dans l'avant-port de Vokaria, tout petit et rempli de bateaux de pêche.
Ouf !  
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Vokaria

Mouillés dans l'avant-port, tranquilles, dans 3 mètres d'eau, nous allons vite promener notre toutou, qui en est absolument ravi:

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Nous aussi nous sommes ravis. Nous sommes accueillis par les très grands sourires des gens du cru! Sans doute, ce petit endroit n'est pas sur la route des guides et des circuits touristiques!
La petite promenade autour du port est bien sympatoche :
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De la gentillesse des grecs, épisode 4378

Après une bon repas, devant un bon petit film, nous nous laissons gagner par la langueur du crépuscule qui avance... tout est calme.
Sauf que, soudain, quelqu'un siffle dehors, une fois, deux fois. Nous sortons voir (Tiens? Troll a changé de sens! Il est gentiment le cul tourné vers le large)
C'est pour nous! Un monsieur nous fait des signes, puis  nous hurle : " il va y avoir un gros coup de vent d'Est, cette nuit! Rentrez vite dans le port, on va vous aider! "

Un coup de vent d'Est? La météo, prise deux heures plus tôt, annonçait une nuit calme!
Toujours est-t-il que nous sautons dans nos vêtements, démarrons le Solé, remontons l'orin et l'ancre...
Il y a une place alongside à l'entrée tribord du Port. Ils sont trois pour nous aider. Ils nous avaient même préparés des amarres! Incroyable, tout ça avec le sourire, sans rien attendre en échange.
On va discuter sur le quai un petit quart d'heure, impossible de leur offrir quoi que ce soit! En revanche, eux: " Restez le temps que vous voulez! Il y a de l'eau gratuite! cette place est à un bateau de pêche parti en campagne pour au moins 15 jours! Bienvenue chez nous!!"
Eux, ce sont Nicolaos et Périclès, le troisième est reparti avant que nous puissions lui demander son nom!

Au panthéon des grecs gentils, ils sont en première ligne!

Dans la nuit, l'Est s'est déchaîné!
A rebours, je nous imaginais dans l'avant port! Un désastre! Il aurait fallu partir en catastrophe, dans la nuit! Sans doute aurions nous pris cette place, mais cela aurait été autrement plus sportif, tous les deux, avec 30 ou 40 noeuds dans le pif !

Merci les gars!

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Ce matin, nous sommes montés à Nénita, le village au-dessus du port de Vokaria! Une ballade bien chaude et bien pentue, hein, ma Françoise? 
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Et puis, après quelques courses et le repas, on s'est mis à réparer les dégâts de la veille, grâce à notre machine à coudre manuelle, offerte par notre grand ami Henri, que nous avons prétée et jamais récupérée (on ne sait plus du tout à qui !), et que nos autres amis, Hélène et François, nous ont offert lors de notre passage chez eux, à Béziers!
C'est formidable ce truc ! ça coud aussi bien qu'une machine : 
On s'y est mis chacun notre tour car on avait quand même environ deux mètres de couture à faire: 
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Oinoussa

Couture faite, nous avons profité de la fin du Sud pour quitter, à regret, ce charmant Vokaria et monter, non pas à Chios Marina, comme prévu, mais à Inoussa, la petite île au nord Est de Chios.

Le village, depuis la mer: 
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Vous pouvez constater que l'on a guère manqué de vent!

Le port est très protégé, la nature l'ayant doté de trois petits îlots qui l'isole de quasi tous les vents! C'est un très très bon abri.
On y a trouvé une bonne place alongside après avoir essayé de mouiller, mais sans succès, l'ancre n'ayant pas voulu crocher. 
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C'est une île qui a connu son heure de gloire, car c'est l'île des armateurs grecs, notamment la famille Costas Lemos, la plus riche de toute (bien plus qu'Onassis ou Niarchos). De nos jours, il n'y a plus grand-monde et les belles maisons sont un peu à l'abandon.
C'est rigolo, ils ont tous une statue sur le port, tous en costard cravate, avec la main dans la poche! Car ce sont eux qui ont financé tous ça, bien sur! (photo piquée sur le site de Chorus, le site de Daniel et Marie-Claude, rencontrés trop brièvement à la marina de Pytahgorion)
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On s'est vite mis en route pour trouver le "fournos" ( la boulangerie locale) car nous étions en panne de pain. 
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Effectivement, on sent vite que le temps et la désertion des riches habitants, pardi vers des paradis plus intéressants sous l'angle des avantages fiscaux, ont "patinés" les habitations néo vénitiennes de l'île!
Quelques exemples de maisons délabrées (ou restaurées) du secteur: 
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En chemin, nous demandons à une dame "Signomi! Pou ine fournos, Paracalo?" (Pardon,  ou est la boulangerie, s'il vous plait?). Elle nous répond dans un anglais parfait, puis un français excellent que c'est fermé l'après-midi, mais qu'elle va nous emmener dans sa voiture (chien compris) "pour aller chez sa cousine qui nous en donnera certainement, car elle acheté plusieurs ce matin".
Effectivement, la cousine, avec un  énorme sourire, nous a donné le choix entre pain blanc et pain noir (nous, on ne voulait pas choisir)!) et nous a donné une très belle miche de pain blanc et pas question de payer!

C'est quand même incroyable les accueils que nous recevons en ce moment!

Nous avons ensuite regrimpé les marches pour aller dans ce magasin de fruits et légumes que je ne résiste pas à vous montrer: 
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Aujourd'hui, surprise, l'ami Gérard, avec qui nous avions mangé des oursins, le mois dernier, dans ce merveilleux mouillage au sud d'Arki, est venu spécialement ici, sachant que nous y étions, afin de passer la soirée en notre compagnie. Ce soir, nous mangeons les spaghettis à son bord.

Et demain ou après demain, avant de retrouver Denis, qui vient passer 15 jours avec nous, nous devrions retrouver Hélène et François.

Décidément, pour nous, c'est une semaine en amitié! 
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Chios

Tôt le lendemain, nous avons dit "au-revoir" à la petite sirène qui commande l'entrée du port d'Inoussa
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et avons pris la mer, direction la marina de Chios.
Navigation calme et sereine, avec 8 noeuds de largue. Françoise en a profité pour faire les vitres:
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10 milles plus tard, nous étions au ponton de la marina.

C'est une marina typique de la Grèce! Construite, il y a 15 ans, pas finie, donc un poil déliquescente, en bonne partie abandonnée aux épaves et aux bateaux locaux. N'empêche, il est très facile d'y trouver une place. Elle est super bien protégée et très très pratique! Et ne boudons pas le plaisir de profiter d'abris gratuits à 20mn à pied de la ville. 
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Du coup, hier, location d'une 'titauto" pour visiter un peu cette assez grande île, 5O km de long, 20 de large)
Tout d'abord quelques petits clichés de la vieille ville de Chios. Pittoresque: 
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L'ïle est très montagneuse (+de 1500m pour le point culminant)  et verte dans sa partie Sud où l'on cultive le "lantisque", un arbuste qui donne une résine qu'on appelle le "mastic" et qui sert à la fois de chewing gum local et de base à des cocktails alcoolisés.
On n'a pas essayé!

Voici la route qui mène au monastère de Néa Moni qui va vous confirmer mes dires: 
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Ce n'est pas tant le monastère lui-même qui nous a ému. C'est surtout le cadre et les ruines moyenâgeuses qui l'entoure. Atmosphère: 
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Chios-Vessa et Mesta

Ensuite, nous sommes allés visiter deux villages très attachants, Vessa, même pas noté dans le Guide Vert, et Mesta. Nous sommes tombés en pâmoison devant ces vieilles vieilles pierres, passages voutés, dédale de ruelles, puits de lumière. Cela valait bien un petit diaporama en haute qualité:

N'oubliez pas de le mettre en grand écran et en HQ. Prendre la plus haute résolution disponible. Ex: 480 ou 720 ou + en procédant comme dans l'exemple suivant
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Chios-Pyrgi

Enfin, sur le retour, nous avons fait une halte au village le plus connu de Chios: Pyrgi. Connu parce que ses maisons sont totalement recouvertes, et c'est unique en Grèce,  de motifs géométriques, comme çà: 
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J'ai regardé de près!
Ce n'est pas de la peinture!
C'est un enduit blanc, assez épais, qui est ensuite gratté pour laisser apparaître la pierre. Car, comme dans les autres villages, la plupart des maisons sont en pierre  : 
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Honnêtement, on aime mieux la pierre, nous!  Cela nous a même un peu oppressés la visite de Pyrgi.
Car, au bout d'un moment, t'as la tête qui tourne sans avoir bu d'ouzo, sous l'avalanche de rosaces, de frises, de motifs compliqués!

Et si, en plus, on met à sécher une couverture à motifs, 
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c'est "Maman, bobo têtête! " garanti! 
Même l'église est ainsi:
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Voilà! C'est fini pour Chios!
On vous laisse prendre votre cachet d'aspirine....

Denis est arrivé comme prévu, à 4heures du matin ! On a failli couler avec le zodiac qui s'est dégonflé.....

Il vient de se réveiller! 
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Denis la Malice

Que je présente un peu l'Artiste!

Denis et moi avons travaillé ensemble depuis 1983, dans une harmonie parfaite!
Bien avant la création de la compagnie Sortie de route. Que je sois sur le plateau ou à la mise en scène, nous fabriquions le spectacle, puis il créait ses lumières...et j'admirais toujours la justesse et la beauté de son travail.

C'est un formidable créateur/lumière! Souvent silencieux, son sens artistique ne se borne pas aux combinaisons de couleurs et de directions de lumière! Souvent, il m'arrivait de lui demander son avis sur tel ou tel point de  mise en scène et j'étais toujours attentif à ses réponses.
Nous avons passé des tas et des tas d'heures dans le camion qui nous emmenait  nos décors, à l'endroit où nous devions jouer.
J'ai passé des tonnes de soirées à ses cotés, en régie (je faisais le son) et sa façon de conduire le spectacle en lumière était particulièrement subtile et douce.

Quand à son humeur, toujours égale, elle participait grandement au fait que la compagnie  avait fort bonne réputation en tournée.

Bref, c'était une collaboration extrêmement fructueuse, un compagnon de route exemplaire et nos échanges, une source de plaisirs intenses!

Et, maintenant que nos routes professionnelles ne se croisent plus,  c'est un parfait invité: Gai, participatif, généreux, pas exigeant pour un rond....c'est un régal de l'avoir à bord.
Nous sommes décidément gâtés avec nos invités!

De plus, il s'est très bien tiré de l'exercice,parfois délicat,de la conduite de Troll ! Fin barreur , il à, pour l'instant, découvert et acquis les allures de près, mais gageons qu'il aura bientôt l'occasion de découvrir le largue et le vent arrière! Quoique, montant vers le Nord, on risque d'en bouffer, du près!

Denis, skipper débutant, mais doué :

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Heu-reux !
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Oinoussa : Marmaro

Nous avions donné rendez-vous à nos amis Hélène et François, accompagnés de leur adorable fille, Marion et de leur chien craquant, Slam, dans la baie de Marmaro, à l'Est de OINOUSSA.
Pour notre grande joie, ils sont arrivés à peine deux heures après nous:
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Leur magnifique First 42
Hélène
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François
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Marion
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Slam
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Slam et Thalio ont quatre points communs (au moins!) : Ce sont des mâles, ils s'en foutent, ils aiment nager, ils aiment les bâtons!

Du coup, la cohabitation entre les deux ne pose pas le moindre problème!

Nous avons passé trois jours délicieux, dans tous les sens du terme, sublime, en terre d'amitié avec cette belle équipe, dans un bien beau mouillage!
C'était si simple, si évident, si décontracté, si joyeux, si doux....On a même ressorti l'orgue de barbarie pour l'occasion.
Quelques photos en disent plus long que bien des mots. Ambiance: 
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Demain, nos sillages respectifs vont prendre des directions opposées: SINE QUA NONE  vers Chios et le sud (avec une sortie de l'eau à Samos pour des problèmes importants de joint Volvo)
et TROLL vers LESBOS et le Nord, pour visiter l'ïle et y retrouver...José!

Notre monde maritime est décidément tout petit!

Auparavant, ce petit cliché des trois hommes de la soirée, tout trois adeptes de la secte "QLSG" ("quéquette libre sous gandura! " )

Bienheureux soient les adeptes, forcément béats, de la QLSG :
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ce qui ne manque pas de stupéfier Marion:
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Vers Lesbos 

(ou Lesvos, vous y dites bien comme vous y voulez! )


La navigation fut mezzo-mezzo : 4 heures au moteur, 4 superbes heures à la voile!  La mer était gentille, le vent aussi!
Denis s'est éclaté à la barre et l'arrivée sur Ploméri était assez jolie:

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Plomari

Charmant petite ville ( la deuxième de Lesbos en nombre d'habitants), la port est bien grand et bien vide!
Tout seuls au port, alongside, on était bien tranquilles!
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A noter toutefois deux informations amusantes sur les autorités maritimes du lieu:

1/ Le capitaine du port, croyant très convaincu, va vous retenir environ 3/4 d'heure pour vous raconter la vie des saints locaux, illustré d'anecdotes récentes prouvant leur influence contemporaine,  et vous ordonner ( j'exagère à peine) de faire la visite des monastères de l'ïle! Usant, mais instructif et, au final, assez sympathique!
Attention, il est EXTREMEMENT pointilleux sur vous et vos éventuels passagers! Il est vrai que nous sommes très près des côtes turques et l'on sait qu'ils n'aiment pas du tout que l'on zigzague entre les deux cotes!

2/ Ici, apparement, si vous passez une nuit, vous en paierez deux! Car, la jeune fille nous a expliqué qu'il falliat compter en jour, et non pas en nuit! Soit, pour nous: Arrivée le jour J à 17heures, visite de l'ïle en voiture à J+, départ à 10heures à J+2 = 3 jours!

Donc, si vous arrivez, par exemple, à 20heures et que vous repartez le lendemain à 8heures, cela vous fera deux jours!

On n'a pas bien compris, mais comme c'était pas cher ( 5€ la nuit) et qu'on a pu faire le plein d'eau, on a pas cru bon de relever l'absurdité de la chose...

Quelques vues de l'endroit, bien sympa:

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Le lendemain, on a donc loué une voiture.
La aussi, surprise, c'est la plus chère (et la plus usagée) que l'on ait louée en Grèce: Affichée (panneau jaune"grand comme ça") à 22€, le prix est finalement 30€ pour 100km ou  45€ pour kilométrage illimité.
Bon, là aussi, pas bien grave, cela reste modique! C'est juste le "procédé d'appel" un poil trop "comme chez nous" qui m'a interpellé! ET surtout, ce n'est pas tellement  "grecque attitude". On a pris la formule 30€. Du coup, nous sommes restés dans le sud de l'île.

Très beau, très boisé, pas de touristes. On s'est régalés:

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Nous n'avons pas pu résister à cette couleur de l'eau! On a vite garé la voiture et on s'est baignés!
Malheureusement, la plage était envahie de touristes...

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Ensuite, on a commencé à monter vers le mont Olympe, point culminant de Lesvos (968mètres). Et plus on monte, plus c'est beau!

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Le mont Olympe

En voyant le mont Olympe, je l'ai immédiatement surnommé le "Puy de Dôme de Lesvos", en hommage à mon enfance et à mon club, l'ASM , qui, rappelons-le est enfin CHAMPIONNE DE FRANCE DE RUGBY!
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De là haut aussi, c'était beau:
LE point culminant
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Quand Aphrodite grimpe sur Olympe
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Au fond de la vallée Agiassos, où nous sommes descendus par des chemins forestiers
(en voiture, hein! faut pas déconner non plus!)
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Agiassos

Agiassos, encore un moment extrêmement agréable:
Thalio avait très soif!
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Ruelle
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Nous aussi on avait soif !
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La grand place et sa treille
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Et un dernier pano, en redescendant vers Plomari
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Ormos Mersinia

Après le plein d'eau, hier matin, on appareille et l'on passe une journée et une nuit formidable dans Ormos Mersinia
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La lumière et les fonds étaient véritablement splendides et le petit port absolument charmant. Denis a adoré, nous aussi! : 
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Nous avons été gentiment invités par Simonetta et Martin, couple Italo/germain (adorables et tout simple), à boire l'apéro et à déguster les olives qui poussent dans le jardin de la maison qu'ils ont eux-mêmes construite dans ce petit paradis: 
Aujourd'hui, nous sommes sur la cote Est de Lesvos, dans Ormos Mystenion, une petite baie au nord de Mythilini. (photo google earth)

Sympa, mais pas inoubliable :

Aspronisos ( l'île blanche")

A propos d'inoubliable, voici une magnifique escale, au nord Est de Lesvos, sur cette toute petite île déserte, nommée à juste tire Aspronisos ( l'île blanche").

2 jours de promenades et de baignades idylliques, résumées dans le diaporama "Haute définition" ci-dessous:

N'oubliez pas de le regarder, si vous avez une bonne connexion, en grand écran et en HD. Prendre la plus haute résolution disponible. Ex: 480 ou 720 ou + en procédant comme dans l'exemple suivant
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Nous avons eu bien du mal à nous arracher à ce coin de paradis! Mais enfin, il faut continuer notre route, jusqu'à Limnos, où Denis prendra l'avion de retour Mercredi Prochain!
La prochaine escale allait nous permettre de retrouver notre cher ami José! Cela nous a aidé à nous mettre en route.

Nous avons fait le tour de l'archipel de Toukmakia, dont fait partie Asproninos. C'était beau, sans vent, mais beau:

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Mithymna

La nav' fut sans histoire et sans vent, le long de la cote Nord de Lesvos.

Mais l'arrivée sur Mithymna valait bien ces 4 heures de moteur:

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Anak et José sont présents au rendez-vous. On est très vite allés boire un bon petit café à son bord et l'inviter sur le notre pour le dîner:

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Mithymna est une des villes les plus "balnéaires" que nous ayons fréquentés! Ce n'est pas un fait, mais une impression! Une grande usine transformée en hotel de luxe sur la plage, des boutiques pour touristes qui succèdent aux boutiques pour touristes dans ses ruelles sous treille...
Mais, très vite, on s'aperçoit que c'est superficiel et ne concerne que très peu de rues de la ville. Et l'on profite de la promenade qui mène au joli château qui surplombe la ville:

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A la redescente, on s'est arrêtés boire une mythos dans une jolie petite place! A peine assis, le patron nous gratifie d'un immense sourire et s'empare de mon appareil photo afin d'immortaliser notre présence dans son établissement et faire des photos de la place:


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Et le soir, notre José nous a rejoint pour regarder le soleil se coucher sur Anak et manger un morceau en aimable compagnie:


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C'était bon de le retrouver. Prochain RV du coté de l'automne....En attendant, le nuit est tombée sur Mithymna, embrasant la forteresse:

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Sigri

Dès le lendemain matin, 20 milles plus à l'Ouest, nous attendait Sigri. 20 milles tout à la voile, voilà qui fait du bien!

Sigri, c'est un bout du monde, un village qui s'étend sur un désert volcanique. Pas un arbre; et un paysage désolé et, par conséquent impressionnant:


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Un lieu probablement devenu soudainement infernal et cauchemardesque pour ce bateau perché sur un écueil ( depuis des années, mais on n'aime vraiment pas voir ça!)

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Sur cette photo, on "sent" bien l'origine très volcanique du lieu:
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Le "Kastro" lui-même n'y échappe pas :
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C'est aussi la région des "forêts pétrifiées", arbres canhès en pierre lors de l'enfouissement sous des mètres et des mètres de cendres volcaniques. C'est assez beau...et très difficle, pour moi en tout cas, à "rendre" en photo:


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Curieusement, Sigri la désolée, c'est aussi l'endroit où nous avons eu le plus de compagnons de voyage: rien moins que six bateaux au mouillage! Sans doute le passage au Sud du vent aura-t-il inspiré d'autres que nous de profiter de l'aubaine pour monter sur Limnos!

Ce que nous sommes en train de faire, au portant, avec 17 noeuds de vent, pendant que j'écris ces quelques lignes.


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Limnos-Moudros

50 milles plus au Nord nous attendait Limnos. 50 milles très agréable, nav' en très grande partie à la voile, au vent arrière.
Denis a barré Troll " aux ciseaux", et s'en est encore une fois tiré avec brio.

Et avec plaisir. On sent qu'il aime vraiment ça, la voile.
Une belle découverte pour lui, je crois.

Hélas, pour Denis et pour nous, Limnos, c'est aussi l'ïle où il allait nous quitter.
Auparavant, il aura connu les joies de l'appareillage d'urgence, à la tombée de la nuit!
J'y reviendrai.

En attendant, mouillage en baie de Moudros avec un coucher de soleil d'anthologie que je vous laisse déguster via ces quelques images:


N'oubliez pas de le regarder, si vous avez une bonne connexion, en grand écran et en HD. Mettre le son et Prendre la plus haute résolution disponible. Ex: 480 ou 720 ou + en procédant comme dans l'exemple suivant
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On s'est couché avec des étoiles plein les yeux...

Le lendemain, nous sommes allés au port de Moudros.
On s'est mis sur le quai Ouest.
On pensait louer une auto pour visiter l'ïle et emmener Denis à l'aéroport...Hélas, pas de location de voiture ici et le taxi pour l'aéroport est bien cher...

Du coup, comme un peu de vent est annoncé, on décide de passer la nuit, non sans avoir invité nos très sympathiques voisins anglais à boire l'apéro.

Mark et Lise naviguent avec leur 2 enfants, Rachel et Mattew, et Zander, leur labrador, à bord d'un très grand ketch américain (16mètres de marque Irwin)
Il ont pris deux années sabbatiques en famille sans avoir jamais pratiqué la voile auparavant.
La première nav' de Mark fut de traverser l'Atlantique avec son bateau..et trois équipiers canadiens, tout de même!
Depuis, ils sont descendus tout seuls depuis Cardiff vers le soleil... Chapeau bas les britons!


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Et c'est pendant l'apéro qu'un fort coup de vent  d'Ouest s'est levé!
Très très soudainement!

Je ne sais même pas si nous avons fini nos verres!
Nous sommes sortis!
Le clapot était intense en bout de quai. Un vrai maelström!
Un hollandais qui parlait Français et connaissait bien les lieux nous a conseillé de vivement quitter le quai et de trouver refuge à la marina à coté!
Branle-bas de combat à bord de Troll. On appareille !
Il n'y avait guère de place à la marina, encombrée de bateaux locaux de toute taille, comme souvent, mais nous avons fini par nous y glisser.


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De Moudros, nous ne vous dirons pas grand chose. Les coasts guards y sont très gentils, les gens aussi. Mais le village n'as pas d'intérêt particulier. Et la baignade loin d'être au niveau de nos précédentes ( eaux troubles)

Drossés par le vent d'ouest sur notre quai au fond de la marina, sans possibilité de nous en échapper, même en manoeuvrant sur nos gardes avant ou arrière, nous y sommes restés deux jours, un peu désolés pour notre Denis de finir ainsi le séjour.

Aussi, quand je me suis réveillé à 5 heures du matin et que j'ai constaté qu'il n'y avait pas encore de vent, j'ai décidé de traverser la baie pour rejoindre le village de Koutali, et de finir par un beau mouillage...et rapprocher ainsi Denis de l'Aéroport.
Françoise s'étant montrée enthousiaste à l'énoncé du projet, nous avons tiré Thalio de sa crise de stress, sans aucun doute provoquée par les angoisses de la veille!

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Et tiré Denis par les pieds afin qu'il se réveille ( il a le sommeil lourd, le garçon!)

Limnos-Koutali

Et on a levé l'ancre, enfin....quitté le quai! 

Le soleil se levait à peine
:
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Denis barrait, une dernière fois
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Limnos-Koutali

Oh, comme on a bien fait!
L'eau y était belle, l'endroit charmant et le mouillage très sur:

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On s'est reconstitués via un solide petit déjeuner
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:
:En admirant le paysage doré par le levant::
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Le temps s'est encore une fois détérioré et les nuages se sont amoncelés pour former un  orage magnifique...qui a fait le tour complet de la baie sans nous gratifier d'une seule goutte d'eau!

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Et puis, Denis a pris l'avion, nous laissant un peu orphelins, comme à chaque fois que l'un de nos invités nous quitte...

Mais, il reviendra. Et c'est tant mieux, parce que c'était un compagnon absolument parfait, pour nous et pour notre Thalio qui aura adoré jouer avec lui, dans l'eau et hors de l'eau!

L'avion est passé au-dessus de Troll....



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Myrina

Recommandé par l'ami José, une fois le temps remis au beau, nous nous sommes dirigés (au moteur, de bout en bout! ) vers Myrina, capitale de
l'ïle.

De son coté, Thalio nous boudait d'avoir laissé partir son pote Denis...

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En passant le long des côtes, cette île confirme l'adage local qui proclame: " Qui veut se pendre à Limnos échouera, car il n'y trouvera pas un arbre! "

C'est sans aucun doute excessif, car on y trouve plaines fertiles et bois de pins, mais, à bien regarder la côte, on y croit quand même un peu:
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L'arrivée sur la ville est jolie, même si, comme souvent, on peine à déceler de loin l'entrée du port !

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La fameuse citadelle génoise, elle, se voit de fort loin! Elle est très impressionnante, sur sa colline volcanique
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Pendant que Thalio achève sa bouderie, confortablement installé sur l'écoute de grand-voile, la tête posée sur son ballon préféré...
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...nous nous installons dans ce mouillage très sur, depuis la construction de la nouvelle digue, interdisant quasi toute houle de pénétrer à l'intérieur de la baie.

Bref, bien tranquilles, en compagnie de 4 autres bateaux (dont, au port, le ketch de nos petits camarades anglais rencontrés à Moudros)
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La ville est bien sympa, balnéaire mais calme. Sa visite est sans surprise mais charmante.
Le clou de l'endroit, c'est quand même la montée à la citadelle, dont voici quelques extraits en images, ,entrecoupés de quelques jolis panoramas qui récompensent les grimpeurs:
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Toute la visite se fera avec une petite chienne noire, tombée sous le charme de notre beau boxer. Il y a du reste, de magnifiques animaux dans la citadelle. J'ai eu la chance d'en choper deux ou trois:
Le p'tit couple!"
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daims
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Celui-ci a eu peur de "nos" chiens!
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Chèvre angora
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Voilà! Pas trop essoufflés?

A signaler également les rencontres d'André et de Dominique et Lily, tous suisses!
et tous bien sympas. Malheureusement, la seule photo que j'ai faite est floue de chez floue...trop d'ouzo, sans doute...



Nous avons renoncé à louer une auto ici because les sous-sous et que l'été est très loin d'être fini...puisqu'il vient à peine de commencer!
PROCHAINE ETAPE : L'île de Samothrace, mercredi?


A BIENTOT sur nos pages !
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