Hélène et Jean-Pierre

30 Avril : ( oui, ça va, je le sais bien qu'on est en Mai ! M'en fous, j-e fais ce que je veux, combien de fois faudra-t-il que je vous le dise ! Vous n'allez quand même pas me mettre de travers de bon matin, non? De toute façon, c'est déjà fait! je suis de travers!) )
Arrivée, attendue, souhaitée de nos chers amis Hélène et Jean-Pierre, rencontrés l'an dernier à Pythagorion et revus, avec joie, ô combien,  lors de la crise d'arthrite de Thalio fin Février.
Hélène et jean-Pierre ont un OVNI 37 de 23 ans. Et quand un OVNI rencontre un autre OVNI, qu'est cequ'y s'raconte? Des histoires d'extra-terrestres, sans doute:

Pardon pour la qualité des photos de cette Mise à jour ! Je n'ai pas vu que mon cher Nikon était accidentellement en manuel ! Bilan : TOUTES mes photos depuis 3 jours sont pourries, moches, dégueulasses! C'est pour ça, notamment, que je suis de travers!)

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Après la joie des retrouvailles, ô combien chaleureuses, en avant pour une nouvelle entrave à mon régime, régulièrement, trahi, floué, abandonné et anéanti, ces temps-ci :

Et ça continue à parler les petits hommes verts!


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Salut les Jad, bonjour la chora?

1er mai: Bon ben voilà! A y est ! c'est bon là, c'est mai, je peux continuer? ( je suis toujours de travers, les photos sont toujours pourries, mon régime avorté, et je ne hais plus seulement Jean-François Copé et Nadine Morano, mais également la terre entière . y compris vous, du coup! )

Après une dernière collation commune, les Jad partent vers Ios pendant que le reste de la troupe monte à la Chora!
Elle est super-belle !
J'ai fait plein de belles photos...
....toutes moches ! Heureusement que nos chers potes de Nice avaient pris leur appareil-photo:
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Super-ballade. A signaler que le bus montant à la chora n'ayant..que nous comme passagers, il fut remplacer par une vieille Golf ! On adore la Grèce. 

Eugénia et Anthonis

Ils ont la trentaine. ils sont amoureux. ils sont beaux.
Nous les avons rencontrés sur la plage avec les Jad. Ensemble, nous les avons aidés à mettre leur barque à l'eau. 5mn plus tard, ils étaient de retour avec des verres de Tsipuro. (Au soleil, ça tape le tsipuro!). 
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On leur avait dit de passer sur le bateau quand ils voulaient.

Ils n'avaient pas osé !

Et puis, on les a recroisé en promenant le Thalio. Eugénia a dit à Françoise qu'elle adorait sa couleur de cheveux. Aussitôt, on les a entraînés sur Troll  afin de leur donner un paquet de henné avec le mode d'emploi.
Et puis, on a discuté, d'eux, de voyage, de la Grèce...

C'était doux comme tout. Ils habitent Athènes. Ils sont dans la galère. Elle a fini ses études. Mais n'a pas de travail. Elle rêve d'avoir une ferme et des animaux.
Lui fait des études d'artiste peintre. ce qu'il fait est magnifique ( http://skampavirias.deviantart.com/art/Sikinos-the-north-side-358174030 ). Il rêve de trouver " sa manière" et d'aller en France au Louvre et au musée d'Orsa voir les toiles de Monet...

Ils ne savent pas ce qu'ils vont devenir. Ils voudraient bien avoir des enfants mais : " Ce n'est pas la peine d'en parler. C'est juste impossible! Nous n'arrivons déjà pas à savoir ce que nous allons devenir! Alors, avoir un appart à nous, des enfants...même pas en rêve !"
Et ça fait mal d'entendre ça. Ils ne veulent pas émigrer. ils pensent qu'ils vont devoir rester sur Sikinos, avec leurs parents. Bien sûr, vu de chez nous, vivre sur une île que l'on vous décrit comme paradisiaque, y'a pire!
Mais ne pas être en mesure de vivre SA vie, c'est une injuste punition pour la jeunesse grecque qui n'est pour rien, absolument pour rien dans cette saloperie de crise financière.
Ils sont les cobayes d'un banc d'essai international et ultra-libéral. Notre tour viendra.
On espère qu'ils répondront à notre invitation de venir passer quelques jours avec nous dans l'été. 

Ios

2 mai : Nous avons, bien à regret, quitté Sikinos, où nous avons de peu loupé les deux couples français (ils se reconnaîtront!), croisés ici-même il y a 4 ans, et qui, depuis, sont d'une fidélité internet remarquable.
Cap sur Ios. Navigation difficile, mer et vent dans la tronche. Alizé s'en est beaucoup mieux sorti que nous : 
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Ils sont arrivés une bonne demi-heure avant nous...et on a retrouvé les Jad, qui, aussitôt, avec leur légendaire gentillesse, nous ont invités à manger à leur bord! Ils avaient faim mais nous avaient attendus quand même. 
La chora

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Troll, tranquille au quai

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Bizarre de se retrouver là juste après Sikinos : L'une est si calme, si authentique...Envie de rester là..
L'autre pleine de boutiques, des commerçants indifférents à votre présence, le business.
Du coup, on va vite visiter la chora ( très très belle) et puis, on partira avec Alizé vers Santorin...
Y'aura du business aussi là-bas, n'en doutons pas :

:Ballade à la chora::
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Vers Santorin

3Mai: Nous avons quitté Ios, après avoir salué nos amis Lulu, Philippe et Scuba.

Le vent nous a lâché au bout d'une heure. Cela  m'aura au moins permis de finir cette mise à jour. Tout à l'heure, Santorin.
Je vais "tâcher moyen" d'y prendre deux ou trois photos....ou quatre...ou, plus probablement, mille !

A Santorin

3Mai: Si la navigation n'a pas été de toute première bourre, en revanche l'arrivée, puis le mouillage, à Santorin furent, en tout point, une manière de perfection.

Santorin : Depuis 5 ans en Grèce, nous repoussions le rendez-vous ! la faute à tant de copains en revenant l'été et nous disant : " N'y allez pas! C'est blindé de monde! C'est surfait, bruyant! On s'y bouscule pire que dans le métro aux heures de pointes. Vous connaissant, ça va pas vous plaire. Vous allez être déçus!"

Ajoutez à cela que le volcan effondré est si profond qu'il est quasi impossible d'y mouiller, que le petit port, au pied de Thira est inabordable, que les vents peuvent vous empêcher d'en repartir...
Même nos amis de Jad, fraîchement quittés à Ios, nous ont dit de ne pas y aller...ou alors en ferry!

Bref, on s'attendait au pire!

Ce fut le meilleur !

Témoin ces quelques clichés immortalisant l'incroyable décor de la baignade commune, peu après notre arrivée: 
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Une fois baigné, séché, j'ai pris tellement de photos que je ne pouvais pas résumer les 3 jours que nous venons d'y passer autrement que par deux diaporamas:

Le premier est consacré à notre arrivée sur l'île, à notre mouillage tellement facile au pied de Oïa (6 ou 7 bouées disponibles et gratuites), puis à notre montée à Oïa par le sentier qui fut, il y a deux ans, le théâtre d'un drame, puisque, lors d'un effondrement, un touriste sur un âne furent emportés par les rochers.
Cela ne nous a pas découragés et, si, comme l'aurait dit Raffarin " plus la pente est raide, plus le chemin est dur! ", si les marches sont encombrées de pierres et de gravier, il reste praticable. Du reste, ils sont en train de le préparer pour la saison. Edit du 7 mai: Il est à nouveau ouvert et clean

Place aux images (musique estonienne Arvö Pârt )

Santorin-Oïa from Les Trolliens voil'yageurs


Ce qui est sûr, c'est que, si le panorama depuis le village est époustouflant,  l'arrivée dans la première rue, celle qui longe le précipice est assez contrastée :
C'est une rivière humaine, cosmopolite, bigarée, "Nikonnifiée"' (nous aussi!) qui chemine entre les boutiques. Tout est si blanc, si apprêté! Il faut croire que les bipèdes seraient plus enclins à regarder les vitrines que l'incroyable vue plongeante sur la caldéra.
Pour profiter de la beauté du lieu, il faut s'obliger à regarder en bas, au risque de se faire piétiner par le contenu des dizaines d'autobus qui font la navette entre Thira et Oïa...ou rester au mouillage !
Nous préférons mille fois le charme de la chora de Sikinos, déserte, authentique, à cette débauche de magasins et de promeneurs!
Au village, les copains avaient tous raison : ce n'est définitivement pas notre came! Et l'on est que début mai ! J'imagine le mois d'Août ici ! A vous dégoûter du voyage pour le restant de vos jours!

Ajoutez à cela les prix et l'accueil très moyen des commerçants. Clairement, on est pas en Grèce ici: On est à "tourist'city" et ça change tout!

Heureusement, des petites rencontres, comme celle de Lou-Jane et Mark, délicieux jeunes sud-africains en ballade en Europe, nous ont réconciliés avec le moment. Il faut dire qu'on les a méchamment fait baver avec nos bateaux tout en bas! 
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Inutile de vous dire que le repas à la taverna, pourtant choisie pour la modestie de son apparence (on fêtait l'anniversaire des 30ans de notre premier bisou, avec Françoise) , fut le plus mauvais et le plus cher de nos repas grecs!

Mais, rien n'aurait pu entamer notre bonne humeur tant le spectacle ici est fabuleux. on est redescendu à la nuit noire, et même là c'était beau
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Troll autour de la caldéra

Revenus de chez Alizé à 0h45, inutile de vous dire que je n'ai pas eu le courage !

Allez, au boulot!

4 mai : On décide d'embarquer Hélène et Jean-Pierre pour faire le tour de la caldéra (13 milles). Il n'y a aucun vent, mais le spectacle est grandiose :

Autour de la Caldéra from Les Trolliens voil'yageurs



Pendant 1/2 heure, toutefois, un très léger zéphir nous permet de naviguer sous voiles dans Santorin, et, accessoirement, à Hélène et Jean-Pierre, de toucher la barre de Troll (sans sentir grand chose, voire rien du tout avec 3 noeuds de vent!) et de rejoindre le cercle fermé de ceux qui
Accueil
C'est tout pour l'instant! On est attendus sur Alizé !
J'essaye de finir la mise à jour avant d'aller me coucher....si j'ai le courage! 
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6 mai : La nuit dernière, pour Pâques, nous avons eu droit à un (petit) feu d'artifice. L'occasiond e faire quelques (mauvaises) photos: 
Comme suspendue dans le ciel noir

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Adieu la Belle, au revoir les amis

7 mai : Nous allons partir pour Anafi. Alizé nous précède d'un heure, mais eux vont sur Amorgos.
C'est donc, avec regret, mais beaucoup de joie de ces quelques jours passés ensemble, que nous nous faisons, au petit matin des signes d'amitié: 
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Ce n'est pas simplement à cause du paysage ô combien grandiose que ce début mai restera dans nos mémoires. Etre aussi bien accompagnés dans la découverte de belles choses est un privilège rare. Mille mercis, chers amis, de ce bout de route enchantée.

Et puis, c'est notre tour de quitter ce mouillage enchanteur.
Un dernier panoramique d'ormos Ammoudia sous le soleil levant...
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Anafi

...et c'est parti pour 25 milles, d'abord très durs ( pas de vent et grosse houle) puis, bien sympas.
En revanche ( Signomi Eugénia!), Anafi  nous "anafait" une impression mitigée.

Peut-être est-ce le fait d'arriver de Santorin l'incomparable qui nous fait cet effet, mais le port où nous mouillons nous parait triste. La centrale électrique est là, au milieu des quelques maisons. 
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La quasi absence de soleil y est sans doute aussi pour quelque chose.
Tout est fermé. Il n'y a aucune possibilité de monter à la chora, pourtant bien attirante.
A noter cette surprenante conversation avec la patronne de la taverna locale, pas encore ouverte à la clientèle:

Elle : Vous avez des enfants?
Nous: Non. Un chien. Et vous?
Elle : Non plus. Et plus de mari non plus. J'ai divorcé. Mon mari n'était pas un homme bien. Les maris grecs ne sont pas des hommes bien. Ils nous veulent pour le lit, uniquement pour le lit. Nous sommes leur jouet. Pour le reste, ils ne sont jamais là.


Quand on connaît la pudeur des grecs en général, une telle déclaration nous a laissé pantois.

La soirée et la nuit ont été perturbées par un roulis persistant, mais, heureusement, pas trop prononcé. 

Vers Astipaléa

8 mai. on s'est levés très tôt : 5h 30, pour pouvoir profiter du 5 d'ouest annoncé.
Crotte de bique. Il fait gris et y'a pas un pet de vent ! C'était bien la peine!

On part au moteur le long d'Anafi...

Une pensée pour les courageux bâtisseurs de ce monastère un poil perché :

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Moralité:
On est quand même mieux en compagnie d'amis formidables, à Santorin, sous le soleil et la brise rafraîchissante, à manger et boire à profusion des mets délicats et des breuvages odorants,  que tout seuls, à se cailler les meules sans vent sous un ciel couleur de plomb, à bouffer de la salade sans sauce  avec un verre d'eau ! 

On aurait du les kidnapper.

Prochaine étape : Astipaléa. Y'a un peu de vent. on est sous voiles


Et un gros coup de S.T.R.E.S.S., un !
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Astipaléa

8 mai : Nous sommes venus à Astipaléa il y a (déjà) trois ans, quasiment jour pour jour. Il faisait gris.
Et ben, bis repetitae! Il fait tout gris! On a même eu de la pluie dans l'aprem.
Au début, on s'est mis au grand quai, en dehors du port. C'est ici que l'on a retrouvé le soleil en fin de journée:
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A signaler, un gros trawler suisse. Je me suis dépêché d'aller lui prendre les amarres, dans le port. L'équipier, en me passant l'aussière me l'a foutue en pleine figure ! Croyez vous qu'il s'excusât? Que nenni. Je suppose que ça devait être de ma faute....
Dommage, car ce trawler portait un nom que l'on affectionne particulièrement. Oui, le même que nous. Baste. Il ne l'a pas fait exprés....

9 mai : On a profité des départs de la matinée pour aller prendre LA meilleure place de ce joli petit port, très abrité, complètement cassé il y a trois ans, mais bien réparé depuis: 
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Il ne manque que l'électricité et l'eau, mais ça va venir.

Grosse séance de baignade à la plage et rencontre avec un animal...absolument incroyable : 
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On a même eu un peu les jetons, parce qu'au début, on ne savait pas trop ce que c'était. Et puis, il s'est montré davantage: 
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Ouf! Ce n'était que Thalio en pleine séance d'apnée !
Faut comprendre ! Son caillou préféré était par un mètre-vingt de fond ! Quand on a la patte courteaude, pas le choix, faut plonger !

Le temps de se remettre de notre frayeur, on a regardé le soleil décliner sur la chora:
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10 mai : On a loué une auto, histoire d'aller un peu partout dans cette île découpée comme un papillon ( d'où son nom) 
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La suite en images! Beaucoup d'images même ! La faute à l'incommensurable flemme de faire un diaporama!
Et pis, si vous n'aimez pas ça, vous pouvez toujours retourner voir les conneries du petit écran ! Remarque, là-bas aussi, c'est plein d'images !

bon, allez hop: 
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Ca va? Pas trop gavés?
Tant mieux, parce qu'il y a encore du taf !
Et puis, avez vous VRAIMENT mieux à faire que de cliquer sur nos jolies photos? 
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Vilaine Françoise
 
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Méchant Thierry
 
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Ouais, j'sais ! Elle est vachement plus croquignolette que moi, la mijaurée !
M'en fous, na !

T'en veux encore des photos, en voilà : 
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Ouf ! Vous pouvez reprendre une activité normale comme disait le tant regretté  Desproges.
Tiens, je suis sûr qu'il aurait relevé ce que j'ai trouvé ce matin sur le site de l'express. Vous me direz : " Mais qu'est que tu foutais sur le site de l'Express ?" Bonne question.
   
En fait, ça ne m'a pas amusé. Ca m'a juste rappelé à quel point on peut faire une utilisation débile d'internet en matière de sondage, surtout quand on est un "grand journal d'opinion" !

11 mai : On vient de rejoindre le quai des pêcheurs de Ormos Maltezana, recommandé par nos amis de Jad !

On peut leur faire confiance.

C'est en vous laissant découvrir à quoi ça ressemble que je vous laisse pour aujourd'hui!
N'oubliez pas le tricostéril pour soigner cette ampoule à votre index cliqueur et du collyre pour soigner votre conjonctivite! Ah ben ! Fallait pas rester comme ça rivé à votre écran! 

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Ormos Maltezana

Samedi 11 : Donc, nous voici à Maltezana !
Foutre Dieu,  Cornegidouille et Ventre Saint-gris qu'on est bien ici! 
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C'est super sympathique, avec l'épicière Katerina qui nous a fait si bon accueil ( grâce à JAD !) et se mettra en 4 pour vous fournir ce que vous voulez.
Le super-market avec Katerina dans l'embrasure de sa porte
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Comme il fait beau, on trouve de jolis lieux de baignade, en allant vers la point rocheuse qui marque l'entrée de la baie (avec une photo de Thalio, spécialement pour toi, Hélène, d'Alizé!) :
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Une ancienne noria, au-dessus d'un puits

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Si vous allez là-bas, interdiction absolue de louper les fantastiques anciens bains romains, indiqués par une pancarte marron, et qui valent bien un p'tit panoramique :
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Balaize, hein ? Tellement balaize que, quand on a demandé où ils étaient, une charmante autochtone nous a montré un taillis de jonc, en haussant les épaules et nous disant : " N'y allez pas, c'est nul! " (ou à peu près car c'était en grec ! )

Sûr que que c'est pas ça qui va nous réconcilier avec l'antique!

Mais la pointe est vraiment très belle : 
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Avant notre départ, Katerina, si gentille et généreuse; nous a donné un beau cadeau d'adieu : un magnifique fromage pour faire du saganaki ( frit à la poêle après passage dans la farine. On sert avec quelques gouttes de citron. C'est excellent) 
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Voilà, c'est tout pour Ormos Maltezana. C'est une escale tranquille, que nous vous recommandons chaleureusement.

ormos Vathi

Jeudi 16 : Oh, on n'est pas partis loin ! A vol d'oiseau, c'est à 2milles et demi de Maltizana.
Mais, par la mer, ça fait 16 milles! La faute à la forme particulière de cette île.
Très peu de vent, un peu de voile, beaucoup de moteur sous un ciel bien pâlichon.

Nous retrouvons, toutefois, avec plaisir, cette baie, enchâssés dans les collines! un vrai lac ! Malheureusement, le temps est maussade, avant le coup de Sud-est qui s'annonce. la ballade est bonne quand même:
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Jeudi et vendredi, on dort très mal. En effet, le coup de vent provoque d'importantes rafales dans la baie et les mouvements du bateau ainsi que le bruit, assez impressionnant (30 noeuds de vent + Troll) nous empêche de nous reposer correctement. Nous rongeons notre frein en attendant la fin du coup de vent:
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Bonne nav' et dauphins (enfin ! )

Samedi 19 : Le vent est toujours aussi violent, mais, comme demain ça passe directement au  Nord, nous décidons de prendre le parge et de profiter du flux de Sud pour monter à Lévitha, protégé de tous les vents.

La nav' est excellente! La mer est formée, forcément, mais le vent fort soutenu nous pousse très allègrement. Un poil plus de 4 heures pour faire les 25 milles qui nous séparent de Lévitha avec une moyenne impressionnante et des pointes à plus de 8 noeuds! 
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Thalio s'est calé dans les coussins, histoire de piquer une grosse crise de S.T.R.E.S.S: 
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Point d'orgue du parcours, 4 petits dauphins viennent jouer quelques minutes dans l'étrave de Troll. Cela faisait si longtemps qu'on en crie de joie: 
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Et nous voici sur Lévitha, sa tranquillité (comme on va bien dormir ! ), ses bouées (payantes, 7€), ses chèvres et la "plancha dè Thalio"! 
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Leros Koulouki

19 Mai. Quand nous arrivons en baie de Leros, on trouve 15 bateaux au mouillage ! Plus qu'en été ! Incroyable le concentré d'activité dans cette baie. La "faute" aux deux marinas présentes sur l'île, qui se partagent les très nombreux plaisanciers hivernant, à sec ou à flot à Leros.

Sans oublier les inévitables, pétarandantes et "plussekebruyantes" mobylettes des jeunes Lerossiens.
Du coup, venant des calmes Astipalea et Levitha, ça nous a fait un choc, aussitôt atténué par le mouillage de Koulouki, juste avant le port des ferries et, miraculeusement libre:
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Quelle tranquillité et quelle belle eau. Comme il fait très chaud ( trop chaud ! On aimerait tant être à votre place, en France... ), on est OBLIGES de se baigner souvent ! DU coup, j'ai fait trop peu de photos de l'endroit...et de la première "pose du piège de Léros" avec le repas et la super soirée à bord, avec nos amis Pierre et Stéphanie, qui naviguent sur un très beau ketch en alu, nommé HAIZE EGOA !
Une soirée "côte de boeuf et gratin dauphinois", suivi de l'excellent et maison Tiramisu de Stéphanie.

Une soirée un petit peu arrosée, pas par la pluie, ce qui m'a donné l'occasion de faire goûter à nos invités ma nouvelle spécialité " sauce poivre aux planchers de Troll".

Recette de la "sauce poivre aux planchers de Troll" :

1/ Préparer à l'avance une sauce poivre classique ( démerdez vous, y'a plein de recettes sur internet)
2/ Réchauffer la sauce, sur le réchaud, haut-perché au dessus du plan de travail
3/Boire quelques ouzos
4/ Attraper la saucière en bousculant légèrement la queue de la casserole où réchauffe votre sauce, afin qu'elle bascule avec grâce dans le vide intersidéral situé entre votre plan de travail et la plancher du bateau. (C'est la partie délicate de la recette! Subtil, le bousculement!)
5/ En mettre PARTOUT
6/ Ramasser ce que vous pouvez, tout ce qui dégouline et stagne sur le plancher, à l'aide d'une cuillère.
7/ Servir tiède, puisque, du coup, ça a bien refroidi.
8/ faire lécher ce qui reste du désastre par votre chien ( ou votre épouse ou vos enfants, si vous n'avez pas de chien sous la main. Nous si.)

On a bien ri !
Surtout eux, les enfoirés!

Du coup, j'ai oublié de prendre des photos. Dommage, elles vous auraient donné l'occasion de vous foutre de ma gueule. A juste titre.

On s'est quand même régalé et on a pas été malades.
La soirée s'est finie à deux heures du matin. On a passé un moment formidable et en plus, ça fait des trucs à raconter ici.

Infoutu de prendre une photo le soir sur troll, voici, en attendant mieux, une photo de HAIZE EGOA:
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20 Mai :  Ils sont nombreux à savoir que nous sommes à Léros, grâce à ce satané site ! On est piégés, délicieusement piégés. D'abord, c'est la visite en annexe du couple franco-Suisse Michèle et Michel, sur Hermione ( Bavaria 36). Il y a longtemps que nous correspondons par email.
Ils nous ont aperçu, il y a déjà 5 ans, quand nous jouions de l'orgue de barbarie à prévéza. Depuis, on s'est écrit. C'est par mon intermédiaire qu'ils ont créé leur site internet, ma foi aussi bien fait que le notre : http://voile-hermione.kwaoo.me/topic/index.html

Ils sont adorables, charmants. Ils nous ont invités à leur bord. Malheureusement, nous n'avons pas pu honorer l'invitation, la faute à la météo ( voir plus loin ) mais ce n'est que partie remise.

Une photo bien pourrie de l'équipage de Hermione
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Mardi 21: Nous sommes revenus au mouillage principal, histoire de refermer un peu plus le piège... Nous rendons visite à Michèle et Michel à la marina, passons dire un petit bonjour à Jean-Claude, sur Zed, rencontré l'an dernier avec les amis Mayero, puis un p'tit coucou à Pierre et Stéphanie avec qui il est prévu que nous mangions mercredi soir, une fois que Michel et Marie-France, sur Laonora nous aurons rejoints demain aprem' ( vous suivez? Nous, à peine!)

Sur le ponton D de la marina, un inconnu jovial ouvre grand ses bras en nous voyant " Thalio, Françoise, Thierry ! Enfin je vous vois en vrai! ça fait si longtemps que je voulais vous rencontrer!  On adore votre site ! " (C'est beau, la célébrité! )

C'est Jean-Yves, qui navigue, accompagné de son épouse Anne-Marie sur Maracuja et que j'ai croisé dans des foras de voileux.
Brève rencontre, très très chaleureuse qui sera suivie, n'en doutez point, par quelques ouzos communs dans peu de temps!

Mercredi 22 : Hélas, nous ne pourrons revoir les Hermione et les Maracuja, même pas attendre Laonora : un coup de vent de Sud s'annonce et il nous faut vite trouver refuge sur la côte Est de Leros, en baie d'Agia Marina.

Agia Marina

Comme c'est à 10 milles de distance, on ne tarde pas à y arriver.
On mouille en plein sur le sable, comme judicieusement indiqué par l'ami Michel ( merci mon Mi-mi !)
L'endroit est super mignon :
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Jeudi 23 : Le coup de Sud est là. il nous a foutu gentiment la paix cette nuit!
Mais alors, ce matin.....Des rafales à bien plus de 40 noeuds ( notre voisin a mesuré 62 noeuds sur ses deux anémomètres!) . La mer qui blanchissait en volutes fines, presqu'en fumée sous les coups de boutoir du vent!
Nous n'étions pas seuls, car, au retour de la sortie matutinale du boxer, voilà-t-y pas que madame la Capitaine ramène un individu sur l'annexe: 
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C'est Alain ! Alain, que nous ne connaissions que par internet! Il nous avait très gentiment écrit à l'époque où je tentais encore de guérir mes acouphènes. Depuis, nous correspondions et, récemment, il m'avait dit qu'il risquait d'être en Mai du coté de Léros.
En fait, en arrivant à Agia Marina, on a été doublé par un ferry rapide qui dessert Leros.
Il était dedans. Du coup, hop, le voilà à bord pour un petit café/bavardage.

Adorable Alain qui a bien eu raison d'être là ce matin, puisqu'il va nous donner un fier coup de main quand notre trinquette va se dérouler entièrement dans une des plus fortes rafales! 
Vite, vite, on affale, non sans mal ! Merci Alain. Pendant ce temps, Françoise ramasse tout ce qui a débarroulé à l'intérieur!

Un peu plus tard, Alain et Françoise vont découvrir, avec stupeur, qu'ils ont été mis au monde par la même sage femme à Lyon, Madame Bourru ( cela ne s'invente pas !) 
Les "jumeaux" :

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Avant midi, Alain est reparti au chantier Agmar marina ou l'attendait son épouse et ses copains.

C'est tout pour aujourd'hui. ça continue à souffler dur, mais ça va mieux! "
Normalement, on retourne dans notre piège demain après midi ou samedi matin.

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Pierre et Marie-Hélène

le même jour, rencontre brève mais super sympa avec Marie-Hélène et Pierre qui sont venus aussi se mettre à l'abri du coup de  vent de sud sur leur cata flambant neuf, en route pour la Turquie. Discussion bien intéressante avec ces deux jeunes retraité de la Banque mondiale. on espère bien vous recroiser un jour sur notre grande flaque bleue...
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L'évasion de Philippe

Vendredi 24 mai : Un magnifique ketch bordeaux se présente à l'entrée de baie.
Assez vite, il me semble bien que..mais oui, c'est un évasion 37 ! Mieux, c'est l'évasion 37 entièrement refait dont on m'a parlé 2 ou 3 fois et dont on m'a même envoyé une photo il y a un an ou deux!

Nous sommes ravis, d'une part parce qu'il est beau avec sa jupe et, d'autre part, parce que c'est la 2ème fois seulement que l'on va se retrouver au mouillage à coté d'un autre évasion:
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Très vite, on se retrouve sur ce bateau-voisin avec Philippe, le proprio, qui nous fait faire gentiment le tour de cet évasion très particulier avant de nous payer un coup à boire.
Il serait fastidieux de vous énumérer tout ce qu'il a refait, repensé, changé, inventé : Juste deux indications : 6000h de travail et près de 100 000€ de frais engagés.

On reconnaît qu'à grand-peine l'intérieur de notre bateau: 
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C'est, au final, une vision très personnelle, très léchée de l'Evasion 37 que Philippe a mis au monde de la voile. Son évasion est unique! Il y a une capacité de rangement incroyable dans sa version. Elle se paye évidemment par un poids embarqué plus important (12 tonnes contre 10 pour nous!)

Amoureux des évasions, si vous croisez celui-ci, sollicitez donc une visite, ça vaut vraiment le coup d'admirer tant d'ingéniosité et de talent de la part de ce baroudeur breton.

Le soir, naturellement, Philippe mange à bord. Bonne soirée. 

Petite balade

Quelques instantanés de nos promenades à Agia Marina, décidément charmant petit village
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Retour à Lakki

Samedi 25 mai : Le temps est à nouveau clément. On retourne donc à Léros pour entrer à nouveau dans la spirale infernale de l'amitié, des coups à boire et des bouffes entre potes, tous plus rigolards et gentils les uns que les autres!

On s'aperçoit, toujours stupéfaits et fiers, à quel point le "petit monde de Troll" a de la notoriété ! Presque chaque jour, dans cette baie de Lakki un bateau inconnu nous fait des grands signes pour nous dire " Salut les troll! Je vais souvent sur votre site!"

Inutile de préciser la mesure de nos tours de têtes et de chevilles dans ces moments-là!

En attendant, parce que, malgré notre insupportable prétention, on reste quand même gentils comme tout.
La preve, on file au chantier en annexe pour aider les Haize Egoa à "peinturer" leur ketch alu d'antifouling bleu nuit. C'est qu'il est gros le gaillard !
cela me donne l'occasion de vous présenter enfin son équipage : Stéphanie et Pierre :
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La preuve qu'on a bossé ! Et j'ai même pô foutu le pot d'antifouling par terre ! Je progresse! 
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A partir de là, c'est terminé. Voici venu l'atroce litanie des visages, des rires, des rakis, des ouzos, des foies gras au vin de Samos,  sur Laorana, sur Marmotte, sur Troll, à terre même !
Un cauchemar de nutritionniste, une horreur diététique !
Les marmottes ( Crista et Jacques )
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A bord de Laorana, le bateau du Michel et de la Marie France
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Elle y aime encore bien le vin de Samos, la gamine !

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C'est stressant tous ces gens qui picolent !

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Ostria, un bien bon resto.

Ils s'appellent Mary et Cristos. Ce sont des jeunes grecs adorables. Ils viennent de recueillir un chien, sans doute "oublié" par des touristes de passage. Ils ont quitté Athènes pour rouvrir le resto de leur grand-mère, fermé depuis plusieurs années.
On a sympathisé puis promis de venir manger et d'aider à traduire la carte en Français.

Du coup, lundi soir, la petite bande de Marmotte, Troll et Haize Egoa sont allés tester. Miam, on s'est régalé !
J'ai même eu un pavé de boeuf aussi bleu et aussi tendre qu'à Lyon ! En grèce, c'est exceptionnel.

Instantanés:
Mary

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Cristos

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La terrasse

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Mon pavé

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La tablée

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Si vous passez par là, je puis vous assurer que vous serez bien reçus par le sourire de Mary et que vous mangerez fort bien les plats que vous aurez choisi dans votre menu en Français! ça valait bien un petit coup de pouce des Trolliens.

Mardi 28 : Tout se paye ! Françoise a les oreilles bouchées, les acouphènes ont monté le son, Une tempête de Sud s'annonce...
Laorana file dans une crique au Nord. Nous filons...à la marina ( la 1ère depuis trois ans!). Les rafales à 60 noeuds de la semaine dernière nous ont découragés de suivre le Mi-mi.
Bien installés au ponton, le vent peut souffler. On vient d'apprendre qu'Annie et Franck rencontrés en Avril dernier à Finikas sont là aussi !
On mange ensemble demain midi. Et demain soir sur Haize Egoa! La spirale de l'amitié gourmande nous entraîne inexorablement vers le fond.....de nos verres!

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Si vous désirez contacter l'auteur:  thierry@lepetitmondedetroll.fr