C'est dur, la rentrée! 


Vous le savez, sur ce site, on ne craint pas l'autodérision et on ne cache guère les avatars de nos périgrinations. Donc, puisque ça vous amuse...

Jeudi matin, aprés le tour des adieux sur le port, cap sur Cannes, tranquillement, où nous devons retrouver Olivier et Toto de l'écluse pour traverser vers la Corse.

Départ de Pin Rolland vers 12h. Vent très soutenu d'ouest, Grand largue vers Porquerolles, Troll, caréné de frais, file à plus de  7 noeuds en sortie de rade ! Je descends un court instant faire le point quand j'entends un frottement sur la coque.

Aussitôt je remonte et demande à Françoise ce que c'est mais elle n'a rien entendu!

Pourtant, la vitesse décroît: 7, 6 , 5 4, 3, 2....et Zéro! Zéro Noeud au largue par force 6, c'est moyen comme performance...En fait, grrrrrrrrrrrrr, on a accroché un casier invisible dont les deux bidons entourent affectueusement notre safran!

Et hop, nous enroulons le génois et réduisons la grand voile autant que faire se peut...Le titi bricole une lame au bout de la gaffe, se fout à la baille et tranche, avec difficulté, ce qui nous relie au fond! On repart avec les deux bidons épousant voluptueusement les formes élancées de notre safran, à la voile, évidemment, pas question  de mettre le moteur, desfois  qu'un bout de bout ne soit proche de l'hélice!

On va aller comme çà jusqu'a Porquerolles, traînant ces imbéciles de bidons qui nous privent d'au moins deux ou trois noeuds.

Arrivés au mouillage, retiti à la baille et libération de ces bidons honnis!

Puis, pour se reposer de nos émotions, car cela souffle encore avec beaucoup de vigueur, nuit au port.

Tout à coup, on entend : "ohé du Troll!"

Et on découvre sur le quai un monsieur que nous ne connaissons pas...mais qui a navigué aux Antilles avec les Carpriaux, les anciens propriétaires de notre bateau!
Ainsi avons nous fait brièvement connaissance avec Pierre ( et Josette qui n'était pas là!) qui naviguent à bord d'un Amel Sharki, au doux nom d'"Ille bleue"! (avec deux L!) 

Cavalière!


Ensuite, on lève l'ancre, 30 milles de bonheur, de vent modéré et de soleil, et l'on retrouve avec joie notre mouillage de Cavalière où nous pique-niquerons, en lézards sablonneux, avec Michel ( Honoré président de Sortie de Route) et sa femme Miko ! 

Saint Trospette!


Nuit suivante bien ventée dans la baie des Canebiers, près de Saint Tropez, que nous avons rejointe à pied, lors d'une longue et bien agréable ballade!

Tout cela nous emmène Lundi matin. Depuis 36 heures, Troll tire fort sur sa chaîne d'ancre, mais le vent s'étant un peu calmé, nous décidons de rejoindre Cannes sur le champ. 

Putain de câblot! 


Hélas, trois fois hélas, malgré moultes tentatives pour nous extirper de cet endroit, au demeurant charmant, notre Ancre Delta refuse obstinément de rejoindre son davier!

Elle est bloquée et bien bloquée, par 10 mètres de fond, dans un embrouillamini de filins, câbles et bouts, comme il traîne tant dans les mouillages fréquentés! Évidemment, il a fallu qu'elle dérape pile poil où il ne fallait pas!

Un plongeur viendra nous dégager le lendemain matin en moins de deux minutes...

Cap sur Cannes!

Saleté de Cannes! 


Cannes! Souvenirs du mois de Septembre...d'un grain de grêle exceptionnellement violent dans cet endroit où le vent est modéré la plupart du temps et où le soleil brille invariablement...sauf quand on y va!

On y est arrivé à nouveau sous la pluie et le vent! On y a rejoint notre chère cousine Nanette et revu Kingsun et Tak, deux copains de RFR avec qui je suis allé faire mumuse à grand Turismo 5, laissant Françoise et Nanette dire du mal des hommes en général et de moi en particulier....

De retour sur le bateau, Françoise m'annonce qu'il va falloir le déplacer puisqu'il se trouverait sur le chemin de la drague qui va passer le lendemain matin. Qu'importe, on va aller mouiller devant le "Martinez", on peut pas faire plus chic!!!!!

Plus chic, non, mais moins confortable non plus!

Le sadisme et le masochisme de l'humanité


On en fait pas plus tordu et sadique que l'humanité!

Regardez comment elle traite les bébés, par exemple:

Dès l'arrivée d'un nouveau-né, elle invente des instruments pour faire souffrir le rejeton!

En effet, sous le prétexte fallacieux que " ça endort bébé", l'homme a inventé le "BERCEAU", un truc abominable qui ondule d'un mouvement lancinant, de droite à gauche et de gauche à droite!

Et, sans aucun doute, traumatisé à vie par cette invention diabolique, l'homme, parvenu à l'âge adulte, achète des bateaux et mouille à Cannes,  pour retrouver, pour se punir dans un accés de masochisme,  cet agaçant balancement de la pré-enfance, atroce et sans fin: Le ROULIS!

Et devant le Martinez, un petit mètre de roulis a suffi à transformer notre nuit en cauchemar! Nous n'avons pas plus fermé l'oeil qu'après le visionnage de douze films d'horreur!

Mais on a bien rigolé quand même!

E l'on attend avec impatience nos deux compères de traversée, pour qu'ils fassent ballast, contrebalançant avec grâce les effets de la houle, coupant les bouts gênants avec les dents, pendant que nous prendrons un repos bien mérité!

A bientôt, depuis la Corse. 

De la pataugeoire...

Nous sommes jeudi après midi !
Nanette repart, tristesse de la laisser sur le quai; Olivier et Christophe arrivent, joie de les revoir! Leurs bagages "sentent" le large, sauf le Kyte-surf qu'Olivier compte bien utiliser du coté de Calvi...Car c'est sur Calvi que l'on a l'intention de mettre le cap! 108 milles....

Il ne fait pas bien beau, mais on va partir demain soir, vers 20 heures, comme prévu, si la météo le permet!

Sommes nous prêts? Avons nous pensé à tout! Troll est-il en condition? Serons à la hauteur? Bien sur que non, on a pas pensé à tout, car on ne sait pas assez ce qui nous attend!

A quelques heures du grand départ, je m'inquiète et me réjouis tout à la fois! Les pensées s'entremêlent, tourbillonnent....
Je sais dèjà que je suis bien heureux d'en être là et d'avoir deux équipiers ( plus que çà, en fait) chevronnés.

Christophe a déjà fait ce parcours, pas Olivier! Mais tout deux ont été formés aux Glénans et possèdent un bateau et l'expérience qui va avec! Cela augmente considérablement la compétence à bord!

En attendant, on va dormir au port, tranquilles.
Le lendemain, on se fait une bonne tranche de nav entre Cannes et Mandelieu la Napoule, histoire que les p'tits jeunes se mettent le Troll en main!

Ca va vite sous trinquette et  les sourires sont de sortie!

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Petite halte à Mandelieu pour manger et fatiguer le Thalio.

A table, on reste sobres, même pas un verre de vin!

On consulte une dernière fois la météo: Vent Ouest puis, Sud-Ouest, force 5 à 6. Du portant costaud donc, mais pas insurmontable...Pas d'avis de grand frais et de coup de vent....Allez, on y va!

Alors, vers 20heures, au soleil couchant, on appareille.


Vers le large! 

...au grand bain!

C'est parti! Très vite, on constate que la mer est forte. Passé les îles de Lérins, le vent est soutenu et il ne fait pas chaud! Je suis émerveillé par ce jour qui se couche et par la vitesse de Troll sous grand voile arisée et trinquette!
Il passe aussi avec aisance dans ces vagues déjà impressionnantes !

Très vite, Olivier est malade! Boarf, c'est presque une tradition sur Troll de vomir tout son quatre heure, même si on l'a pris à 19!

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Vous voyez cette position avachie et ce teint exangue?
Et bien, il sera statufié dans cette position 17 heures sur les 18 que durera cette traversée!

Comme il commence à faire vraiment froid, Françoise nous  fait un bon café! ( Chantez avec nous: Françoise sait faire un bon café, Françoise sait faire un bon café....tra la la la !)

Hélas, le bateau bouge énormément et la bichette va , pour la première fois depuis que nous naviguons ensemble, connaître les affres du mal de mer!

Et elle non plus ne s'en remettra guère tout en gardant sa bonne humeur permanente, excepté dans les rejets, de nourriture d'abord, puis de bile, puis de...rien! 
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Comment vous décrire l'environnement autour du bateau, puisque les photos n'y parviennent pas!

Disons que nous sommes à la surface de votre baignoire dans laquelle vous agitez frénétiquement un manche à balai pour que ça déborde! Et ça marche!

Les vagues atteignent 6 à 8 mètres de haut, le vent, infatigable, souffle ses 30, puis 35, puis 40 noeuds!
C'est dantesque, magnifique, éreintant et vrai!
Le bruit aussi est intense!

Quand à Troll, il sera rapidement qualifié par Christophe de très bon bateau, Transperçant les vagues sans taper, tenant vaillamment son cap sans vice et, pour parachever l'ensemble, capable d'une très bonne vitesse!

La fameuse trinquette, coupée chez Delta-voiles, se révèle impeccable pour ces conditions. Du reste, elle va bientôt propulser seule le bateau car on finit par effacer totalement la grand-voile!
Le pilote automatique, un Autolhem ST 7000, remplit, de son coté, parfaitement son office!

Bien sur, il faut un peu zigzaguer entre les traces de vomi dans le cockpit, parce que Christophe, tourneboulé par des relents de gasoil, y va aussi de sa participation au concours de " c'est moi qu'aura le ventre le plus vide, na!" Mais il n'arrivera que troisième, loin derrière Françoise, incontestable médaille d'or, serrée toutefois de près par Olivier. Au bout du compte, je serais le seul à retenir ma nourriture à l'intérieur! Que voulez vous! J'aime bien ça, moi , manger!
Alors que vomir, j'aime pas!

Pendant la majeure partie de la nuit, Christophe, son calme son expérience et moi allons ainsi nous tenir compagnie, harnachés et sanglés dans le cockpit, avec Françoise en haut des marches et Olivier à sa place, avec Thalio contre lui!

De temps en temps, l'un  ou l'autre ira s'allonger dans la cabine boy, seule praticable avec la gîte que nous donne cet interminable bord de largue.

Une fois seulement,Olivier devra assurer une heure de veille, malgré son état ! Et quand il me réveillera pour que je le relaie, on a frisé le drame!

Alors que je montais les marches de la descente, une vague monstrueuse a couché le bateau, me projetant dans la cuisine avec une force inouïe! J'ai instantanément compris que j'allais me faire mal...j'ai hurlé quand mon poignet et mes cotes sont entrés en contact avec le vernis tout neuf de la cuisine! Christophe s'est levé comme une balle de fusil, croyant que j'étais passé par-dessus bord! Mais non, j'étais juste affalé sur le plancher, le souffle coupé! Heureusement, même si une semaine après j'ai toujours tout le torse douloureux, rien de cassé ! Ouf, le voyage aurait pu s'arrêter là!

Plus tard, le jour se lève, c'est incroyable beau et toujours très violent! Les antalgiques me permettent d'en profiter à peu près normalement.

Tenez, profitez en aussi avec cette petite vidéo : 
la traversée

Calvi si? Calvi non! 

Quand la Corse se pointe devant notre étrave, Françoise et moi sommes comme des gosses ! Ca y est, on a traversé! On est à 10 milles à peine de Calvi!  C'est bôôôô! 
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Hélas, le vent a tourné Sud-Est et Calvi sera difficile à atteindre!

Toto nous décide à rallonger la route de 30 milles et d'aller 15° plus au nord, à Saint-Florent, excellemment abrité du mistral.

Nous changeons donc de cap, à bientôt Calvi!

Le vent forcit encore! 40, puis 45  noeuds! Les vagues déferlent et passe parfois par-dessus Troll!  Le pilote automatique décroche plusieurs fois et supplie qu'on l'aide! Toto va barrer pendant trois heures de rang! Quelle bonne idée on a eu de l'emmener! Je le relaierai à la barre, écoutant attentivement ses conseils et je peux vous dire que, dans ces conditions, la voile, c'est vraiment du sport...et de la jouissance!
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AU BUT! 


Nous toucherons au bout à 15h30. Le voyage aura duré 18 heures, Sur une longueur de 125 milles , à une moyenne de 6,8 noeuds ! Je n'aurais jamais cru que nous pouvions aller si vite!

On a jeté l'ancre dans l'anse de Fiume-Santu L'eau est limpide et calme. Et le vent....passe ailleurs! L'heure est au repos!


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Quand à Thalio, notre si valeureux, si tendre, si calme toutou, qui n'a pas protesté une seule seconde pendant le voyage, il va enfin pouvoir lever la patte!

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FIUME SANTU

C'est le nom du mouillage où nous avons repris des forces...A moins de deux milles de Saint-Florent, abrité de la houle d'Ouest, on vous le recommande! 
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...où Olivier, nettement plus coloré, va plonger pour débarrasser l'hélice du bout du Zodiac, emmêlé dedans ! On devait le ranger avant de partir de Cannes, et puis.....on a oublié! Quel crétin je suis!

Comme quoi, l'Olive, il a bien fait d'emmener son matos de Kyte, finalement! Il va faire ça en moins de 2 mn chrono! 
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Le lendemain, ballade à la voile, par un termps plus clément. On a laissé la barre à Olivier, qui s'est vengé de la traversée en barrant avec talent notre Troll. 
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Olivier barrait tellement bien que Christophe en était tout fâché: 
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C'est pour rire bien sur, mais je vous jure que ça faisait du bien cette petite ballade tranquille dans la baie de St-Florent après la bataille de la veille!

Et puis, Olivier nous quittait le lendemain matin, à l'aube....Merci Olivier reviens-nous vite, avec la famille à bord de ONVAHOU, ta luge de 12 mètres!

Allez, une petite vue de St-Florent sous le soleil: 
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EN VOITURE, Simone! 

Les deux jours suivants, mouillés devant le port ( attention ça roule velu, on déconseille!), avec le Toto, la Fouèse et le Thalio, on a loué une voiture pour explorer les environs. Même si le temps n'était pas avec nous et si, du coup, la lumière nous faisait défaut, voici quelques échantillons de la ballade. 

Le désert des Agriates

C'est réputé et c'est normal, parce que c'est beau....et désertique! 
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pas si désert, y'a des touristes: 
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et des zolies fleurs...
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Nos photos sont impuissantes à rendre la majesté du lieu qui vaut à lui seul le détour. 
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LA RESTONICA

Ensuite, direction Corte et montée à La Restonica, à 1500 mètres d'altitude...Grandiose, époustouflant magique, magifique...les mots me manquent....et la lumière aussi, pour les photos!

Allez, montez donc là-haut avec nous :
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Même lui se faisait beau, pour être à la hauteur du lieu: 
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Bon, j'arrête sinon, il va y avoir 150 000 photos sur le site....
Oh et puis,tant pis, je continue: 
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Et puis, on est arrivé au sommet! Y'avait de la neige!
Certaine en était toute fofolle!
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Ah les enfants, dès qu'il ya de la neige, on peut pas les tenir...

La preuve qu'on y était! 
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Le lendemain aussi la ballade était belle, dans l'arrière-pays de Saint_Florent, mais là j'arrête vraiment, sinon...

....


Bon encore une ou deux, mais c'est tout! 
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Cliquez pour agrandir l'imageOn voyait Troll, de très loin!

C'est le point blanc, dans la baie! (vous le voyez pas, mais moi, je sais qu'il y est!)

Cap Corse...

En route vers Bastia, où Toto doit prendre le ferry pour rentrer à son tour sur le continent, on quitte Saint-Florent et on passe le fameux cap Corse, bien calme ce jour-là!
A la voile d'abord...
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Avec Françoise à la barre, un bon moment ( et heureuse d'y être!) 
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Macinaggio !

Et puis au moteur, parce que ça se calme encore plus...et là:

J'entend un "tic-tic-tic" léger mais présent. Je descend aussitôt voir et...constate qu'il n'y a plus d'eau dans le joint tournant et que donc, la bague hydrolube ne laisse plus passer l'eau et n'est plus lubrifiée.

Je passe rapidement sur la chose technique, mais, pour vous dire, c'est emmerdant! on fait escale, courte, à Macinaggio!
Ici, grâce à la rencontre avec Dany et Vincent et le pret par ceux-ci d'une combinaison, Toto a pu faire son baptême de plongée bouteille, histoire d'aller voir ce qui se passe par là-dessous! Autant vous le dire tout de suite, cela ne servira à rien...

Enfin, si! A ce que Toto fasse le malin en tenue de phoque: 
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BASTIA

Grand merci Toto, en tout cas, d'avoir essayé! Devant le prix de la sortie de l'eau au port de Massinaggio, on décide, après une nuit dans ce mouillage TRES houleux, de faire route jusqu'à Bastia. Toto pourra y prendre son ferry et nous, réparer.

Navigation au près, vent 4/5 de sud Est, mer hachée...long et désagréable parcours, mais arrivée à Bastia avant la nuit! 
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Très très belle Bastia, dévoilée lors d'une grande ballade dans ses ruelles, avant le départ de Christophe. 
Malheureusement, temps toujours gris, mauvais pour les photos...
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Et puis, le soir, Toto nous dit au revoir....
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A bientôt, Christophe! Ton aide , ta compétence et ta gentillesse nous furent fort précieuses! Souhaitons que très vite on puisse naviguer bord à bord avec Cavaldo....

REPARATION! 

L'acceuil à Bastia ( comme à Saint-Florent, du reste!) de la capitainerie aux commerçants est excellent!

Les corses sont adorables et sortir le bateau un jeu d'enfant grâce à l'aide d'un jeune pêcheur, Sébastien et son acolyte, Aurélien. La prudhommie des pêcheurs de Bastia, nous en ayant donné l'autorisation, notre bateau se retrouve sur le slip des pêcheurs .

Pendant deux jours, on va essayer de prendre conseil, de réparer.

Résumé technique: (Rendez vous à la prochaine photo pour ceux que ça enquiquinent!)

Donc, n'y a plus d'eau dans le soufflet de mon joint tournant! Remarquez bien que cela vaut mieux que d'avoir une fuite!

Toutefois, l'arbre tourne à la main, ce qui laisse à penser que la bague hydrolube est en bon état! Une plongée sur la sotie d'arbre ne laisse apparaitre aucun défaut ( pas de ficelle, de fil, de plastique n'obstrue l'entrée.... )

Il faut donc démonter et déboucher les cannelures de la bague hydrolube, voir la changer, puisque j'en ai une de rechange à bord ! . L'hélice a un peu résisté mais elle est venue.

Hélas, trois fois hélas, aprés avoir libéré l'arbre d'hélice du tourteau, je me suis aperçu que libérer l'arbre signifie la dépose complète du safran et de la fausse quille qui le porte.
De plus, l'étambot est assez long, et je n'ai pas trouvé le moyen de pousser la bague vers l'extérieur.
J'ai donc décidé de juste la nettoyer puisque qu'elle ne présente aucun jeu.

C'est quand même assez étrange que pour changer LA pièce d'usure qui protège la bonne rotation de l'arbre, et qui coûte deux balles, il faille se livrer à des démontages aussi importants!

J'ai appelé Bénéteau. Ils sont très sympas et m'ont confirmé que l'on NE PEUT PAS sortir l'arbre d'un évasion 37 sans, soit sortir le moteur, soit meuler l'aileron de safran! Dingue!

Un mécanicien de Bastia (Louis, adorable de patience et de gentillesse !) m'a donné une solution. Je vous la livre, ça peut toujours servir:

1/ -Sectionner l'arbre d'hélice à l'intérieur à une quinzaine de centimètres de l'étambot.
  • Le raccorder avec un mors (un mini-tourteau en quelque sorte)

On se retrouve donc avec deux demi arbres.

Puis 2/ Quand on veut changer la bague hydrolube:

  • Démonter l'hélice.
  • Desserrer le tourteau.
  • Reculer l'arbre jusqu'au safran
  • Enlever le mors.
  • Enlever la partie supérieure de l'arbre.(du tourteau au mors)
  • Rentrer la partie inférieure jusqu'à dégager la bague hydrolube.

et changer la bague.

Bien sur, ça fait peur de sectionner son arbre, mais comme cela deux demi-arbres très court, il ne devrait pas y avoir de problème. Et surtout, c'est mieux que de meuler l'aileron ou de sortir le moteur, non.

Il m'a donné aussi la petite barre inox pour déboucher à nouveau au besoin, et une corde de piano pour cisailler la bague hydrolube, une autre solution pour la sortir étant de la détruire….

Finalement, Hier matin, on a remis à l'eau et l'eau est rentrée à nouveau.
Reste qu'il faudra bien la changer un de ces quatre, cette bague !

IL FAIT BEAU! 

Un mistral de 55 noeuds ayant balayé le port toute la journée d'hier, aujourd'hui, il fait beau!
Lessive, repos et préparatifs de redépart sont au programme! A priori, demain soir, nous serons du coté de Taverna.

Je vous laisse sur ces photos de ce retour du beau temps! 
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Quand à Thalio, il semblerait que l'eau des fontaines de Bastia...
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...piquerait un poil la langue !
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Au revoir Bastia! 

Le vent a finit par se calmer. Mais, décision est prise de se reposer 24 heures avant de reprendre la route. Il faut dire que je souffre énormément du cou. Du reste, les cotes et surtout le cou me faisaient si mal que je suis retourné voir un chiropracteur qui n'a pu me faire grand chose. J'étais " intouchable"!

A signaler, si vous allez à Bastia: Ne pas oublier de rendre visite au bouquiniste du coin: " la bouquinerie des jardins", rue des jardins. Le lieu est magnifique et voûté, le choix incroyable et le maître des lieux...adorable! Il m'a même filé du "TOPALGIC", pour tenter de me soulager! Pas mal ce truc, mais il ne faut pas en abuser ( c'est un dérivé de la morphine!)

Et Vendredi matin: Au revoir Bastia!
Et merci à Michel de la capitainerie,
à Louis le mécano, qui nous a donné un fier coup de main,
à Sébastien et Aurélien, les pêcheurs qui nous ont aidés aussi,
à la prudhommie des pêcheurs qui nous a accepté sur son slip....

Au revoir Bastia l'accueillante, la gentille, la pentue, la jolie!

Et re-bonjour la mer! 
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Taverna! 

23 milles vers le sud, vent faible de sud-est, 7 heures de nav dont 5 au moteur, mal de cou épouvantable.... nous décidons de faire escale à Taverna, petit port "au milieu de nulle part" de la Costa Verde!

C'est tranquille comme c'est pas permis, l'accueil au ponton toujours aussi agréable, le prix modique (18€ la nuit en cette basse saison pour Troll! Comme à Bastia, du reste!)

On nous a tant dit que la côte entre Bastia et Porto-Vecchio était sans intérêt que nous trouvons cet endroit tout à fait charmant! 
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Quand à Thalio, c'est "l'éclate dans la posidonie sèchée"! 
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En plus de trouver l'endroit charmant, on y a également rencontré des gens adorables, saisissant vos amarres avec le sourire à l'arrivée, proposant d'emmener Françoise au village d'à coté en voiture pour faire des courses, nous invitant à Berlin pour cet hiver. Ce sont Nina et Dietrich qui vivent (6 mois l'an) à bord d'un 12mètes alu. 
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Puis, Jean-Yves et Eliane, qui, comme nous, ont tout vendu pour partir à bord de leur Oceanis 395:
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Ils vont faire un peu le même parcours que nous, un epu plus tard que nous....Au plaisir de vous retrouver au mouillage!

A signaler la première baignade de l'année pour Françoise, dans une eau à 15°! Elle m'a étonné sur ce coup-là, la gamine! 

Solenzara!

Dimanche, profitant de l'annonce d'un vent de Nord-Est é à 3,  nous avons mis le cap sur Solenzara, 35 milles plus au sud!


Belle nav', ma foi, que nous avons toutefois finie au moteur...
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Bon, pas bien folichon, Solenzara...mais bon, pas grave! 

Aie !!!!

En revanche, quel calvaire pour mon cou! D'avoir, sans en avoir conscience, compensé le roulis tout au long de la route, m'a occasionné des douleurs insupportables!

La nuit suivante fut un véritable chemin de croix...

Du coup, hier, j'ai visité:
  • le seul médecin de Solenzara!
  • l'unique pharmacie de Solenzara!
  • le seul kiné de Solenzara!

et, pschitt!  comment disais notre, finalement regretté, ex-président, adieu la douleur! Enfin, presque!

Esthétiquement, c'est pas çà....



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...mais, la nuit dernière, on a dormi 11 heures!

On reste deux trois jours afin que le kiné efface définitivement ces damnées contractures musculaires....



A bientôt! 
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Si vous désirez contacter l'auteur:  thierry@lepetitmondedetroll.fr