Bienvenue au mois de Juillet ! Il parait que l'été va arriver en Holland-land. Tant mieux pour vous.
Avouons que, pour nous, cela ne va pas changer grand-chose...Tout au plus allez vous nous détester un peu moins en lisant nos rubriques baignées de lumière et de chaleur !

Au boulot . 

Fin juin

Samedi 29, aprem:  (Non, je ne ferai pas de commentaire sur le fait qu'encore une fois Juin se termine en Juillet ! Si cela ne vous convient pas, faites-en un de site, vous ! C'est vrai, quoi, crotte à la fin !)
Reprenons:

Samedi 29, aprem: Ah, tiens, j'ai plus internet ! Je croyais que j'avais 5 gigas par mois !

Et ben non, c'est 4 ! Du coup, j'ai bouffé tout mon forfait !
Un petit thé à la "Pansyon" ( pension ) en face du mouillage, et hop, me revoilà sur la grande toile en WIFI.
N'empêche, comme on a très envie de continuer la route, il va bien falloir aller chez TURKCELL, à Seferihisar, la petite ville distante de 5km. Comme Pierre doit aussi y aller, on partagera le dolmus ( bus) .
Je reviendrai bientôt sur le déroulement de cette saloper... de cette  journée.

Au marché de Sigacik

Dimanche 30 juin :
Stéphanie nous l'avait vanté. Alors nous l'attendions. De toute façon, les conditions de vent nous interdisaient de quitter la baie de Sigacik pour aller ailleurs.
Ceci dit, le clapot du matin au soir commençait à nous les briser menus, surtout rapport à la baignade et aux trajets en annexe.

Bref. Nous voici au marché, Steph, Françoise et moi, au marché de SIgacik.

Peio est resté sur son bateau afin de mettre la dernière main à son "compensateur de pessimisme d'anémomêtre" ou, plus scientifiquement, à sa "carte électronique maison permettant de décrémenter ou d'incrémenter, à la demande, l'affichage imprécis des données de l'anémomètre". Et ça marche.
Ben oui, il est comme ça, le Pierrot!

Les ruelles du vieux village sont entièrement couvertes de parasols et les étals remplissent la totalité de l'espace. Tout est artisanal et production locale : les bijoux, les savons, les légumes, les miels, les confitures, les épices. C'est beau, c'est coloré, on a adoré:

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Les deux filles ont du succès
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Jolie facade
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Saint Thierry

Lundi 1er Juillet : Et oui, c'est la saint-Thierry. Il s'agit donc de fêter ça dignement en se montrant digne d'un Thierry.
J'ai tout fait pour être à la hauteur de l'évènement.

Vers 11h, On est tous les quatre devant l'arrêt du bus. Il va arriver bientôt, normalement. Pierre se tâte les poches : "Meeeerde ! j'ai oublié de prendre le N° de la carte SIM ! Je ne vais pas pouvoir renouveler! Faut que je retourne au bateau!"

Inutile de vous dire que l'on s'est copieusement moqué de lui. D'autant plus que moi, je suis malin, j'ai pris TOUT mon dossier Turkcell, bien plié dans la boite d'origine!

Pas toi, mon Peio? Ah ah, que tu es donc gourdiflot !
Il va donc faire l'aller/retour au bateau.
J'ai ri !
Bien sûr, du coup, on a loupé le Dolmus.

Bon, Il revient. Les filles partent faire des courses. Nous, on affrète un taxi. ( je te dois toujours 15tl, Pierrot )

Un 1/4 d'heure plus tard, à peine, grâce au chauffeur super sympa et qui parle un peu français, nous voici  chez Turkcell.
Je renouvelle mon forfait en 3 mn chrono. ben ouais, j'ai ma boite avec toutes les infos, moi ! Je suis trop fort!

Pour le Pierrot, c'est moins simple: Il a bien le carton avec le N° de carte Sim et tout, mais il a fait une légère erreur: il a pris les papiers du téléphone au lieu de ceux de la clé 3g. Il ne peut pas recharger son forfait ! Il est vert. 
Gentiment, le monsieur de Turkcell lui indique comment renouveler par internet.
Moi, je rigole à en perdre haleine.

On repart faire quelques courses en super-marché, sans rien trouver de bien intéressant.

Aparté : Pour ma part, je cherchais...de la bouffe pour Thalio ! Il faut savoir qu'en Turquie, ils n'ont pas du tout l'habitude des animaux domestiques ! Du coup, pour les chiens, c'est près de 3€ la PETITE boite de boulettes ! Et la bouffe pour chiens ou chat sont au même prix! Au bilan, c'est plus cher que la bouffe pour les gens. Du coup, on fait cuire des poulets pour le nourrir, notre animal.
Bon, à Seferihisar, c'est pas moins cher. On revient les mains vides.


Bien sûr, on a loupé le Dolmus de retour à 30 secondes près !
L'arrêt est devant une boulangerie. Un monsieur en sort et nous propose de nous ramener à Sigacik. Il a une vieille vieille renault 9 (locale) et il parle un  Français quasi parfait, appris à Istambul chez les Samaritains. Il a la soixantaine bien tapée, ne pratique jamais le Français, mais continue à le parler sans faute de grammaire. Ahurissant.

Il est dans les 14heures. On est à Sigacik. On cherche un peu les filles dans le village, sans succès.
On boit un pot puis on retourne aux bateaux, moi pour mettre à jour le site avec mon beau forfait tout neuf, Pierre pour chercher comment mettre à jour le sien.

Retour au troll : Je branche la clé 3G turkcell.
Non, pas exactement : Je veux brancher la clé Turkcell après l'avoir extraite de mon sac à dos.
Seulement , c'est la Saint-Thierry, je le rappelle, il faut que je m'en montre digne!

Dans le sac à dos, au contenu bientôt entièrement retourné sur les coussins du carré, y'a pas de boite Turkcell ! L'évidence est là : Je l'ai paumée la boi-boite : au supermarché? Chez Turkcell ? dans la Renault 9? Dans la rue?
Je sais pô !
j'appelle aussitôt Peio, dont je n'ai cessé de me payer la poire depuis ce matin.
Et lui explique.

Que croyez vous qu'il arriva ? ben non, il ne s'est pas payé ma fiole! Il ne s'est pas moqué! Il n'a même pas souri ( en tout cas, pas devant moi!)
Il m'a juste proposé son aide et de m'accompagner  dans mes recherches.

On a essayé de retrouver le monsieur en R9, en posant des questions aux poissonniers devant lesquels on s'était arrêté.  Sans succès.
On a repris le même taxi qui a téléphoné à des gens pour tenter de retrouver le monsieur à la R9. Sans succès.
Puis il nous a emmené au super marché. Ils n'avaient rien trouvé.
Dernier espoir Turkcell. Avoir oublié ma boite là-bas me ressemble assez.

On rentre chez Turkcell. C'est plein de monde, comme tout à l'heure, du reste.  La Turquie est un pays en plein boom!
Pendant que Pierre renouvelle son forfait ( ce coup-ci, il a le bon N°), je demande si je n'ai pas oublié ma clé.
Hélas non. Ils n'ont rien trouvé.
je baisse la tête et me prépare à ressortir .
Soudain, je hurle " It's here!" car je viens de voir ma boi-boite sur une étagère! Personne ne sait qui l'a mise là. Il y a tellement de monde.

Je l'avais bien oubliée! Ouf, je suis digne de moi-même !
Et vachement content. Et soulagé.

On reprend le taxi pour rentrer.
Demain, ce ne sera plus la Saint Thierry.

Tant mieux.

En nav'. longeur 600m

A y est, on a à nouveau internet. Et toujours autant de clapot! Comme on n'a plus besoin de WIFI, on bouge.
Une grande nav' de 600m :
Comme le disait Marion, la fille de l'équipage de Sinequanone, quand elle était petite : "Chouette, on a changé d'eau!"
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On n'a pas tiré de bord parce qu'on n'a pas sorti les voiles. la navigation a duré 5mn. La moyenne fut...moyenne car on était face au vent.

Mais, au bilan, soirée et nuit tranquilles : un mouillage sans beaucoup de grâce,mais SANS CLAPOT et ça fait du bien !
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Kirkdilim

2 Juillet : On doit retrouver nos copains (qui doivent partir en fin de matinée) à Sarpdere, un mouillage plus à l'Ouest sur la côte turque, qui s'allonge jusqu'à deux encâblures de Chios.
On part très tôt, histoire d'éviter le vent qui tourne de plus en plus nord ouest en cours de journée.
Là, effectivement, il est nord-est et l'on avance fort allègrement et tranquillement à 100° du vent. Un rêve de nav'.
Et puis, on arrive au cap teke burnu ! Et là...vlaouffff ! ça souffle comme dans le soufflet du forgeron. Sarpdere est encore à près de 8 milles, face à ce vent très violent! On choisit donc, puisqu'on est devant, de s'engouffrer dans la baie de Kirkdilim, dont le mouillage est, parait-il, splendide et abrité.
On fait donc nos deux petits milles face au vent et l'on passe une extraordinaire après midi et soirée dans cet écrin sans internet ni téléphone, dont vous avez déjà eu un aperçu en "Hune":

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Seulement voilà.
Vers 23h, un vent très violent s'est levé, heureusement en plein dans l'axe du mouillage. Il nous a tiré des draps. Nous avons mis l'alarme de mouillage et veillé jusqu'à plus de 2h du matin en priant pour que "ça tienne" !
Ca a tenu, mais, vingt dieux, que le vent peut donc être impressionnant, la nuit ( forcément la nuit!), tout seuls, dans un tel mouillage! Je vous assure que dans ces moments là, on échangerait volontiers la fraicheur de l'Auvergne ou de la Bretagne, un lit qui ne bouge pas, sous un toit, contre le "package" Bleu turquoise, nuit,voilier, vent furieux!

3 juillet : Dès l'aube, ou presque, en ayant très peu dormi, on se met en route pour Sarpdere. Il est très tôt, mais, dès le cap rejoint, ça recommence ! Vlaoutch!
Aussitôt, car on est fatigués de notre nuit de veille, je propose à Françoise de laisser tomber et de rejoindre Chios, mouillage d'Emborios, distant de 27 milles de notre fameux cap.
C'est ainsi que, très vite, entre 50 et 100° du vent, on va rejoindre ce beau mouillage que l'on aime beaucoup. Quand je dis très vite, ce sont les 10 derniers milles avec un Troll constamment entre 6.5 et 7.6 noeuds ! Belle moyenne, cette fois! 
y'en a qui trime
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y'en a qui S.T.R.E.S.S.
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Le soir, nous apprendrons, en retrouvant internet, qu'HAize Egoa n'ont, en fait, pas bougé de Sigacik, réduisant à néant nos regrets de ne pas les avoir rejoints à Sarpdere..où ils n'étaient pas!

Depuis, et bien, ma foi, on se repose.

Et on met le site à jour.

Rencontres à Emborios

Du 4 au 7 juillet : Une belle petite villégiature à Emborios, qui est un mouillage que nous aimons vraiment beaucoup. 
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Bien sûr, il a des défauts. Il est petit (4 bateaux et il est plein) et très ouvert aux vents de secteurs Est.

Mais il est beau, l'eau y est splendide, les gens y sont très accueillants et les tavernas raisonnables et goûteuses. C'est calme et préservé.

Bref, c'est pour nous: 
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Enfin, nous aimons Emborios car on peut y faire de bien belles rencontres

D'abord,
Jack & Fizzy (et leurs 2 labradors), deux anglais très sympas sur leur beau sloop italien :
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Jack parle un peu français, ce qui est rare pour un anglais. De plus, il fait systématiquement le tour des mouillages à la nage pour saluer ses voisins. Le moins que l'on puisse dire, c'est que voilà des anglais éminemment chaleureux, cordiaux et sympathiques. Nous passerons deux excellents apéros en leur compagnie, et partagerons avec eux, le petit secret de notre "swimming pool", découverte il y a deux ans, à l'extérieur du mouillage:  
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Puis, le 7 juillet,

Catherine et Jean-Pierre,
sur ce splendide bateau en acier, à double bouchains, construit de leur mains. Il s'appelle Vega :

(la photo est toute floue, j'ai honte!)
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Alors, si nous ne les avions jamais rencontrés, eux nous connaissaient un peu via les équipages d'Hermione et de Mayero. il faut dire que Vega est basé à Léros, comme les deux autres, ceci expliquant cela.
Alors ces deux-là sont deux joyeux lurons avec qui il est très facile de refaire le monde (en constatant, toutefois, notre impuissance commune à le rendre meilleur)

On a pas mal discuté frigo, aussi. Ils en possèdent un à bord, de 65 litres qui tient ses trois degrés constants en consommant 0,72a/h ! La vache, efficace la glacière, équipée des derniers développements électroniques des groupes DANFOSS. Dommage que l'on ait changé le nôtre il y a trois ans....et que ça rentre pas dans le logement. N'empêche, chez eux, on boit rudement frais sans secouer les batteries!

Catherine et Jean-Pierre
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Hélas, le temps est venu pour eux de retourner à Léros. Catherine part à Haïti pour un programme de développement durable autour de la racine de Vétiver.

Mais, comme ils partent en visite automobile sur l'île, on se verra peut-être à la marina de Chios où nous allons tenter nous rendre ce lundi. 

Chios marina

Lundi matin: Cath et JP sont partis en auto et nous, on part, tôt le matin pour la marina de Chios. Au bout de deux milles, le vent de face se lève, violent. Comme on a 15 milles à faire, on fait immédiatement demi tour.

Une fois de retour, on rentre en contact avec Pierre et Stéphanie qui sont arrivés avant-hier au port de Chios.Pierre m'informe heure par heure de la force du vent.
Vers 15h, ça parait bon, on monte.
On fera les trois premiers milles à la voile, puis le reste avec un vent de face de l'ordre de 10/15 knots, avec une GV qui porte et un petit clapot.

C'est après trois heures que l'on arrive à la marina de Chios, débarrassée de ses épaves et, donc, un peu plus accueillante qu'il y a deux ans:
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Merveilleuse promenade au Nord de Chios

Mardi 9 juillet : Ce sont les chaleureuses retrouvailles avec Haize Egoa. Ils ont loué une auto et nous emmènent parcourir la moitié nord de l'île. Une magnifique promenade qui nous a conduits du chantier de Tholos (où nous avions caréné, il y deux ans et qui compte aujourd'hui, dans ses clients , SINE QUA NONE, AKWABA et...HAIZE EGOA ! ), jusqu'au village d' Anavatos , tout en haut d'une falaise tragique, puisque c'est depuis son sommet qu'une partie de la population de Chios a sauté dans le vide pour ne pas tomber aux mains de "l'ennemi turc".

L'ensemble fut splendide, vraiment splendide, malgré les forêts dévastées par le feu, l'an dernier, notamment.
Amusant : Alors que nous mangions des sardines grillées à Lagada, Catherine et Jean-Pierre, qui sont passés à la marina sans nous trouver, forcément, viennent s'asseoir à notre table et ...reconnaissent Stéphanie et Pierre ! Ils se connaissent depuis Léros. Notre monde de plaisanciers est tout petit!

ATTENTION ! Avalanche de photos :
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Poussin/photographe au travail :
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Anavatos, village martyr :
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Voilà. j'espère que ce partage vous a plu. Nous avons conclu cette magnifique journée par une "soirée ouzo/pizza" sur troll. On en avait plein les pattes!

10 juillet: On a encore partagé l'auto pour faire une razzia "lidl" et finir la soirée sur Haize Egoa et déguster les spécialités, toujours renouvelées de notre copine Stéphanie.

11 Juillet : Ce matin, au réveil, une grosse voix réclame un café à l'équipage de Troll ! Ô joie, c'est l'ami Philippe, de Matins bleus, qui est arrivé à la marina dans la nuit

Un peu plus tard, c'est un Dufour 41 classic qui pointe son étrave. A bord, Chantal et André chez qui nous avons festoyé l'hiver dernier à Lozanne, près de Lyon.

Bien sûr, ce soir, on mange tous ensemble sur Troll.

Après "Léros, le piège à potes" , bis repetitae à Chios?

Vous le saurez en nous lisant lors de la prochaine mise à jour.

Mais, nous devrions assez vite nous "extirper" de ce "guêpier". Si tout va bien, demain, on tente de monter sur Lagada, un peu plus au nord! 

Pas bougés !

Du 11 au 17 Juillet : Et bien....depuis la dernière mise à jour, soit, une semaine (oui, Hélène, c'était long, mais j'attendais d'avoir des trucs à raconter!) , on a parcouru...0 mille ! On n'est pas montés à Lagada. Il ne s'est rien passé et on n'a rien à dire.

Je plaisante à peine. Bien sur, je vais parler un peu des copains, parce que, du coup, on a du temps pour les copains, mais, le fait principal est : Nada, rien, que dalle!

Cette année, Eole a des poumons démesurés ! Les nénés de la défunte Lolo Ferrari sont comme deux grains de riz à coté de deux pastèques, en comparaison !
Ca souffle de façon ininterrompue, jours et nuits confondues. il n'y a pas de pause; juste des variations Nord-Est, Nord-Ouest.
Du coup, dans le détroit, c'est un clapot infernal. Bien sur, on pourrait passer, mais on a le temps, alors pourquoi se faire mal et faire du mal au bateau?
Voici notre horizon depuis huit jours : 
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Depuis qu'on est ici, on a vu quelques voiliers descendre et fort peu monter. Il y a, du reste, bien peu de mouvement dans la marina, heureusement toujours gratuite (mais sans aucun service, forcément!)

Haize Egoa est passé le 12, juste dans un petit creux de brafougne ! Bien vu ! Ils sont à Eski foça, en Turquie, pendant que nous pourrissons sur pied dans notre béton ! Ceci dit, là-bas, ils ont pas mal de clapot. Bien fait, na !

Bon, on n'est pas à plaindre, hein ! Le bateau ne bouge pas, on se baigne autant qu'on veut à la plage (quasi déserte) ou derrière le bateau. on n'a pas à prendre l'annexe en se faisant tremper pour aller promener notre fauve.... ça va !

Et puis, y'a les copains :

Les copains


Je vous disais donc que nous avons retrouvé l'ami Philippe :

Bon, là, ça fait peur aux enfants, mais, en fait, une fois rasé et réveillé, il est assez gentil!
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Il a du bol, lui, il va vers le Sud. Mais comme il a eu des problèmes de moteur d'annexe et une dent (molaire) en rideau, il fait escale ici. ça nous laisse bien le temps de nous voir et c'est un bonheur tous les jours renouvelé de converser (et de manger) en sa compagnie. J'en profite pour recommander à ceux qui ne l'aurait pas encore fait, de consulter son blog, chef d'oeuvre d'humour et de simplicité: 
Et puis aussi, retrouvailles avec Chantal et André, sur leur beau Dufour !

Toujours aussi accueillants, toujours aussi gentils et prévenants,des amours. Ils ont même un grand cahier avec le copier/coller de nos "bons plans", pris sur notre carte !
Alors ça, ça fait plaisir de ne pas partager dans le vide! Ego flatté, évidemment. Grosse tête, chevilles qui enflent, etc....

Evidemment, on leur a fait rencontrer notre copain Philippe, ça a gazé.
Eux nous ont fait connaître leur copine Régine : Rigolote adorable, ça a gazé aussi !

Du coup, on s'est pas mal fréquenté pendant trois jours.

Matins bleus, Arlaumat et Troll au quai, à la queue leu leu 
Chantal
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André
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ça m'énerve, j'ai pas de photo de Régine en gros plan ! Et c'est dommage parce qu'elle est charmante.
C'est sa première expérience sur un voilier.
J'ai quand même une photo d'elle au départ ( avant-hier) vers le Sud de Arlaumat et de son équipage: 
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On a appris depuis qu'elle s'est remarquablement bien comportée, même avec les 48noeuds de vent récoltés aux abords de Samos!

Quelques petites photos des copains ( dont celle de groupe prise par André) 
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le 16 juillet, donc, on a continué à prendre racine, pendant que Chantal, André et Régine prenaient, chanceux, en se dandinant, la route du Sud.
Petit montage
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Le même jour, Philippe recevait son nouveau moteur d'annexe.
Nous rien.

Le 17, il se faisait arracher sa molaire.
Nous rien.

Après, il s'est reposé: 
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Nous aussi.
Du coup, on n'a pas aidé Francis à accoster. On dormait tous.
Francis, fidèle de notre site, rencontré 30sec. (montre en main) à Léros, en Septembre, l'an dernier. 
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On s'était donné RV pour "plus tard". ça aura pris 10 mois !
Il n'a pas changé et sa bouille est toujours aussi sympathique !

C'est ce soir à son bord. YOUPI ! 

Le Thalio

Il vieillit, notre cher toutou, formidable compagnon des mers!
Et le matin, au réveil, quand il peine à se lever ( maudites papattes arrière!), on les sent bien ses (tout bientôt) onze années!

Mais dès que l'on veut jouer avec lui..... C'EST UN GAMIN !
Avec Ismael
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ou avec moi !
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Je ne vous ai pas encore parlé de Ismaël et Chloé. Chaque chose en son temps.

Philippe me prépare pour le soir, en me coupant les cheveux.

Un peu emmêlés, les tifs, d'où cette tronche de crétin :
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Le résultat sera parfait, comme vous pourrez en juger dans les clichés des futurs paragraphes que vous n'avez pas encore lus, mais que vous allez bientôt lire. 

Une soirée "inoubliable"

J'aime les titres "à tiroir". Celui-là en est un bel exemple. Jugez plutôt:

Comme je vous le disais pour conclure la dernière mise à jour, ce 18 juillet au soir, on est invités, avec Philippe, sur le bateau de "Francis le barbu", un Oceanis 36.

Il nous a dit, au matin : Je vais vous faire un gratin d'aubergines au Saganaki !
Sleurp, on se léchait déjà les babines.

Nous, on a fait des trucs pour l'apéro, des trucs un peu mou pour ménager l'ex-molaire de Philippe, arrachée hier....
Et nous voilà sur "Papadoo", le bateau de Francis....

Il nous reçoit avec son sourire large comme ça. Et nous dit : Ah, je ne savais pas que vous ameniez des trucs pour l'apéro, j'en ai préparé aussi ! Et il nous tend un grand plat de canapés jambon/saucisson/tomate/cornichons.
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Miam. on ne va, visiblement, pas mourir d'inanition ce soir.

Ni crever de soif, puisqu'on a le choix entre Ricard, Rosé et Whisky canadien. Francis et moi prenons le Whisky.
Dès l'apéro, divine surprise, Francis remonte de son carré avec une guitare. Il sait que l'on chante avec ma Belle.
Quant à lui, il gratte super-bien que moi  et il chante (remarquablement bien aussi).
S'ensuit une "joute" amicale, à coup de vieilles chansons françaises, De Félix Leclerc, de Brassens, de Font et Val. Un coup lui, un coup nous !
Philippe, heureux comme tout, mitraille avec notre appareil : 
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Après un bon 1/4 d'heure d'échange de chansonnettes, où l'on découvre qu'il chante aussi Anne Sylvestre et qu'il adore notre copine Michèle Bernard, Francis nous cloue avec un "Oncle Archibald" de toute première bourre.

Puis, il nous dit, après un temps : Il est où mon verre? J'ai pris du Ricard ou du whisky?
Nous : il est là. t'as pris du Whisky.
Lui : Ah oui:

Et il entonne "oncle Archibald".

On lui dit : On vient de la faire, Francis!
Lui : "Ah bon? Qu'est ce qu'on pourrait chanter alors?
Moi : Un autre Anne Sylvestre, par exemple! "
Lui: Je connais pas.
Nous : Ben si, tu viens de nous en chanter une !
Lui, regardant dans le carré : C'est quoi ces assiettes?  Vous les avez amenées?
Nous : Non, tu nous as invités Francis!
Lui: Ah bon? Mais j'ai rien fait à manger, moi!
Nous : Ben si ! Un gratin d'aubergines avec du saganaki!
Lui : Ah non, j'ai rien fait ! Vous me faites une farce ou quoi? C'est pour rire?

Et il entonne "oncle Archibald".

Ca sent le brûlé. Je vais voir à l'intérieur. Le gratin commence à noircir sur le dessous!
Je lui montre.

Lui : "Qui a fait ça? C'est vous?
Nous: Non, non Francis, c'est toi !
Lui: Impossible C'est quoi ce délire! Vous me faites une farce!

Et il entonne "oncle Archibald".

Et l'on comprend qu'il se passe quelque chose.
On lui demande sur quelle île on est . Il nous réponds: euh...Ah ben ça, je sais pas! C'est bizarre, ça !
Puis dans quel pays il se trouve : Je sais pas ! Mais qu'est qui m'arrive! faut que je prenne ma tension!

Effectivement, il est très très rouge. On l'aurait bien connu avant, on aurait réagi plus vite. mais là, on vient à peine de le rencontrer...On ne connaît rien de ces antécédents ou de son aptitude à la farce !
Mais l'on s'inquiète fort, quand même.

A partir de là, on cherche son tensiomètre. Il est perdu dans son  propre bateau.
Je lui demande comment je m'appelle. Il ne sait pas. Je lui demande quel mois de quelle année. Il n'en a aucune idée. 
Je lui demande son téléphone pour appeler ses enfants. Mais non, c'est rien, faut pas les inquiéter!
Seulement, nous, on est super inquiets.
Je vous passe les détails. Philippe et Françoise fouillent dans les médocs et cherchent le tensiomètre.
Je lui chipe son GSM pour téléphoner à ses proches, lui demande les prénoms de ses enfants. Faut pas appeler, ça va passer!
Je ne l'écoute plus. Je fouille dans son répertoire. J'identifie son docteur ( répondeur) , son fils (répondeur) sa fille (répondeur) . Je laisse des messages.

Puis, j'appelle au hasard de son répertoire. Paul.
Je lui demande, c'est qui Paul?
Paul? Je connais pas de Paul, moi!
C'est dans ton répertoire, Francis!
Je sais pas ! Ah ben ça, c'est bizarre! Elle est où ma guitare?

Il est en pleine confusion. Il a oublié où il était, qui on était et ce qu'il foutait là !
Une soirée 'Inoubliable, je vous le disais!

Pendant que Françoise et Philippe continuent à parler avec lui et à chercher ses médocs ( yen a plein sur la table à cartes), il s'obsède sur son tensiomètre et sur sa guitare.Trouve sa guitare, mais pas le tensiomètre.
On commence à être morts de trouille. Pas lui.
Philippe trouve un médicaments pour la tension, lui montre : ça fait combien de temps que tu l'as pas pris celui-là Il répond: Je le prends plus il me fait gonfler les chevilles!

Moi, je sors du bateau, bien décidé à trouver dans son répertoire quelqu'un qui répond. C'est le cas du dénommé Paul, Je ne sais pas qui il est, mais il connaît Francis. Je lui explique ce qui se passe, mais il est très loin et ne sait pas grand chose, et pas comment on peut joindre les enfants de Francis!
Je relaisse des messages sur les répondeurs des enfants.
Puis, je vois Ismael qui sort de son bateau avec Chloé. En quelques mots, je les mets au courant de la situation.
Ils ont une auto. On décide immédiatement de l'emmener à l'hôpital, qui est juste à proximité de la marina.

Entre temps, ils ont trouvé le tensiomètre. Résultat, 24.9 !
Chloé appelle un copain chirurgien. les présomptions sont nombreuses et inquiétantes
Ismael court. On court tous. Ismael amène l'auto. On l'emmène à l'hosto.
Francis ne proteste pas. Il a pris conscience qu'il n'est pas bien du tout. Il accepte de monter dans l'auto.
Ceux qui peuvent montent avec Francis. Les autres suivent à pied.

Il sera très très vite pris en charge, aux urgences. L'hôpital de chios est vétuste mais ils sont efficaces.  
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Pendant ce temps, le fils de Francis nous rappelle. ça tombe bien on a des nouvelles. Francis va mieux. La tension commence à retomber. Il ne retrouve pas la mémoire mais a conscience qu'il l'a perdue. Il est très calme et docile. On peut donc rassurer le fiston et même lui passer son papa. Ouf.

Il va passer la nuit à l'hosto. Ismael, qui parle un anglais parfait (il est traducteur Anglais/espagnol) reste avec lui toute la nuit tout en travaillant sur son PC.

Comme ils n'ont pas mangé (nous pas beaucoup) on va chercher avec l'adorable Chloé  (pilote d'Airbus, diplôme obtenu l'année de ses 22 ans ! Waouh !) le gratin d'aubergine  de Francis.
Ils vont le manger devant l'hôpital. Nous on va faire la vaisselle dans Papadoo et fermer le bateau.
On a eu chaud. Penser que cela aurait pu arriver à Francis en pleine mer nous fait tous frissonner.

Du reste,ce récit est publié avec la bénédiction de Francis, en espérant que cela serve à d'autres.

La suite, c'est le lendemain matin.



 

Retour au calme et acouphènes

19Juillet : C'est d'abord l'anniversaire de ma maman, qui est grande, maintenant. Bon anniversaire, Maman !
Tiens, re-visionne donc ta vidéo de l'an dernier, pour fêter ça :

Ma mère from Les Trolliens voil'yageurs on Vimeo.



J'avoue qu'on s'était super-marré à faire ça!

Après le p'tit dèj', avec Philippe et Françoise, on va chercher des affaires et à manger, pour Francis. Examens toute la journée, assez rassurants.
Francis va beaucoup mieux. Nous reconnaît et se rappelle du début de soirée...et du gratin au saganaki qu'il avait préparé.
Quant aux canapés à la tomate, les chats de la marina ont, pendant que l'on était à l'hôpital boulotté le jambon, les cornichons(!), les tomates..mais on laissé le pain de mie !
On se repose tous un peu dans la journée et on invite tout le monde sur Troll pour le soir, en espérant que Francis sera des notres.
En fin de soirée, je pars en taxi avec Francis pour l'accompagner à l'IRM, afin de traduire l'anglais des médecins.
C'est rassurant. Pas de dégâts importants suite à cette très grosse poussée de tension.

Au final, Francis aurait fait ce qu'on appelle un 'ictus amnésique'/ ou 'amnésie globale transitoire' ! Il parait qu'une fois qu'on n'en a fait un, il est rare que l'on en fasse un autre....C'est tout le mal qu'on lui souhaite !

Francis sort donc de l'hosto, a eu tous ses enfants au téléphone pendant la journée. ça va.
Le soir, c'est fête sur Troll. on l'a tous bien mérité.
En voici les protagonistes, dont Chloé et Ismael car il est temps que je vous les présentent tant ils ont été gentils, efficaces et prévenants lors de cette mémorable soirée.

Chloé, pilote de ligne (si,si! )
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Francis et Chloé (et pis ma Françoise)
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Ismael (le lendemain)
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Le p'tit couple
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Et notre Philippe, formidable
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Hélas, en fin de soirée, une violente survenue de mes acouphènes me fit quitter mes amis avant la fin.

Allez, d'autres, parce qu'on l'a bien mérité :
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Fatigué, quand même !
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Joli trous de nez !
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Vé la coiffure, Peuchère!
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20 juillet : Je me réveille avec un très gros mal de crâne. On doit partir cet après-midi C'est même aujourd'hui qu'il faut partir ou....dans longtemps.

Je ne peux pas, hélas, prendre la mer ( qui reste grosse) dans cet état. Je reste dans le bateau toute la journée et ça me fout grave les boules.
Saloperies d'acouphènes, je vous hais!

21 Juillet ; On est donc bloqués ici encore au moins jusqu'au 26 car le vent s'est remis à souffler fort.
Francis et Philippe ont loué une auto et ont emmené Françoise à une grande fête sur l'île à Volissos. Bien que j'aille mieux, je ne me sens pas capable de les accompagner et de subir foule et musique.
ils ont fait une bonne balade, même que Francis s'est ressourcé chez Poseidon :
Résurrection, résurrection !
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Y'a bien longtemps que je n'ai pas été seul ainsi sur le bateau. ça fait drôle ! A Thalio aussi ça fait drôle.
Mais ça m'aura permis de vous concocter tranquillement cette mise à jour et de vous narrer ces évènements...inoubliables! 

21 juillet : C'est calme, sauf en mer!

On en profite, Ismael, Philippe et moi pour régler le gréement de Francis.
Personne ne part. Personne n'arrive. Y'a trop de vent depuis trop longtemps. 

Eolienne (pas les îles)

23 Juillet : Ah ben voilà que ce matin, l'éolienne ne charge plus ! On avait vaguement pensé lever l'ancre, si dans l'aprèm le vent tombait un peu, et paf : Contre-temps!

L'ami Philippe, toujours présent, 30cm de plus que moi, vient évidemment me filer un coup de paluche.
Faut dire, la veille, on avait travaillé tous les deux sur ses problèmes de charge (solaires et éolien) Je lui avais même donné mon vieux régulateur, changé pour rien ( puisqu'il fonctionnait, il y a 3 ans).
Du coup, y pouvait décemment pas me laisser choir. Pis de toute façon, c'est un gentil. Un vrai ! 
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Le plus difficile aura été la recherche de panne, comme d'habitude.
Les fusibles étant intacts, j'avais très peur que cela ne fut grave, ou emmerdant. Et puis, en fait, on s'est aperçu, qu'elle débitait.
Du coup, suspicion de diode toute pourrie ( elle l'était, il en avait une en stock), mais, en fait, c'était pas elle non plus, même si les connexions étaient bien oxydées.

Et finalement, j'ai remonté le fil au travers du plafond, jusqu'à découvrir, une boite, avec un fusible qui avait reçu.
J'en ai profité pour changer une partie des câbles que je trouvais bien abîmés.

ça m'a pris la journée pour trouver la panne, le matos électrique et faire le boulot!

Non, je ne suis pas rapide.
N'empêche, ça remarche !
Il y a donc surabondance de fusibles sur cette ligne. Mais à quoi ça sert? Je n'ai pas osé en supprimer un !

Dernière soirée à Chios?

Le soir, repas sur Troll amené par Philippe. Francis est là aussi. Comme c'est la pleine lune et qu'un chat se pourlèche les babines sur le mur du quai, je tente un cliché !
Loin d'être parfait, mais sympa:
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Bon petit repas crevettes, puis roussette  Succulent.
On ne se couche pas trop tard car on est tous fatigués, et, normalement, demain matin courses et départ pour Philippe et pour nous.
Francis reste tranquille encore quelques jours. 
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Repartis

24 juillet : Courses après avoir aidé le Philou à résoudre des problèmes d'adduction d'eeau salée et Francis à installer sa belle clé Vodaphone toute neuve.

Philippe part le premier, après collation sur Troll. Ce fut une immense joie d'être bloqués avec toi ici, mon Grand !
Départ sur garde arrière
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C'est parti
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Une heure plus tard, c'est nous, avec Francis à la gaffe pour nous déborder rapidement du quai
Là, c'était la gaffe pour Philippe
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Et voilà : Salut Potosse Francis : Tu nous auras enchantés au chant et bien foutu les jetons. Rendez vous plus au Nord quand tu auras fini tes plaquettes de médoc et que ta tension sera retombée à 2 !

Et nous voilà enfin en mer ! Poséidon avait dit : " ça se calme à partir de 15h" !
Mon cul oui : les 9 milles qui nous séparent de Oinoussa seront face à un zef de 25 à 30 noeuds, avec une vague toutes les deux secondes.
Mais en abattant un peu, on a pu s'aider avec les voiles et gagner en puissance pour ne pas se faire arrêter...toutes les deux secondes!
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Oinoussa

Nous avons retrouvé avec plaisir ce petit port. On a trouvé une place alongside, la même qu'il y a trois ans.
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Pour fêter notre re-départ, on se paye une ch'tite gyro-pita (pas terrible) au bistrot du coin. Y'a plein de monde. C'est super grec! On adore.
Et le soleil se couche sur nos espérances de passage de cap tranquille demain matin
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Cap au nord !

25 juillet : On s'est levé très très tôt, vers 4h30. Du coup, le temps de déjeuner, de promener le chien en allant  voir le coast guard (sympa) afin de payer nos 8€44 (en fait, il n'avait pas la monnaie sur notre billet de 10€ ! On n'a pas chipoté), on est fin prêts à 6h30. Le soleil se lève !
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Aujourd'hui, j'attends un cadeau d'Eole ! Car j'ai 56 ans depuis ce matin.
Je veux du Nord Ouest, pour aller au nord Est.  C'est pas que je suis exigeant, c'est juste que l'on veut aller à Candarli ( prononcez " tchandarleu")
Pour l'instant, pas de vent.

D'abord quitter Oinoussa, fastoche.
Puis, monter jusqu'à Karaburun, le cap infranchissable jusque là.
Pas de problème, on fait même un peu de voile.

Et la voile le matin de bonne heure, c'est le...bonheur ( admirez l'allitération !)
Après le cap ( et même avant) la mer est gentille, mais elle se creuse un peu.
Le vent souffle du nord-est. Crotte,  Eole n'est pas au jus pour mon nanniv'!
Lui non plus ne peut plus faire de voile. Pourtant, il a du mât ! 
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On décide de changer de destination. Allez hop, cap sur Lesbos! Belle nav' de 10 milles, jusqu'au moment ou Eole accède enfin à ma demande. C'est du N ! Sauf que nous, maintenant, on va au NW !
Ah la vache. on rechange donc de cap. Et cette fois-ci, on choisi le mouillage de Bademli, ce qui va nous permettre de retrouver nos amis Haize egoa ! Les 15 derniers milles seront un régal, car le vent est modéré et la houle presque de travers ! 
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Bademli

Après 9 h de nav', dont un tiers à la voile pure, on découvre cet endroit, mouillage entre deux îles longues, falaises blanches et eau turquoise, ou l'équipage de Haize Egoa nous fait la fête:
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On va vite fait les embrasser. Vite fait, parce que, après 47 milles, ce qui compte, c'est le pipi du toutou.
Thalio est franc joyeux de retrouver la terre et l'eau:
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Bien  sûr, c'est très vite baignade et balade à terre, sur l'ile à l'ouest. C'est vraiment très très beau :
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Après c'est dodo ! On est invités ce soir, sur Haize Egoa pour fêter mon anniv.

Juste avant, on refait une promenade, au coucher du soleil, cette fois sur l'autre île à l'est.

Thalio se fait une cure de sable:
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Je profite de la lumière pour faire quelques photos:
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Et puis, c'est l'accueil formidable de Stéphanie et Pierre , avec des lys des sables en cadeau pour leur copain Titi : 
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Après les canapés au saumon et aux oeufs de lumps, c'est omelette aux cèpes ! Normal pour un gars comme moi,  qui porte un nom de champignon !

Et en dessert......


MOELLEUX AU CHOCOLAT STEPHANIESQUE AVEC BOUGIES ! Youpi 
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Candarli

26 juillet : On ne s'endort pas sur nos lauriers. Après quasi 3 semaines sans bouger, on a des fourmis dans le popotin.

Du coup, comme Stéphanie nous apprend que c'est jour de marché à Candarli ( qui, je le rappelle, se prononce "tchandarleu", et Sigacik, où nous étions en début de mois se prononce 'Siatchik" ! Pas facile le Turc non plus, hein?)
Ou en étais-je?
Ah oui.
Comme c'est jour de marché à Candarli, nous décidons de nous y rendre illico.
On lève donc l'ancre vers 10h, muni d'une petite liste de commission à ramener à l'amie Stéphanie.

La nav' fut tout bonnement excellente. Mer plate, vent modéré, au portant en plus, ce qui ne nous était pas arrivé depuis au moins 24 ans avant JC (Jacques Chirac), donc ça fait longtemps. En fait, on n'était même pas nés, à l'époque, c'est pour vous dire !
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En tout cas, on en a méchamment profité pendant 7 milles de cette jolie nav'.
Sur les 3 derniers, ça s'est gatés. 25 noeuds dans le pif,
en vue du château génois (XIV ème siècle) de Candarli.
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Sur les conseils de Peio, de Rod Heikel et de Yorük,
on a pris un corps mort à l'est de la baie:
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Et puis, on est allé en ville, et notamment au "Pazar".
La ville, pourtant vide de touristes étrangers, est très animée C'est vraiment le gros contraste avec la Grèce. On sent que ce pays n'est pas en crise. 
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Malheureusement, on n'a pas pu visiter le château, fermé pour restauration. Il faisait chaud malgré le vent violent. On sent bien le plaisir de se rafraîchir sur la 2ème photo du Thalio! 
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Après tout ça, il était déjà 15heures.
On s'est attablés dans une petite gargotte, à l'ombre, loin de l'agitation de la plage. On a mangé pour 13 TL (environ 5€, à deux!)
Et l'on a fait connaissance de la petite Güsta, fille du patron, qui nous a véritablement charmés de son sourire et de son babillage auquel, bien sur, nous ne comprenions rien ! Et c'est dommage, parce qu'elle nous a dit des tas de trucs! 
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Au retour vers le bateau, nous sommes passés dans le centre ville, où siège un marché de légumes permanent, à l'ombre du minaret:
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Amusant, cette "défilongée" de distributeurs de billets, un par banque. Curieux, les gens faisaient la queue au premier à droite, alors que tous les autres, après la photo, étaient libres: 
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On est retournés au bateau, dans le fort clapot, car le vent n'avait pas faibli, entre-temps.
Et puis, on s'est baignés ! Bon dieu, surprise : alors que l'air était à 37°, l'eau n'était qu'à 19° ! ça nous a méchamment saisis !

On a passé une soirée et une nuit bien tranquilles.
Lors de la promenade du chien, vers 23h, on est passé devant 3 messieurs qui discutaient sur un banc.
Alors que les turcs ont souvent peur des chiens, ils ont appelé Thalio.
On a discuté une bonne demi-heure avec ces gens charmants, un peu avec les mots, beaucoup avec les mains,en passant par l'allemand, puisqu'ils ne parlaient ni Français, ni, surtout, anglais! heureusement qu'il me reste quelques mots de vocabulaire allemand, vestiges de mes 3 trimestres d'allemand en....1971 !
Un délicieux moment comme seule la gentillesse des autochtones peuvent vous en donner.

Retour à Bademli- youpi  Laorana

27 juillet: On retrouve Haize Egoa, après une nav' encore une fois magnifique, encore plus belle et rapide qu'à l'aller.

A l'ancre aussi, à quelques encâblures de Pierre et Stéphanie. Joie de revoir le Voyage 12.50 de Michel et Marie-France.
Michel est un animateur majeur des sites de la toile, consacrés aux partages des données maritimes. Voir, notamment, l'incroyable base de données qu'il est en train de finaliser sur la Grèce et la Turquie, sur le site PRATIQUE ET TECHNIQUES DE LA PLAISANCE, dont il est un des piliers et que je vous encourage vivement à visiter. Un exemple de ce travail, concernant spécifiquement le mouillage où l'on se trouve aujourd'hui, en cliquant sur ce bouton
Inutile de vous dire que, depuis lors, nous festoyons joyeusement en hilarante compagnie avec les lurons de Haize Egoa, Laorana et Troll, avec, en point d'orgue, la ventrée d'oursins cueillis par Pierre (2 seaux pleins à ras-bord ! Que ton nom soit sanctifié, Evêque Peio!) et nettoyés par :

  • Stéphanie, nettoyeuse en chef
  • Michel, nettoyeur en second assis sur la jupe (du bateau)
  • Thierry, nettoyeur en second couché sur le pont

(Les clichés suivants sont de Michel, qui a donc arrêté de nettoyer et n'a pas été remplacé...Il en a profité pour, lâchement, boire son premier raki de la soirée, avec les autres ! Salopard ! Les autres aussi ! )

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Nettoyage
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Récompense
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Gavage

Prochaine étape : Si tout va bien, demain nous cinglons vers Ayvalik.

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Si vous désirez contacter l'auteur:  thierry@lepetitmondedetroll.fr