Fin et début d'année dans l'humide ! 

Ah ben ça commence bien, tiens !

En matière de début d'année et de météo, c'est comme avec notre réveillon de Noël: difficile de faire pire!
En effet, à part un tremblement de terre ou un tsunami, je ne vois pas ce qui pourrait être pire que: Pluie battante et permanente, froid glacial, et vent violent !
Rendez vous compte : Il a même neigé sur le bateau ! En Grèce !

Et là, voilà. Vous rigolez. Ne me dites pas le contraire je le SAIS !  Comme on vous énerve toute l'année avec nos ciels bleus, nos mers turquoises et nos mouillages de rêves, vous vous gaussez et pensez " bien fait ! Chacun son tour" !

ET BEN C'EST PAS GENTIL, VOILA !
Et l'esprit de Noël alors? Vous l'avez mis où votre esprit de Noel?

Je suis sur que vous vous interrogez sur notre repas de réveillon du nouvel an, histoire de vous moquer encore plus ! Et bien, ce fut....mieux. Disons, mangeable, sans plus: Guacamole maison, jambon cru de bonne facture, gratin de crevettes au curry ( mouais, bof!) et gâteaux locaux toujours trop sucrés.
Ah ben oui, c'est moins drôle, mais on va pas bouffer de la m...tous les jours, juste pour vous faire marrer, hein !
Saletés!
Puisque c'est comme ça, en 2015, on va vous en mettre plein la tête, des mouillages paradisiaques, des ouzos glacés au soleil de l'Egée, des baignades pluri quotidiennes dans de l'eau limpide....
On va vous en mettre PLEIN LA VUE! ça vous apprendra à vous moquer de nous comme ça!

Ah, ça fait du bien de se farcir du Trollonaute le premier jour de l'année !

Photos du moment :
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Je ne vous raconte pas l'indicible plaisir d'aller promener Javotte ! Du reste, sa promenade favorite, en ce moment, dure environ 40 secondes :
1- ouverture de la porte, 5 secondes
2-traversée du pont en courant sous la pluie, 3 secondes
3-descente de la passerelle , 2 secondes
4- pipi, 25 secondes
5- et retour en courant !

Parce que, la Javotte, elle a HORREUR de la pluie ! C'est un chien de luxe, que voulez vous ! j'aurais bien dit une "poule de luxe", mais  c'est assez connoté !

En tout cas, elle grandit, malgré son anémie chronique !
Et c'est avec elle que nous terminons ce préambule à la nouvelle année, sans oublier de vous présenter les voeux de tout l'équipage, même si c'est un peu vain, car, comme nous l'a écrit un de nos copains:
Je tiens à informer toutes les personnes qui m'ont envoyé des messages promettant bonheur, fortune et santé en 2014 que : ÇA N'A PAS MARCHÉ !!!!
Alors, en 2015, envoyez-moi directement l'argent !
J'accepte aussi les bouteilles de bon vin.

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Je suis Charlie ! 

7 janvier : j'étais en train de rédiger cette mise à jour, quand, comme vous tous, j'ai été littéralement cloué sur place par ce carnage.
Ce site n'a pas vocation à interagir avec l'actualité, sauf pour  s'en amuser avec, comme je le fais parfois avec notre oligarchie politique.
Mais là, pas question de s'amuser, n'est-ce-pas. C'est déjà la foire d'empoigne sur les forums de tout genre et la radicalisation guette les moins informés.
Nous avons beaucoup lu Charlie Hebdo du temps de notre vie d'avant. On a soudainement l'impression, d'ailleurs, que tout le monde lisait Charlie ! Mettons cela sur le compte de l'empathie. Et puis, tant mieux si la plupart ressent ce que cette hécatombe a de profondément ..bon je ne trouve pas le mot juste. Un sentiment de sidération .
J'avais une admiration sans borne pour Cabu. Une admiration presque demi-séculaire puisque je n'étais pas grand du tout que je me marrais déjà avec le Grand Duduche. Pour le trait acide de Wolinski aussi et ses chouettes copines dévêtues. Et pour l'immense Cavanna parti, on a presqu'envie d'écrire heureusement, quelques mois avant ce massacre. Charb me faisait vachement marrer aussi. Et les chroniques d'oncle Bernard. dans Charlie et sur Inter.
Tous assassinés ! Un massacre de journalistes et d'humoristes sans précédent !
Je pense aussi aux survivants qui font ou ont fait partie de l'aventure Charlie.
Hier soir, je suis allé promener Javotte et je suis rentré boire un tsipuro chez Théodoris, un artisan local qui fabrique, à l'unité, des lampes rigolotes, surprenantes, originales.
Et j'ai vu la TV grecque. Je ne sais pas ce qui se raconte à la Française, mais, ici, on est en train de montrer, évidemment, les caricatures les plus "gores" de Charlie comme pour dire aux gens : "Certes, c'est terrible ce qui est arrivé ! Mais, au bout du compte, ne l'ont-ils pas un peu cherché?" Et c'est exactement ce que m'a dit mon artisan, pourtant gentil comme tout.  Penser ça, c'est définir une frontière entre ce qu'on peut moquer et ce qu'on ne peut pas moquer.
Non. Il n'y a rien à définir.
Poser une limite, autre que celle que l'on s'impose à soi-même, consciemment ou inconsciemment, c'est déjà anéantir  la libre expression. C'est ce qui nous guette. Pour moi, le droit à la satire, à l'humour noir, à la caricature ne saurait être limité.
Il faudra que je me souvienne de ça quand je lirai ou verrai des choses qui me déplaisent.
Gardons nous, surtout, de nous dresser les uns contre les autres. C'est le but recherché!
Charb avait dit, après l'incendie de 2011 :
« Quel mode d'expression employer pour répondre à ces gens-là qui sont (deux ou) trois cons ? Le pire, c'est que ces trois cons vont faire passer tous les musulmans de France pour des intégristes. »

Et bien sur, partout l'on s'empresse de mêler, c'est si pratique, les boucs émissaires, ce carnage et l'immigration, comme le fait le maire de Béziers, ce Ménard qui fut le grand patron de reporter sans frontières ( c'est inouï !) :
"Après trente ans d'immigration galopante, ces choses là sont possibles à Paris et en France.»

On pourrait parler du terrorisme de la finance internationale, qui fait beaucoup plus de morts, moins spectaculaires...mais ce n'est pas le jour. Juste, n'enterrons pas ces morts-là sous les autres.

Et citons donc Voltaire, revisité par Tonton Georges :

Jouant les ingénus, le père de Candide,
Le génial Voltaire, en substance écrivit
Qu'il souffrait volontiers - complaisance splendide -
Que l'on ne se conformât point à son avis.
"Vous proférez, Monsieur, des sottises énormes,
Mais jusques à la mort, je me battrais pour qu'on
Vous les laissât tenir. Attendez-moi sous l'orme !"

"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."
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A Gla gla !

Depuis le début de l'année, et ça commence à durer, nous rencontrons une météo polaire ( enfin, à notre latitude, je vous assure que c'est polaire!) Jamais plus de 5° et, la plupart du temps, entre 1 et 2. Nos bouteilles de gaz de 3kilos nous font deux jours car nous chauffons sans interruption de 7h à 23 heures , ce qui ajoute de l'humidité à l'humidité. 
Parce qu'en plus, il pleut il grêle, il neige et il vent à décorner un rhinocéros (heureusement pour eux, il n'y en a pas en Grèce!)
Zacharias nous disait hier qu'il n'avait pas vu un hiver aussi rude depuis 10 ans/
Le matin, avant le p'tit dèj' nous avons 5 à6° dans le carré ! C'est pô chaud et je peux vous dire qu'on apprécie notre café et nos tartines grillées !

Mais parfois, quand le ciel s'éclaircit un peu, on en profite pour se promener, se dégourdir les papattes et faire quelques images :
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Vengeance !

5 janvier : On s'est réconcilés avec le culinaire !
Après nos déboires successifs, nous avons vengé notre honneur avec un rosbif en croute, farce champignons, ails et oignons ! Une merveille de tendreté et de goût :

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Quand on a froid, c'est quand même réconfortant, ce qu'on a dans l'assiette, n'est ce pas!

La peur de ma vie ! 

7 janvier : On est en train de regarder un film ( le roi pécheur de Terry Gilliam) , enfoui sous nos polaires offertes par notre amie Hélène l'an dernier. Françoise n'a pas mangé. "J'ai pas faim", m'a-t-elle dit, en souriant ( elle sourit presque toujours)
Et puis, pendant la "projection" : " Je crois que je vais vomir!"
Je la prends dans mes bras...Et elle s'effondre. les yeux ouverts, fixes, la bouche ouverte avec juste des petits râles. Plus de respiration. J'ai cru qu'elle mourrait ! Je l'ai giflée,secouée, lui demandant, la suppliant même, de me revenir... Javotte est venue lui lécher la figure. Poignant !
Et puis soudainement, elle a eu un soubresaut et m'a vomi dessus (une manière de me remercier sans doute!) Mais j'étais tellement heureux de la voir revenir à elle que je m'en suis foutu complètement !
C'était donc une syncope liée à une gastro ! Une part de moi le savait, bien sur!Car c'est la troisième fois qu'elle me fait ça ! Une fois à Poleymieux,  il y a plus de 20 ans, une fois, il y a dix ans à Lapeyrouse et maintenant ! Les trois fois j'ai cru la perdre et, dans le moment, le souvenir des autres fois ne m'a été d'aucun secours!
Faudra que je me méfie dans une dizaine d'années!
La suite de la soirée, c'est un coup de fil à Dyonisos du chantier pour avoir le N° d'SOS médecin (1016)  en Grèce. Puis, en fait,  la conversation avec le toubib de Chalkoutsi dont Denis m'a donné immédiatement le numéro, et qui ne parlait que grec. Conversation impossible ! Puis la venue de Dyonisos qui a rappelé le toubib de son coté et lui a tout expliqué et qui vient au bateau.
Puis du nettoyage de vomi parce que sortir avec du vmi sur soi, c'est pas propre.
Puis, Dyonisos qui vient au port et m'emmène à la Pharmacie de garde et me ramène au bateau. A fond la caisse!
Puis moi, qui fait une piqûre ( je fus héroïque car j'ai horreur de ça) à ma Belle.
Puis des remerciements chaleureux à Dennis encore une fois impeccable de gentillesse!

Puis une nuit sans histoire et son sourire revenu



SUis-je Charlie?

11 janvier :  J'ai lu ce texte sur MEDIAPART. Et je l'ai aimé.
J'y souscris parcequ' il me semble parler du malaise que je ressens devant le "grand consensus national" .
J'ai demandé à son auteur l'autorisation de le diffuser. Il me l'a donnée, fort gentiment, dans la minute.
Le voici:
« Quoi ? Un deuxième attentat et on ne m'a rien dit » C'est que vous avez peut-être mal écouté.
Pour ma part, j'avais des pré sentiments, puis des doutes, et puis ce matin j'ai écouté France-Culture et j'ai eu l'information :

    1 Les journalistes sont, et leur journaux avec, tous formidables : libres indépendants, etc etc
    2 Les flics sont vraiment des types formidables, tous
    3 Dans la foulée, Val,s Cazeneuve et Hollande sont formidables
    4 L'Europe aussi est formidable, imaginez Merkel, Junker, Cameron sont Charlie

Conclusion: allons tous défiler derrière eux dimanche pour saluer Charlie Hebdo !

Alors oui, si je savais tenir un crayon voici le dessin que je ferai ;

L'équipe de rédaction de Charlie autour d'une table, ceux qui sont morts sont dessinés comme des fantômes, mais à leur place. A chaque membre de la rédaction est reliée une bulle symbolisant leur pensée. Les texte des bulles commencent tous soit par « les flics sont des ; ..» ou "Hollande est un .. ", "L'Europe on l'enc... " "la presse est  ..." mais une gomme à effacé le reste du texte qui est remplacé par le mot « formidable »

A coté on voit , satisfaits, Hollande Merkel et Cazeneuve et Pujadas une gomme et un crayon à la main se félicitent et clament  : "ça y est, nous sommes Charlie"

Le deuxième attentat est là : c'est celui qui s'attaque à l'esprit de Charlie Hebdo, il n'est pas physique, il est néanmoins terrible, et qui donc poursuivra les petites mains qui le commenttent et leurs commanditaires ?

Depuis que j'ai ce dessin en tête, je me demande si je défile, surtout derrière Hollande Merkel et Junker, dimanche : ces trois là qui viennent ensemble serrer les fesses et les rangs pour leur Europe.

Dimanche, à Grenoble où je suis, en silence et à condition :

    qu'il n'y ait aucune banderole ni panneau de quelque organisation politique que ce soit,
    que seules les reproductions des Une de Charlie Hebdo soit admises

alors oui je veux bien marcher, sinon, je tournerai les talons.

Je tournerai les talons et je me préparerai à être demain Ahmed, Mustapha ou Zined, car j'aurai compris que rien n'aura été changé de la mécanique infernale qui sème la bêtise xénophobe pour trouver des boucs-émissaires, quitte à en faire un ennemi intérieur, pour camoufler, voire justifier les politiques austéritaires commanditées par l'industrie de la finance, avec l'accroissement des inégalités qui va avec, sans parler des interventions militaires « ciblées  et sélectives» engagées essentiellement pour des raisons géopolitico-économiques, ni les atteintes tout azimut à la planète pour raison de vénération intégriste du Dieu dont la trinité est croissance, Industrie financière et appropriation des biens communs par quelques uns.

Alors, oui chez moi je serai et resterai Charlie !

MGarand


Voilà. C'est un texte parmi d'autres. J'en ai reçu beaucoup.
La plupart expriment avec des mots meilleurs que les miens ce que je ressens.
Celui-ci m'à parlé simplement alors j'ai choisi de vous le livrer.
A vous de vous faire votre propre opinion, à l'aide du soupçon de bon sens qui doit vous rester après trois jours de matraquage télévisuel qui doit, malgré tout, bien abîmer le sens critique.
Bien contents d'être épargnés des avalanches et des certitudes moutonnières des grands médias qui donnent, si peu souvent, place à la réflexion.
La prochaine fois, je tenterai de vous faire rire à nouveau avec mes propres conneries. y'en a une pas trop mal.


Un coup de gaz !

11 Janvier again : J'ai promis de tenter de vous faire rire !  Alors voici le court récit d'une véritable prouesse  !
C'est Dimanche aprés midi. Comme c'est Dimanche il y a des pêcheurs sur le quai. Pourtant, le temps est moche, gris et très venteux! Courageux les pêcheurs !
Comme vous ne le savez sans doute pas, sur Troll, on fait nous-même nos bouteilles "camping-gaz" . Elles nous servent pour la gazinière et la chauffage ( lequel, en ce moment, se révèle extrêmement précieux!)
Il s'agit bêtement de profiter de la gravité pour vider une grosse bouteille dans 3 petites. En général, l'opération a lieu en pied de mât, la grosse bouteille suspendue à l'aide de la drisse de spi.
Mais là, il faisait tellement froid, vent très fort et glacial que j'ai décidé de le faire dans le cockpit.
Voici le dispositif  (reconstitué aujourd"hui pour l'occasion) :

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Ca fonctionnait aussi bien et c'était plus confortable !
Ayant fait une bouteille d'urgence, j'ai démonté la bouteille du bas et  j'ai laissé le dispositif tel quel, le temps d'aller promener la Javotte, dans l'idée d'en faire une autre au retour.
Jusque là, tout va bien.
On va donc promener la Javotte.
Au retour, je prends un peu d'avance afin de mettre ma bouteille vide en place.

Je ne sais pas à quel moment exact Super Connard a pris les commandes, mais toujours est-til que j'ai enjambé le dosseret de cockpit dans l'idée de me mettre à l'abri du vent pour mener à bien l'opération.
Et je me suis assis sur le banc de cockpit.
Et sur le tuyau de remplissage.
Une seconde plus tard, j'étais assommé car j'ai pris la bouteille de gaz sur la gueule ! La Grosse!
Aïe, aïe, aïe, aïe, putain ce que ça fait mal !
Je dois être un des seuls types au monde ayant réussi à me foutre une 13 kg sur la tronche !
J'entends, dans mon brouillard, le pêcheur parler à Françoise. Il a tout vu. Enfin, moi, je comprends qu'il dit à Françoise : Je crois que votre mari s'est fait mal!" ou un truc dans le genre.
Et j'entends Françoise dire :"Den katalaveno!"  = je ne comprends pas !
Le gars insiste, Françoise répète qu'elle ne comprend pas. Moi, j'ai une bosse énorme et Françoise arrive vers moi et me dit en passant à coté de moi, mais sans me regarder: " Je comprends rien à ce qu'il me dit!" ...et elle rentre dans le bateau !
Alors, je lui dis : "Il essaye de te dire que ton super connard de mec s'est foutu la bouteille de gaz sur la gueule et qu'il a un mal de chien !"
Et elle me répond, toujours sans me regarder : "Hein, je comprends rien!".

C'est rigolo, mais dans l'instant, ça m'a pas fait rire ! Et elle non plus parce que quand j'ai relevé la tête, j'avais du sang sur la joue ! La bouteille en tombant m'avait éraflé la joue.
Alors là, elle m'a dit " Mais mais! Pourquoi tu as du sang sur la joue!"
Et je lui ai répondu ! " Parce que le pêcheur s'est esquinté la santé à te dire que je m'étais foutu le gaz sur l'occiput!"
Après consolation, alcool à 90°, etc....

Quand même ! S'asseoir dans son cockpit et se prendre une bouteille de gaz sur la tronche !!! Y'a pas à dire : Je suis fort quand même !





accalmie

10 Janvier : Miraculeusement, il fait beau ! On en profite pour faire une grande balade joyeuse en se souvenant que demain, des millions de gens vont faire une grande balade pas joyeuse.
Quelques photos, notamment de la gamine, qui ADORE le soleil et le sable dont elle est bien privée en ce moment :


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Tempête

11 et 12 Janvier : En France, c'est la tempête médiatique ! ici, c'est la tempête au premier degré!
Gros gros coup de vent :


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Sinon, nous sommes particulièrement heureux d'avoir été un poil pessimiste sur les manifs de dimanche. De l'avis unanime des copains qui défilèrent, ce fut digne et sans bannière. Bravo !

Au passage, un petit lien d'un intervention radiophonique de Solfia Aram que nous avons beaucoup aimée:

Et, pour prolonger les propos de Sofia Aram, voici le copié/collé d'un extrait d'une intervention d'un éminent protestant que nous avons également appréciée:

Etre Charlie. Etre laïque.
12 janvier 2015 |  Par Jean Baubérot, Professeur émérite de la chaire « Histoire et sociologie de la laïcité » à l'Ecole pratique des Hautes Etudes.

"Après le temps de la sidération face à l'horreur, celui de la « fraternité ». Comme les autres personnes qui ont participé à la manifestation parisienne d'hier (et je suppose qu'il en fut de même ailleurs), j'ai été frappé par la force collective, l'unité dans la diversité qu'elle a représentée. Bien sûr, la présence de certains chefs d'Etats la marquait d'une certaine ambiguïté mais là n'était pas l'essentiel, loin de là. L'essentiel consistait à partager un amour de la liberté, à montrer à ceux qui seraient tentés de croire qu'une violence, aveugle ou ciblée, déstabiliserait la France, qu'en fait ce genre d'action est, pour eux, totalement contreproductif. Que leur croyance selon laquelle on ne trouve, dans ce pays, que le vide quant aux valeurs, est complètement fausse. C'est toute une part habituellement immergée de la réalité sociale qui est apparue au grand jour ce week-end.

Dans ce blog, j'ai l'habitude de m'exprimer comme sociologue, historien, citoyen. Ce n'est pas un lieu où je mets en avant mon protestantisme. Je me permets aujourd'hui une dérogation. En effet, ce n'est pas seulement comme laïque, c'est aussi comme protestant que je suis attaché au droit au blasphème. En ceci, je ne fais que suivre une filiation protestante ancienne. En 1826 et 1839, dans deux ouvrages, qui lui valurent, à chaque fois, le prix de la « Société de la morale chrétienne », le théologien Alexandre Vinet (1797-1847) se montre un ardent défenseur, non seulement du « droit d'adopter aucune religion » (en un temps où cela n'avait rien d'évident), mais du « droit de manifester son incrédulité » : les « voix ennemies » de la religion doivent pouvoir s'exprimer « aussi librement qu'elle car il n'y a pas de vraie foi sans conviction ni de conviction sans examen ». Vinet, qui a eu des disciples très divers était un protestant évangélique, certains le traiteraient de « fondamentaliste », ce qui montre bien que l'on peut avoir une foi non « modérée » dans son contenu, et pourtant parfaitement respectueuse de la liberté d'autrui, à partir du moment où l'on est convaincu que la recherche authentique de la vérité présuppose l'absence totale de contrainte. Pour Vinet, limiter la liberté de conscience, c'est devenir « spoliateur de Dieu lui-même ». Ce propos, écrit en 1826, est toujours actuel.
La laïcité, c'est l'imposition de la liberté aux religions. Telle est la perspective que j'ai toujours défendue, ici même et dans mes différents ouvrages. Depuis mercredi, je repense avec émotion au fait que Cabu avait accepté, avec élan, d'être l'auteur du dessin de couverture de l'un d'entre eux. Pourtant, notre conception de la laïcité n'était pas exactement la même. C'était encore moins le cas pour d'autres rédacteurs et dessinateurs de l'hebdomadaire. Mais l'important, dans cette affaire, est la liberté de conscience, d'expression, non leur ligne éditoriale. La loi sur la liberté de la presse fut, avec la liberté de réunion, la première des grandes lois de liberté votée par la Troisième République (1881). La dernière fut la loi de séparation des Eglises et de l'Etat (1905) proclamant : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public ». Et la jurisprudence inversa, à partir de cette loi, l'ordre des priorités. La liberté devint la règle et il fallut, désormais, prouver qu'un ordre public démocratique était réellement menacé pour pouvoir l'invoquer.
.../...
Mais, pour prolonger un peu le climat qui s'est manifesté, une mesure politique, d'une importance symbolique non négligeable, pourrait être adoptée. Patrick Cohen a déclaré hier soir, à l'émission commune de France 2 et des radios du service public, que le délit de blasphème n'existe plus en France depuis la Révolution. Or, c'est faux : ce délit existe toujours dans le droit applicable en Alsace-Moselle. Son abolition constituerait la preuve d'une volonté de la classe politique de mettre (enfin !) ses actes un peu en accord avec ses paroles."

13 Janvier : Ce matin,, nous faisons nos courses dans l'important super-marché local. Soudain, une voix de dame derrière nous : " Bonjour ! Je suis Charlie!" dans un français quasi parfait. Nous nous retournons et nous retrouvons face un couple 'd'un âge", souriant Et le monsieur nous gratifie, toujours dans un excellent français : "Oui, nous sommes Charlie! ". Quelques instants de conversation plus tard, nous apprenons qu'il s'agit là de deux égyptiens, vivant en Grèce, musulmans et nous affirmant : "nous sommes des deux cotés de la barrière, mais bien sur, nous sommes Charlie" !
On est repartis avec le caddie et le coeur gonflés à bloc.
Reste, pour nos responsables politiques, et pour notre peuple uni du 12 Janvier, à "transformer l'essai" ! Et là, je redeviens pessimiste. J'espère à tort, encore une fois. Ce serait si formidable d'être démenti.

ça se calme enfin !

du 13 au 16 janvier : Enfin, le vent du Nord nous lâche un peu les baskets ! Du coup, la température remonte, surtout la température ressentie ! Youpi !
On arrête un peu de bouffer une bouteille de gaz tous les deux jours. ce qui m'évite de multiplier les occasions de me les foutre sur la gueule !
Du coup, on s'est bien baladé avec la Javotte. On a recommencé à vivre "bateau ouvert" et enlevé les gilets que l'on portait en permanence par dessus nos pulls !
On a aussi débarrassé la Peugeot de sa croûte de sel et on s'est laissé vivre un peu, en n'en foutant pas une rame !
Bon, il a fallu un jour ou deux de soleil pour venir à bout des flaques, mais ça fait des photos sympas:




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Bref, la petite se régale et nous avec:
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AThenes

17 janvier: 15 jours de mauvais temps avaient repoussé l'invitation que JAni et Fani nous avait faite de venir leur rendre visite à Athènes !
Enfin, ce Samedi, nous prenons l'auto et nous rendons chez eux. Après une petite collation, ils nous emmènent autour de l'Acropole et à Plaka, le quartier au pied de la colline.

Le temps est splendide ! Et nous sommes ravis ! 
Fani
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Yannis
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Partout ici, l'Antique cotoie le moderne :
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Un petit tour sur le parvis du nouveau musée, que nous ne visiterons pas encore cette fois-ci.
Le sol est transparent. C'est assez curieux de marche là-dessus ! Jadis, je ne ressentais pas la peur du vide, mais, depuis mes acouphènes, je ressens la sensation du vertige, au point d'avoir eu du mal à marcher sur ces transparences: 
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Ces colonnes sont véritablement immenses ( voir la taille des personnages, qui pourtant, sont au moins 100mètres devant !) 
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Ca, ça m'a rappelé l'aire de Surchères, sur l'autoroute Clermont /Lyon ( que nous emprunterons le mois prochain!) 
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Z'ont pas encore fini leur puzzle, nos copains grecs ! Faut dire, ça doit être un 100 000 pièces ! 
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Quelques vues de Plaka :
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Et partout, partout, des traces de l'histoire millènaire de cette mégalopole :
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Il y a un monde fou-fou-fou ! Nous n'avons pas vu autant de monde depuis....super longtemps !
Pas beaucoup de touristes. Mais comme c'est le premier beau Samedi depuis le début de l'année, tout Athènes en profite! 
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Et toujours du monde plein les rues, et des couleurs :
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Au milieu d'une place hyper moderne, une superbe église bysantine :
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On va faire comme ça, près de 10 kilomètres pendant plus de 3 heures  !
Au retour vers la voiture, juste avant de reposer nos jambes fourbues dans la citrën Xanthia de nos amis, on tombe sur le "club 2cv" d'Athènes. Sympa !
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Ensuite, Fani et Jani, adorables amis, nous ont emmenés au restaurant, histoire de remettre un peu de charbon dans la chaudière ! Y'en avait besoin !
Et puis, après les remerciements et les embrassades, nous sommes retournés sur Troll.  Javotte, s'est affalée sur la banquette arrière ! On n'a plus entendu parlé d'elle jusqu'au bateau !
Inutile de vous dire que de notre coté,  le soir, on s'est littéralement vautrés dans les bras de Morphée. On a dormi nos 8 heures d'une seule traite!

Lundi 19 Janvier:  Le temps parait vouloir rester au beau fixe!
Du coup, demain Mardi, on sort enfin Troll de d'eau. il nous reste dix jours pour le nettoyer et surtout, pour démonter le safran, afin de changer les bagues qui ont pris du jeu, avec le temps !

Demain, on va donc réintégrer notre fidèle caravane ! C'est Javotte qui va être contente d'habiter sur la plage ! Je crois que, si le temps est de la partie, elle n'y passera pas beaucoup de temps!
Le retour en France approche à grand pas ! A bientôt !

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Hors d'eau

Mardi 20 Janvier : Le temps est superbe ! et il n'y a pass de vent. Il est donc temps de sortir Troll de son élément naturel :
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Bonne surprise : Troll n'est pas trop sale, malgré les presque deux mois dans le port de Chalkoutsi:
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Vient ensuite le "créneau" pour mettre Troll à sa place ! ça passe juste mais ça passe:
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Et bientôt, on nous sort "notre" caravane...Faudra qu'ils pensent à changer les pneus !
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Safran : Done ! 

Je me mets tout de suite au travail, et, en particulier, sur le safran que je dois déposer pour cause de jeu excessif dans la bague inférieure.

D'abord, réussir à "avoir" les quatres vis du sabot ! C'est Denis qui s'y colle et ça prend une bonne petite demi-heure:
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En temps masqué, je m'occupe de la partie supérieure, au niveau du secteur de barre ! L'électrolyse alu/inox ayant fait son boulot, j'en bave des ronds de chapeau pendant une heure, mais j'y parviens :
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Un bout pour retenir le machin et éviter de le prendre sur la tête
( ma bosse du gaz est à peine résorbée) :
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Et bientôt le safran est déposé, grâce à l'aide,
encore de Denis et de Yannis, leur ouvrier:
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Reste à extraire la bague du sabot ! Un jeu d'enfant pour Zacharias et Denis qui la détruise à coup de perceuse à colonne pendant que j'arrose de WD40. 
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Une bonne descente !

mercredi, jeudi et Vendredi : Je ne sais pas ce qui m'a pris ! Ce n'était pas sur ma "to do" liste, mais voilà t-y pas que je decide de refaire la descente dans le carré ! Y'a huit ans que ça me trotte !
Je mets donc le teck à nu.  Je ne vous raconte pas la poussière dans le bateau :
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Alors le problème, quand tu commences à rénover, c'est que le truc à coté, que tu trouvais correct, et ben là, maintenant, il fait crade !
Du coup, te voilà obligé de le faire aussi !
En l'occurrence, il s'agit du fond des marches de la descente et du teck qui entoure l'entrée de Troll. Et puis du coup, les mains courantes aussi. Et puis après les p'tits casiers à babord de la descente ! 
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Après trois jours à agrandir le chantier, j'ai dit STOP, ça reste comme ça . N'empêche je suis super content du résultat, surtout de l'absence remarquable et souhaitée de Super connard qui doit bouder quelque part dans son coin
Le fond des marches, ce sont des planchettes en contreplaqué de 6 qui viennent cacher la misère ! Je n'avais pas envie d'aller poncer dans ces coins sombres et exigus. Avantage : quand c'est tout moche, tu les extrais, tu ponces un coup, tu peins et tu les remets.
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J'ai mal partout, j'ai plus l'habitude de bosser comme ça !
Pendant ce temps-là, Françoise assure tout le reste et s'est tapé le nettoyage des pare-battages tout pourris par les quais bordés de caoutchouc ! Un Délice!

Du coup elle est naze aussi. Quant à javotte, elle est super contente d'être en caravane ! Tu penses, elle est dehors de 9h le matin à 18h ! Et elle sort quand elle veut !

Mais, de temps en temps, elle se repose avec sa maitresse :
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On est pas tout à fait tout seul au chantier. y'a aussi notre copain Roland de Fulmar ( non, non, il est pas noble, c'est le nom de som bateau !) Du coup, on entrecoupe nos séances de bricolage pour des petites pauses "discussion" le cul dans nos cockpits.

Bref, tout va bien. Dans 8 jours, on prend le ferry.
D'ici là, et on le souhaite, la gauche radicale va très probablement mettre le boxon dans l'austérité européenne au grand dam de nos dirigeants ultra libéraux !
Eu sur Troll, ça nous réjouit.

Allez, j'ai encore plein de trucs à faire ! A la prochaine !

Ralentissement des travaux.

Du dimanche 25 au Mardi 27: Est ce un coup de fatigue ou un coup de faignardise ? Je l'avoue, ces 4 jours, je me suis un peu reposé de la frénésie de travaux des jours précédents.
Et puis, moi, je ne m'appelle pas Macron, Alors, le travail du Dimanche....
Et puis, c'est les élections en Grèce et il fallait bien boire un coup avec l'ami Roland pour fêter ça !
En plus, le temps  s'est bien gâté ! Bref, beaucoup de raisons de se la couler douce.
Attention :  On n'a pas rien fait non plus, mais rien qui vaille le coup d'être pris en photo:
  • une petite fuite sur l'annexe réparée
  • des p'tits raccords d'étanchéité sur les hublots,
  • un p'tit décapage d'hélice ( allez, je vous la montre, c'est joli une hélice ! ) :
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Et puis du rangement et du ménage. ça c'est surtout la Fruche qui s'y est collée :
Avant, mon sens de l'ordre :
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Après le passage de Françoise.
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Vous remarquerez que c'est loin d'être parfait mais c'est pour laisser respirer les coussins et les coffres tout au long de la mise à sec.
Bien sur j'aurais pu polisher la coque ou faire le tour des passe-coques et des poulies, mais...pas envie quoi...

Quand Super-Connard finit les travaux

Mercredi : Chouette!  Notre sabot de safran est de retour avec sa belle bague toute neuve:
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Super ! Comme de mon coté, j'avais fait un peu d'époxy sur le safran, histoire de refaire son étanchéité, y'a plus qu'à le remonter !
Et ça tombe bien parce que, ce Mercredi, nous nous sommes levés de bonne heure et j'ai envie de bosser !
Je propose donc à ma belle de m'aider au remontage !
Bien sûr, j'aurais pu attendre qu'il y ait du monde disponible au chantier pour m'aider à la tâche, mais quoi : Je ne serais pas assez grand pour me démerder tout seul? Allons donc !

Je demande donc à la Françoise de monter sur le bateau pour assurer le safran avec le bout qui avait servi au démontage et je me huche sur ma petite plateforme pour enfiler la mèche du safran dans le trohu qui va bien.
Et j'y parviens aisément.
Et ben voilà. C'est fini ! Y'a plus qu'à remettre le secteur de barre !
Sauf que...
...Super Connard s'est levé aussi tôt que nous et il m'a fait trébucher de la plate forme, et, fatalement, lâcher le safran qui est donc sorti de son logement et s'est précipité mèche en avant sur le sol en terre du chantier.
ça a fait "crac" ! Un crac, qui, bien que n'étant pas de wall street ne présageait rien de bon. La preuve:
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Et oui, fendu en deux parties, le safran ! Dire que c'était presque fini !
Le découragement et le sentiment d'échec cuisant blêmissant mes joues, je n'ai eu qu'une phrase immortelle digne d'être gravée dans le marbre, pour commenter cet évènement : " Alors là, c'est vraiment la merde!"

Sur ce, j'ai pris des photos et je suis allé faire un joli topic intitulé : J'ai fait le con ! Safran cassé! Help, SVP"
J'ai eu plein de réponses car c'est une bien belle communauté de plaisanciers.
ça m'a déjà un peu requinqué.
Et puis, quelques minutes plus tard, un message Skype de mon copain Robert, d'Akwaba ( toujours à vendre dans nos petites annonces)  :
Salut Thierry je ne peux pas te répondre sur h&o mais si tu as la place ramène le en Savoie on fera du bon boulot ici car je pense qu'il faut l'ouvrir complètement pour vérifier que les armatures en ferraille ne soient pas pourries, si tu dis que tu avais déjà de l'eau qui rentrait dans ton safran
il faut profiter de l'occase pour tout vérifier : état du noyau bois et soudure des renforts sur la mèche
à la vue du diamètre de la mèche, ce n'est pas possible qu'elle se torde juste en tombant
par contre elle a pu bouger dans sa fixation a l'intérieur du safran ce qui laisserait à penser que les renforts sont peut-être affaiblis. il y a un peu de boulot mais ce n'est pas une dépense très importante, un pot de résine époxi et un rouleau de fibre, 4 à 5 couches et le tour est joué!!!!!!!!!!!!
remets toi de tes émotions avec un petit ouzo.


Et là, tout à coup, devant tant de compétences et de gentillesse, le ciel redevient bleu  et le soleil brille à mort!

Du coup, dans la foulée, j'ai débarrassé le safran de son antifouling et je l'ai chargé dans la voiture en me réjouissant de le refaire avec mon copain Robert, dans ses belles montagnes ! 
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Et, le soir, sereins, on a regardé la lune se coucher sur l'horizon :
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Voilà. La voiture est chargée....bien bien bien chargée, même !
Javotte est en pleine forme! On ne sait pas trop si son anémie diminue, mais elle a vraiment une patate d'enfer ! La période caravane a reçu toute son approbation !

C'est d'ailleurs avec la petite que l'on vous laisse, en attendant la France. le "gimmick" de cette année sera : "Que voit-on depuis la fenêtre des gens qui nous reçoivent? ". Une visite, une photo.

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