Baisse de fréquentation

Depuis le mois de Mai, il y a moins de monde sur le Petit Monde de Troll. Oh, rien d'extraordinaire, mais c'est la 1ère fois depuis la création de ce site, fin 2006, que l'on constate ce phénomène.
d'autant plus que les 4 premiers mois marquait encore une nette progression avec une moyenne de plus de 400 connexions par jour.
Nous sommes "retombés" autour de 350.
On pourrait s'en foutre totalement, car ce site  n'a pas d'autre but que de jeter un pont entre nous et vous, et on n'y trouve n i pub, ni nécessité d'être "visité plus plus gagner plus".

Mais nous nous sommes quand  même interrogés sur la chose.

Voici notre analyse : Sur le premier trimestre 2014, il y a eu un évènement malheureux sur Troll, dont on a eu du mal à se remettre.
Et sans aucun doute, depuis lors, la fréquence des mises à jour et, surtout, la bonne humeur, l'humour bonhomme  et la sainte de colère qui parsemaient souvent mes lignes, ont-ils laissé un peu de trop de place à la tristesse, à l'angoisse même, parfois, que les choses ne soient, pour nous, plus jamais les mêmes.

Moins de cocasseries, moins d'émerveillement, des retours répétés à des endroits déjà de nous connus...

Le Petit monde de Troll a soudain cessé d'^rte de "l'entertaitment".
Et nos lecteurs ne viennent pas pour le morose...

Nous savons tout cela. Nous sommes conscients  que vous venez ici pour respirer un peu d'air pur pour laver celui, vicié, que les informations, consternantes, nous distillent insidieusement.
"Tout va mal" disent les infos et le PMDT disait " Tant pis, on se marre quand même!"

Nous avons, du reste, reçu des tas de mails nous demandant de ne pas perdre notre bonne humeur, de continuer à faire réver.
Alors... alors ?

Alors, pardon de ne pas avoir été à la hauteur de cette tâche. Je dis pardon, mais je pense "désolé mais c'est ainsi!"

Car nous n'avons pas à nous excuser d'avoir laissé de la tristesse, voire une certaine forme de lassitude polluer notre saison.
Ce que nous ressentons aujourd'hui, c'est que notre ciel redevient d'un bleu plus soutenu.
Que la mort de Thalio, l'amputation, longtemps à vif, d'une partie de l'équipage, cicatrise peu à peu.

Javotte n'y est pas pour rien, chaque jour plus proche, plus marrante, plus tendre... Elle est en train d'assurer la reprise de la joie sur Troll.

Notre vie est belle, bien plus belle, plus facile et plus...chaude que celle d'une foultitude de gens !

Alors faites, gaffe, les skudsmoqueurs, les imbécillités, vont être de retour sur Troll, et je vous promets une fin de saison en artifice.

"J'ai changé", comme dit Paul Bismuth ?
En fait, non, comme Paul Bismuth, je reviens exactement le même que l'an dernier, peut-être juste un poil plus féroce...comme Paul Bismuth.


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No man's land. 

1er octobre : "Oh Ventre saint gris, Tudieu et Par le sang de mes ancêtres", (comme disait le défunt Philippe de Villiers....Ah bon, il est pas mort ? )
"Oh pute vierge", (comme pourrait dire notre cousine Nanette, de Marseille) :  Ce mois d'octobre commence avec le 1er !!!!

Incredible but true !
Ah ben c'est normal! Je vous le disais juste au-dessus : J'ai changé!

Donc:

29 Septembre :
(Ah ben finalement, je fais un petit feed-back juste pour le plaisir de démentir ce que je viens de dire. Féroce, je vous le dis! GNARK! )

29 septembre, donc : En cette veille de notre procès, nous avons eu la surprise, vers 19h de recevoir la visite d'une dame, nous réclamant 50€ pour les 6 jours passés à Almyropotamos. Pas une cost guardette, non, une dame en tenue civile.
Oh, ce n'est pas que c'est scandaleux ni particulièrement cher, c'est juste que c'est totalement inattendu puisque  nous avons passé tout l'hiver dernier sans bourse délier !
Comme nous n'avons pas de liquide, nous lui disons que nous partirons après demain et que, demain, nous irons à Karistos chercher des sous. Pas de problème nous dit-elle, je reviens demain, à la même heure.

Et bien, je ne me souviens pas si elle nous a demandé d'aller sur la colline, de l'attendre avec un petit bouquet d'églantine, mais je me souviens qu'on a attendu, attendu et qu' elle n'est jamais venue.
Zaï, zaï, zaï.
Et du coup, on n'a pas payé. MAIS, il s'avèrerait, je mets ceci au conditionnel, que l'état grec aurait déchargé les coast guards de la perception du paiement des ports de ville et l'aurait transféré sur les municipalités.
C'est à vérifier dans le futur.

Pour le 30 septembre, vous savez déjà tout,
et, comme je vous l'ai déjà dit, on avait, à partir de 9.00 AM,  quelques heures à tuer, en plus des envie d'assasiner le juge.
Et donc, on s'est payé une jolie balade pas loin de Karistos.
Je vous mets une capture d'écran google pour que vous puissiez mieux comprendre la suite:

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Cet entrelacs de routes se trouve sur le cap au Sud Ouest de Karistos. Il y aurait, à la louche plus de 100km de petites routes, parcourant la presqu'île, en long, en large et en travers.

En 1990, un immense projet immobilier et balénaire aurait du voir le jour ici. On a fait les routes, l'adduction d'eau, d'électricité....

...Et tout c'est arrêté.

Le résultat, ce sont ces routes parfaitement bitumées mais envahies par les herbes, qui ne viennent de nulle part et qui mênent...nulle part. Etonnant, et beau:


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Les criques sont belles, le sable est fin  et ce projet aurait gâché une bien jolie côte:


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Finalement, on n'aura pas complètement perdu notre journée.

Almyropotamos/ Cap Sounion

1er octobre : Nous y voilà. Le vent du Nord, persistant et très fort depuis une semaine parait connaître une petite accalmie. Vite, vite, on en profite. 40 milles nous séparent du cap Sounion. ils seront ENFIN parcouru tout à la voile en bien moins de 8heures :

Lîle de Kavalian i, juste devant la baie d'Almyropotamos a connu, elle aussi, son projet immobilier totalement abandonné ! Il y a....3 maisons !
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La nav' fut un régal, juste perturbée par le trafic maritime et une bien mauvaise mer 8 milles avant d'arriver au cap:
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Javotte est adorable en navigation, même quand ça dure comme ce jour-là.
Quand on voit arriver ça, on fait gaffe :
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La mer est forte, mais Troll aime bien ça:. Et finalement, on arrive dare-dare en vue du temple de Poseidon:
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la nuit là-bas fut fort ventée-les rafales à Sounion, elle ne font pas semblant, mais réparatrice tout de même.

Sounion/Poros

2 octobre : Bis repetita. Mer forte, 20 à 25 noeuds de travers, beaucoup de trafic...et un grand pied dans les grands "splaoutch" !
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A propos de trafic, on a même eu droit à la guerre, ou presque :
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Une ribambelle (12 ) de destroyers porte hélicoptère en manoeuvre. Je précise que, dans ce pays devenu si pauvre, j'ai trouvé parfaitement aberrant de voir 12 énormes bateaux, tous affublés d'un gros hélico hélice tournante, dont pas un ne décollera pendant l'heure où nous les aurons dans notre horizon.

Que de litres de kérosène partent ainsi en fumée sur toutes mers du monde !

On en a même vu un de très très prés ! Alors que les cargos se déroutent, vous pensez bien que l'armée file droiit, sans se préoccuper le moins du monde de la coque de noix de plaisance qui vient tenter l'abordage ! Enfin, ils ne nous ont pas tiré dessus, c'est déjà ça ! ça m'aurait sans doute valu un deuxième procès...posthume : !
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Ne vous inquiétez pas ! Cette démonstration de force ne saurait impressionner notre saint drapeu ( même si celui-ci part visiblement en lambeaux ! )
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31 milles en 4h30. Ca a bien marché !
L'arrivée sur Poros est toujours aussi belle et le RM1200 de nos amis Mylène et André attend sagement son équipage au quai. Il est vraiment beau HAREM:
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A Poros

Du 2 au 4 octobre : Nous avons retrouvé, au mouillage, nos potes de Fleur de Passion, Coco et Valentin, sur leur bien beau voyage 12.50: 
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Et comme ils sont en attente de la réparation de leur démarreur, on a vite repris la routine des bâto-copains : Apéro chez l'un, diner chez l'autre.
Ca fait du bien et c'est une joie de les revoir.

Et ça va durer encore deux ou trois jours, le temps pour nous, en début de semaine, de descendre encore un peu plus au Sud, pour continuer à se baigner dans une eau encore à plus de 25° !
Veinards que nous sommes !

::Voilà, c'est tout pour aujourd"hui !
On espère que cela vous a plus et que vous reviendrez sur nos pages.
parce qu'en fait, on aime vachement vous recevoir.

Javotte adore cet endroit, où l'espace pour courir ( et elle court super vite la gamine) ne manque pas.
Thalio adorait cet endroit aussi, pour les mêmes raisons.

ca se couvre ! 

5 et 6 octobre: Pas grand chose. les "Fleurs" sont partis avec leur ami canadien. Nous restons un peu là, pour courses et menus travaux : Vidange du gros moteur, changement de la pompe des chiottosses, grande lessive..
ET puis le mauvais temps s'annonce doucement.
Le 7, du reste, ça commence à se couvrir :
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Hmmm. Le baromètre pourtant ne bouge pas beaucoup. Les sites de prévisions d'orage donnent 10%de chances d'en avoir un...
Sur Windfinder, on annonce toutefois un tout petit peu de pluie...
Bon.
..La météo n'est toujours pas une science exacte !

Gravelotte !

7 octobre : Au matin, c'est devenu bien noir, venant de l'ouest.
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Puis ça a continué en soufflant  velu-velu! Nous n'étions pas inquiets, agrippés par notre fidèle ancre  Delta et nos 35mètres de chaîne neuve dans 3 mètres sur fond de vase:
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A partir de là, on a commencé à ce dire qu'aux pontons de Poros, complètement ouvert à l'ouest, ça allait bientôt être le Dawa !  Du reste, un à un, ils ont commencé à arriver au mouillage, comme ce cata par exemple :
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Il a bien fait parce que ça s'est méchamment dégradé du coté W:
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Et puis le vent a faibli et n'a pas tardé à laisser la place aux grosses gouttes  !
Heureusement, notre splendide pont tout neuf nous protège :
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Au loin, vers l'Est, quelques fantômes derrière le rideau d'eau :
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Et puis, ici comme ailleurs, après la pluie, vient le beau temps, après, toutefois, la sortie de la toutoune qui a été, comme toujours remarquablement patiente dans la tourmente :
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J'entends des réflexions, là-bas, dans le fond !
Non mais dites !
Ho, vous êtes des vraies langues de vipères !  Desfois c'est moi aussi, hein ! Mais y'a jamais d'photo quand c'est moi, alors, forcément,  c'est trompeur !

Le beau temps revient, disais-je:
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Ca aura duré deux heures à peine. C'était court violent, et ça fait de belles images à mettre sur le site :
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Voilà. Aujourd"hui c'est grand bleu. On s'est baignés. L'eau est encore au-dessus de 25° ! Javotte, de plus en plus mignonne et obéissante (contrairement à ce que la photo de Hune peut laisser penser ! C'est un ado de sept mois, maintenant, alors, parfois, elle fait sa caboche!) a rencontré un copain boxer de plus de 40 kilos, Dhias, beau comme tout ! faut les voir jouer ensemble : David contre Goliath, poid plume contre poid lourd ! Elle se prend de ces beignes la gamine avec ses 20 kilos tout mouillés ! mais elle en redemande encore et encore ! Quelle énergie ! j'espère que la prochaine fois, j'aurais l'appareil photo !
Faudra que ce soit aujourd"hui, parce que demain, on bouge !

Celui-ci non plus n'en manquait pas, d'énergie !

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Copain boxer

Vendredi 10 : Grosse grosse séance sportive entre Javotte et Dhias, un copain-boxer, d'une taille respectable (et adorable). photos: 
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Après, elle était un tout petit peu fatiguée, la gamine ! 
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Des plaisanciers russes

Dans la nuit du 10 au 11 :  Hier soir, ça a valsé au mouillage à Poros. Non, il n'y avait pas de vent.
Mais juste un énorme catamaran de location, arborant le drapeau russe sous la barre de flèche bâbord,  nous indiquant la nationalité de l'équipage.

Jusque là, pas de problème. Sauf qu'ils se sont mis, dans cet énorme mouillage avec plein de place à moins de 20 mètres de nous.
Là,  encore, pas de problème, même si on trouvait que cela faisait un peu près.

Non, le problème, c'était aux environs de 23h30.
Cela faisait déjà deux heures que l'on supportait sans rien dire la world musique (de merde) à fond dans le cockpit du cata. C'était à tel point, qu'on avait quasi l'impression que la boite de nuit était sur Troll.
Bref, au moment de tenter de fermer nos paupières, je décide de leur demander de baisser un poil la sono !
Je vous le jure, je l'ai demandé gentiment (mais en criant un peu, toutefois, pour tenter de me faire entendre. )

  • Please, PLEASE ! S'il vous plait? S'IL VOUS PLAIT ? ( une bonne dizaine de fois)
  • YES?
  • Please, is it possible to shut down a little the music, we want to sleep ( S'il vous plait, pouvez vous baisser un peu la musique nous voulons dormir
  • You don't like my music? (Tu n'aimes pas ma musique?)
  • The problème is that it is too loud !  (le problème c'est q'elle est trop forte!)
  • if you don't like my music, go away ! (Si tu n'aimes pas ma musique, va-t-en ! )

Là, j'ai dit assez fermement que je n'étais pas d'accord.  Il m'a répondu :
  • Come to say that here ! (viens le dire ici!)

Et là, j'ai entendu une voix de femme dire (non, hurler!) :
  • Yes, come and  kiss my ass !
puis
  • Fuck my ass !

que je ne traduirai pas même si mon papa va gueuler.

J'avoue que cette vulgarité gratuite a méchamment heurté ma sensibilité pourtant pas tellement puritaine. Mais aller "fucker le ass" d'une dame que je connais, finalement, assez peu, ne m'a pas paru véritablement approprié!

En plus, ils étaient 6 ou 8 à bord, moi j'étais tout seul.... enfin avec Françoise mais elle se bat assez mal  et elle fuck pas les ass très fréquemment !

Donc, lâche et raisonnable comme je suis, je n'ai pas insisté outre mesure. J'ajoute que j'ai entendu quelques " sorry, sorry Sir' "qui devait émaner, je pense, du skipper du cata, sans doute terriblement mal à l'aise.

Du reste, un moment plus tard, le volume de la musique a baissé, puis cessé.

Je pense que ces quelques plaisanciers russes (dont nous ne sommes pas tout seuls à nous plaindre).  ne sont pas du tout représentatifs des russes en général. Il doit s'agir d'une classe "nouveau-riche" qui prennent leurs aises et se croient tout permis.
En revanche, ils dépensent beaucoup beaucoup de sous ici. Et c'est bon pour la Grèce.

A chaque fois qu'un plaisancier se comporte mal à l'étranger, d'où qu'il vienne, il écorne l'image de son pays. Hélas, il y a forcément  venus des 4  coins de la terre, quelques-uns  qui naviguent et qui sont c..., qui ont mauvais esprit. Je ne pense pas qu'il y ait une seule nation qui  fasse exception à cette règle.
Non, la notre non plus.


Ermioni

Samedi 11 :  Ce matin, nous sommes partis pour Ermioni.
La nav' de  milles fut mi-figue/mi raisin.  10 milles à la voile, super, puis plouf, plus de vent, le reste au moteur. ça tombe bien, il fallait, De toute façon, recharger un peu les batteries. Celles de Javotte aussi. 
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Au moteur, on a le loisir de se faire des câlins. Pleins : 
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A Ermioni, la nuit fut infernale, gâchée par un roulis très pénible. Il n'y avait pourtant qu'une infime houle, genre 20cm; mais alors, pas de bol,  ça nous a balancé (et pas qu'un peu) toute la première partie de nuit.

En revanche, la balade du lendemain sur la presqu'île, fut, comme d'habitude, très très agréable:. Et puis, il y avait un fort joli bateau au mouillage (1940. plan Mauric, d'après ce que j'ai compris):
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Le soir ( et le lendemain midi) on a retrouvé Coco et Val, sur Fleur de passion, toujours aussi sympas, d'autant plus qu'ils avaient à bord un copain canadien, Bernard, qui parcourt le monde pour faire des conférences ( il est prof d'économie- Faudrait qu'il nous donne des cours! On  n'est pas fortiches pour faire des économies !) 

Dokos

Dimanche 12 : Nous sommes partis super loin. 4.5 milles au Sud, à Dokos, un p'tit mouillage peu fréquenté que nous aimons beaucoup.
Peu fréquenté?  Voire.
Incroyable le nombre de bateaux de loc' avec des allemands et des russes à bord ! Des familles entières, la plupart du temps ! Ce n'est pourtant pas les  vacances scolaires, là-bas !
On était en permanence, 8 à 10 voiliers au mouillage. Cela nous a permis de retrouver, avec la joie qu'on imagine, un gros bateau russe à coté de nous...avec de la world music plein le cockpit ( et le mouillage, du coup!)
Avec, en supplément gratuit, les gamins qui font la course avec les annexes à moteur autour des bateaux !
Super le petit mouillage calme et désert !
Bon, au bout d'un moment, j'ai demandé un peu de calme...et j'en ai eu ! Sympa.

On a fait le tour de la montagne à pied. Superbe balade, là encore: 
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Malgré l'affluence, et parce qu'on aime vraiment beaucoup cet endroit, on est resté lundi et mardi, profitant de l'eau, encore à 24 ou 25°.

L'arrière saison est splendide.

Aujourd"hui, Mercredi, nous sommes partis pour l'île de Spetses et le merveilleux mouillage dz Zoyioryia dont nous vous ferons profiter dans la prochaine mise à jour.

Pour se quitter et pour retourner à l'accueil comme toujours, un petite photo de notre Thalio, à Dokos, il y a deux ans. Il aimait beaucoup aussi l'arrière saison à Dokos !

Zoyioryia sur Spetses

15 Octobre : Encore un endroit que nous aimons beaucoup. La dernière fois que nous y étions venus , un orage nous en avait délogés.
Mais, en l'occurrence, le temps va être splendide pour relâcher dans cet endroit très ouvert au Nord.
Et puis, ce coup-ci, on a bien regardé le baromètre ! Stable comme une plaque de polystyrène sur une mer d'huile. La nav' entre Dokos et Spetses fut sans intérêt car sans aucun vent comme lemontre cet ilôt suspendu au loin :
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Ce mouillage est splendide. Nous l'aimons vraiment beaucoup. La balade au bord de l'eau est très ombragée, l'aire de jeu Javotienne sans limite, les (rares) habitants de l'endroit très cordiaux, l'eau transparente... Le mouillage est si vaste que même nombreux on a l'impression d'y être seul. .. Non, super  Zoyioryia, même si c'est difficile à écrire ! 
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Bref, une de ces villégiatures où,  si  nous n'y prenons garde, on pourrait laisser les moules coloniser la chaine d'ancre.
Mais, raisonnables que nous sommes, un petit vent d'Ouest nous décide le 17 octobre, en fin de journée, à rallier Porto Helli: 
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Le ciel était magnifique
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Porto Helli

Depuis, on a passé tout le WE à Porto Helli !  Eau chaude et sans ride, calme intégral. C'est tellement bien qu'il y en a une qui en frétille de joie ! 
Baignades à gogo
Et beaux lever de soleil depuis le pont de Troll
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Javotte, qu'on voit tortiller du croupion au-dessus a légèrement changé en 6 mois :
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Manutea

21 octobre : Surprise, divine surprise! On vient de retrouver avec une très grande joie, (Ce sont plutôt eux qui nous ont retrouvés, d'ailleurs. Vive le PMDT et sa carte légendaire! ) l'équipage de MANUTEA.
Céline, Stéphane, Ethan et Elly.

Mais ça, ce sera pour la prochaine mise à jour !  C'est ce qui  s"appelle "teaser" un sujet !

A bientôt

Petit argumentaire à l'usage de ceux qui sont au mouillage depuis (trop) longtemps et qui trouvent toutes les (mauvaises) raisons pour ne pas lever l'ancre


Voilà la situation de départ :
Vous êtes pioché dans un endroit sympa, totalement protégé de tous les vents, avec du temps devant vous. Certes, ce n'est pas le lagon bleu « comme tes yeux » ni la plage de sable tellement fin que la salière semble distiller du gravier, mais, vous êtes « bien » .
Le fond, c'est de la vase type «  aspirateur d'ancre ». ça peut souffler d'où ça veut, comme ça veut, ça tiendra!
Vous vous êtes mis là parce qu'il y a avait un petit coup d'ouest à l'île d'en face et que, de toute façon, « vous aviez des courses à faire ». En résumé, vous êtes déjà tanké là, depuis  jours et la seule chose que vous consommez à outrance, c'est l'ouzo !
Tous les jours, vous vous dites que vous « pourriez bouger », MAIS :-1 : Le mouillage où vous vouliez aller est justement, d'après la météo, exposé au vent de cette nuit

  • 2 : Le mouillage alternatif auquel vous aviez pensé sera exposé au vent de la nuit de demain

  • 3 : Evidemment, vous pourriez aller de l'un à l'autre, mais à quoi bon, puisqu'ils sont si proches.

  • 4 : De toute façon, va venir tout bientôt le moment où il va falloir refaire des courses.

  • 5 : Et puis un batô-copain vient d'arriver pour vous voir, vous ne pouvez pas les laisser en plan

  • 6 : Et puis, vous avez, dans le désordre : un peu mal au dos, le sentiment que le rhume est en train de monter, des crampes dans les pieds, des bouffées de chaleur, le tout annonçant sans aucun doute que si vous bougez, vous regretterez la proximité de la pharmacie du mouillage impeccable que vous venez, à tort, de quitter.

  • 7 : En plus, il va pleuvoir. Certes, pas fort, mais quand même
  • 8 : Oui on a une timonerie intérieure, mais bon.

  • 8bis : De plus, je fais ce que je veux et je t'emme.de !

  • 9 : Et puis, y a pas de vent. Autant attendre qu'il se lève !

  • 10 : Le vent s'est levé, mais trop. Pas chaud pour aller se faire secouer alors qu'ici on est tellement "à plat"

Le temps de se poser ces dix premières questions, y'a plus d'ouzo, faut aller faire les courses.

  • 11 : C'est à qui de recevoir qui ce soir avec le batô-copain, déjà ?

  • 12 : J'ai faim, moi. On en reparle après la bouffe, d'accord ?

13- De toute façon, le baromètre joue au yoyo et le vent tourne 3 fois par jour. Un coup à se retrouver dans la galère.

  • 14: Pouh là là, j'ai une de ces flemmes, moi … Pas toi ? Somnolence post prandiale, sans doute !

Accordons- nous donc un temps de réflexion, à l'aide d'une petite sieste.
Au réveil :

  • 15 : De toute façon, c'est trop tard pour appareiller aujourd'hui !

  • 16 : De surcroît, pourquoi on se presserait alors qu'on a tout le temps d'attendre des jours meilleurs ?

  • 17 : Qu'est ce qu'on va faire à manger, ce soir ? On se fait une taverna ?

  • 18 : Au final, ce mouillage où l'on veut aller, il n'est pas si chouette que ça, non ? Parait que ça croche mal!

  • 19 : J'ai sommeil, ça m'a fatigué de réfléchir comme ça.
Après l'ouzo et la taverna, j'irais me coucher. On en reparle demain après consultation de la météo, ok ?

  • 20 : Et puis, j'ai un peu mal au dos, le sentiment que le rhume est en train de monter, des crampes dans les pieds, des bouffées de chaleur, alors…...Alors?

Alors, on reste encore un peu.

Encore un peu.

Encore un p'tit peu.

Et on aime ça !

Porto Helli, 23 octobre 2014

Texte à retrouver, en compagnie d'autres imbecillités,  au sein de notre rubrique
ACCUEIL

Manutéa, les photos

Donc, à Porto Helli, nous avons fréquenté à l'envi cette chère petite famille qui vit à l'année (ou presque) à bord de leur magnifique Sun Odyssey 40DS.

Et c'est une bien jolie famille :
::
Maman Céline & Papa Stéphane
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Ethan, 10 ans
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Ellie, 8 ans
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Ben oui ils sont beaux comme tout ces petits ! ça se comprend en voyant leurs parents : Les chiens ne font décidément pas des chats!
A nouveau, les Manutéa nous donne la nostalgie de nos p'tits Gabago. C'est rare, une famille entière sur un bateau. Et, en général, presque toujours, en fait, il s'en dégage un charme fait de sourires et de bonne humeur.
C'était comme ça avec Gabago. C'est comme ça avec Manutea. Et si l'un des enfants aime plus les chiens que son petit frère, ça n'a aucune importance. Nous n'aurons vu, sur ces quatre visages que l'image épanouie de ceux qui ont choisis un autre mode de vie que celui tristement imposé à la très grande majorité de nos concitoyens..du monde!

Quelques images encore: 
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Bref, un vrai et grand  bonheur que de les retrouver, intacts, après 4 ans sans se voir.
Sans compter les recettes au chocolat toutes simples et délicieuses de la skipette Céline ! Miam !
Inutile de dire qu'après les parties Ethan/javotte, celle-ci n'en peux plsu :
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Gonzalo, LA dépression

Vendredi 24 octobre: La météo n'est pas bonne. le baromètre est descendu à moins de 1000 ectopascals, et vite, signe qu'il va se passer quelque chose.
La lumière du matin en témoigne  :
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Manutea décide de partir tôt le matin pour kilada en tentant, disent-ils de "passer entre les gouttes". Ils n'y parviendront pas et arriveront à bon port mais comme du pain dans la soupe !

Nous fidèle à l'adage N° 13 de notre argumentaire, on laisse la pioche où elle est ainsi que nos voisins américains (dont nous reparlerons) .
Un peu plus tard, le vent de Sud commence à se lever. fort, avec des périodes de pluies, fortes aussi :
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Ca n'encourage pas à sortir, hein, ma puce?
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Ensuite, on a une petite  période un poil plus calme. on en profite pour sortir la chienne. Elle est contente. manutea doit être arrivé. On leur envoie un mail.
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A partir de là, ça va se mettre à forcir tant et plus. 25, 30, 40 noeuds, toujours de Sud, avec pluis et sans pluie. L'orage s'annonce à grands renforts de rafales, de grosses gouttes et de roulements de tambour:
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Nos voisins ont mis le moteur en marche pour soulager la chaïne. Nous aussi, car ça continue à monter. La visibilité devient fort mauvaise:
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On se fait des signes avec nos voisins d'infortune
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Et puis, ça se calme et s'éclaircit . Enfin, ça semble s'éclaircir
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Plus de vent, moins de pluie. Ouf !
Je me souviens d'avoir même dit à nos voisins : " The worth seems to be behind us!"  ("Le pire semble être derrière nous!)

Je ne croyais pas si bien dire.
Parce que, derrière nous,  une barre blanche s'est brutalement avancé dans un fracas considérable.
Et les deux bateaux  se sont couchés dans une furieuse rafale de Nord.
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Ca a été aussi court que soudain. moins d'une minute. Comme si nous venions, sans nous en douter, de passer  de l'autre coté de"l'oeil du cyclone".
Oh bien, sûr, c'est exagéré. C'était juste le coeur d'une grosse dépression.
Ensuite, la pluie a repris de plus belle.
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Je ne sais pas combien de noeuds il y avait dans la gigantesque rafale : 50? 60?. On n'avait pas le regard sur l'anémomètre, n'est ce pas.
Il y a si peu de fond (3m) dans une vase tellement collante qu'avec nos 40mètres de chaîne, nous n'avons "décroché" ni l'un ni l'autre.
Mais bon dieu, que ce fut impressionnant.
On s'est salué de bateau à bateau, ensuite, avec le sourire "jusque là" ! Ils sont partis diner en ville. Nous sommes allés promener Javotte.

Le lendemain, on a lu sur internet que la dépression "Gonzalo" avait fait beaucoup de dégât à Athènes.
Nous n'avons pas eu de dégât, juste des objets précipités au sol dans la rafale.
Pas de dégâts, mais un peu les jetons quand même. 

Frank et Daniel

Samedi 25 octobre : Le ciel est lumineux.
J'ai "développé" les photos d'hier et on a invité les américains à venir prendre le café à bord pour récupérer celles qui les concerne avant qu'on appareille pour Kiladda.

Oh la belle rencontre !

Dans la famille "super-chouette , je voudrais :
Le père- Franck
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Le fils- Daniel
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La mère-Christiana


Pioche ! Elle est rentrée à New york !


En tout cas, pour brève que fut cette entrevue, elle restera un grand moment de complicité, d'échange autour de nos pays, de rires et de fraternités maritimes.
Quand à Javotte, elle veut aller aux U.S.A. 
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Franck était capitaine de gros navires ( cargos, tankers, etc.)
Daniel construit des maisons et joue du banjo, de la guitare et du violon en professionnel.
Il ne sait pas encore s'il va vivre de l'une ou l'autre activité.
On s'est donné rendez vous pour l'an prochain !

Juste avant que l'on lève l'ancre, on a eu droit à un petit échantillon des talents de Daniel.
Et vous vous avez droit à un TOUT petit échantillon.
A deux voix, s'il vous plait :

Un soupçon de country from Les Trolliens voil'yageurs on Vimeo.

Quelques minutes avant notre appareillage, est arrivé un beau bateau. C'est AGORA, que nous avions recontré  Prévéza, il y a ..6 ans !
Depuis, ils ne nous ont pas perdus de vue, via le PMDT, mais on ne s'était jamais recroisés.
On a pris rendez vous à Kilada. 

Petite nav' vers Kilada

En fin de matinée, ce samedi 25 octobre, donc, nous appareillons enfin pour Kilada.
Une nav' "mezzo mezzo", moteur pour commencer, puis  à la voile. 
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Nous voici donc de retour dans ce "piège à potes".

Au menu, les "Manueta", les "Agora", les "pourquoi-pas" Et puis...

...Didier et son chien Soleil, bien sûr ! Je sens que Javotte va être à la fête avec le rouquin !

En attendant, le temps est mitigé mais sympa ici, comme en témoigne cette photo de AGORA, prise hier soir :
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On vous reparlera de toutes ces retrouvailles et des agapes afférentes la prochaine fois.
D'ici là, portez vous bien, les trollonautes !

PS : Ce matin, Dimanche 26 octobre, aprsè avoir réglé les horloges du bord, j'ai mis un pantalon de survêtement pour la 1ère fois de la saison !

Les boules !


Kilada, il adorait aussi, le vieux flibustier des mers (cliquer pour retourner à l'accueil)

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