Véritables Cocasseries, À Terre

Tout ce que vous allez lire dans les paragraphes suivants, s'est déroulé tel que je le décris.
Sinon, cela n'aurait aucun autre intérêt que ma capacité d'imagination.




En Alfa Roméo, dans la Dombes profonde

Préliminaire indispensable:

  • Savoir que je m'appelle Thierry.
  • Que je possèdais une Alfa Roméo 156 bleu marine métallisée.
  • Que je suis fan de Georges Brassens.

Trois points qui ne paraissent n'avoir absolument rapport....

Mais patiente, ami lecteur...Patiente!

Le samedi 24 Juin 2006., quelque part dans les Dombes...
Il est 12h50.

Anthony (copain de Racingfr, cf LIEN)) et moi avons rendez-vous pour aller voir une course de côte, respirer l'huile de ricin, écouter des Flat6 Porsche et des 6 en ligne BMW.

Je prend donc mon Alfa 156 ( 2001, 82000km, pas un pépin...) et je me mets en route pour Belleville sur saone, en passant par nos capitales régionales: Ambérieux en Dombes, Villeneuve, Francheleins....

Il fait chaud, le temps est orageux. Hier soir, c'était la présentation au public sous forme de lecture de ma nouvelle création "3 femmes descendent vers la mer". Ca s'est passé à merveille, la tension est retombée. Je suis bien, juste assez fatigué....

Je roule, pépére, quand, soudain, mon Alfa, semble avoir une sorte" de hoquet très bref! Je ne m'inquiète pas; je pense juste que je suis un peu bas dans les tours, à 60 à l'heure en cinquième.

Je passe Villeneuve, et là, ça broute sérieux....Là je commence à m'émouvoir un poil ; Elle ne m'a jamais fait çà…

J'arrive dans la descente qui mène à Francheleins et….Le moteur s'arrête, bêtement, sans me dire un mot !

Je me gare en roule libre, au bout du village ( ou si vous préférez au début du village, l'ensemble faisant à peine 100 mètres !) et j'ouvre le capot : Ah ! y'a donc un moteur sous ce capot, me dis-je en me grattant la tête avec obstination et avec le doigt.
N'y connaissant que pouic, je décide d'appeler Anthony, pour lui signaler qu'au lieu d'aller avec lui regarder rouler des bolides, je regarde le mien à l'arrêt, ce qui , vous l'admettrez est beaucoup moins fatiguant pour l'œil et pour l'oreille !

Anthony, qui est du secteur, me dit qu'il va appeler des potes de Francheleins pour leur demander si il y a un garage ouvert à proximité. Il me rappelle me donne le numéro du garage Gelas, à Messimy ( une autre de nos capitales) Ce nom « sonne » à mon oreille familièrement, mais….

J'appelle, cela ne répond pas : Normal, il est 13h15.

Je vais donc au bar du coin ( en face de l'église comme il se doit) afin de demander un conseil, un annuaire, quelques paroles de réconfort…

A l'intérieur, 4 hommes et la patronne assez gironde. La conversation est...enjouée. L'un d'entre eux a beaucoup bu; cela se voit et s'entend. Je tente d'attirer l'attention, mais mon entrée leur a fait autant d'effet que le premier coup de rosé de ce matin : C'est-à-dire quasiment aucun !

Je profère un assez joli et prudent : «bonjour Messieurs dames !» qui ne provoque guère de réaction. Puis un « je suis en panne » et….ça commence :

-Le premier ( fin bourré) : Z'êtes pas comme tout le monde vous ! Eh tu sais quoi tu ressemble à Brassens ! (je fumais la pipe, donc….logique : je ressemblais à Brassens !)

  • Moi : Vous me flattez ! J'adore Brassens !
  • Le premier , qui chante : Gare au gori i i i lleuh ». « Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts »
  • Le deuxième : Faites pas attention il est bourré !
  • Le premier : Sans déconner Brassens c'était quelqu'un ! Johnny aussi, moi j'adore Johnny ! « Gabrieeeeeeeeeellle » tu excites mon esprit ! Noir c'est noir ….

Il me tape sur l'épaule.
Je laisse faire ! J'adore Brassens ! Il m'en chante deux, en entier, en beuglant ! Je l'accompagne un peu, en souriant !

-Le deuxième : En panne ? C'est quoi comme voiture ?

  • Moi : ben c'est une…
  • L'un : Passque moi, c'matin, j'suis tombé en panne avec ma Rover ! Je l'ai eue en direct de chez Rover France, juste avant qu'ils ferment ! C'était une équipe cycliste qui l'avait ! Ils en ont tous une ! C'est un break! Toutes options, hein ? Mais les voitures aujourd'hui tu peux pas les réparer toi-même! C'est fait exprès pour t'emmerder.
  • Le patron, au fin bourré : Appelle ton beau-frère, toi, avec ton portable ! T'es orange ou SFR ? Passque SFR ça passe mais Orange ça passe pas !

Le bourré arrive vaguement à saisir son portable dans sa poche, me regarde et chante, en me regardant dans les yeux: "Au village sans prétention j'ai mauvaise réputation"

-Le deuxième: Oh, appelle ton beau-frère, il t'a dit! Il est en panne le gars!

  • Le bourré : Ah ouais!

Entre temps, il a rangé son portable dans sa poche. Alors il le cherche! Il le sort et sans faire le numéro dit:

-Le bourré: Allo Didier !

  • Le patron, au fin bourré : t'as pas fait le numéro, Philippe!
  • Le bourré : Ah ouais!

Et il le compose, sous la dictée de ses camarades de bar...

- Philippe (puisque c'est ainsi que le bourré se prénomme!) : "Allo Didier ! C'est moi! Ton neveu! Y'a un gonze qui ressemble à Brassens qu''est en panne avec …Hé, C'est quoi ta voiture Brassens ?

  • Moi : Une Alfa 156 !
  • La femme du patron : Nous aussi on a une 156, ça tombe pas en panne çà ! C'est pas comme ta Rover !
  • Moi : Ben la mienne, Philippe, elle l'est, en panne !
  • Philippe : Putain, y m'a appelé Philippe! Comment tu le sais que je m'appelle Philippe!
  • Moi : Ben c'est que je...
  • Philippe: Allo Didier, le Brassens en panne avec une Alfa
  • Le Patron : Le garage c'est son cousin, c'est le garage Peugeot à Messimy, le Garage Gelas !
  • Moi : C'est rigolo, j'ai essayé de les appeler tout à l'heure !
  • Philippe: Oui mais toi, t'es pas son cousin ! Il va v'nir te dépanner et il te prendra rien passque t'es mon pote !
  • Le patron : Euh, Philippe, t'avance pas trop la-dessus !

Je me marre, je suis écroulé de rire...à l'intérieur. A l'extérieur, je me contente de sourire largement. Je suis béat!
Suit une conversation sur les vertus comparées des métiers du bâtiment et de la mécanique ainsi que quelques considérations passionnantes sur les vertus d'une fellation sans dentier. Bref, une conversation que je qualifierais volontiers de …décousue !

Je commande un café pour patienter. Puis j'entend :

-Philippe ( le bourré, suivez un peu nom de dieu !) oh Thierry, qu'est que je t'offre ?

  • Moi: Ben j'ai mon café !
  • Philippe : Mais pas toi, Brassens, Thierry c'est lui ! dit il en me montrant le deuxième !

Moi: C'est marrant, moi aussi je m'appelle Thierry je dis !

  • La patronne : ah ben mon mari ( donc le patron, pour ceux qui ont du mal à suivre) Il s'appelle Thierry aussi !

Nous sommes donc trois Thierry, dans ce bled, dont un, moi, est surnommé depuis aujourd'hui Brassens !

Je bois un café, deux…La dépanneuse ne vient pas. La conversation traine toujours du coté des pipes…pas seulement en bois !

D'un coup Philippe s'écroule sur le comptoir :

-Philippe : D'façons, j'suis qu'un con, je l'sais bien !

et il pleure... à fendre l'âme d'un type sans coeur, ce que je ne suis pas! On m'explique qu'il a arrêté de boire pendant deux ans et demi et qu'il est en train de replonger !

il est 14h15.

Le Thierry à la Rover sort, pendant que Philippe, lui, sort de ses larmes pour me chanter « la canne de Jeanne », « Brave Margot » et « le pénitencier » !

Je suis bien ! Je sors aussi et j'appelle Anthony pour partager avec lui ce joli moment !

Le Thierry à la Rover me dit :

Thierry à la Rover: La dépanneuse, elle est pas venue parce qu'au garage, comme l'autre il est bourré, ils y ont pas cru à la panne ! Mais Ils arrivent.

Je passe rapidement sur la conversation qui suit. On y parle de bagarre à un mariage….Le Thierry ( pas le patron, l'autre, mais pas moi !) est, parait il extrêmement sensible : « Faut pas trop me monter sur les pieds" dit il, et je veux bien le croire vu qu'il a des bras comme mes cuisses….

Bref !

La conversation se poursuit, la dépanneuse arrive, je rallume ma pipe. J'appelle ma femme pour lui donner rendez vous au garage avec la ZX…

il est 14h30.

Je sors avec le mécano. Il me confie qu'il est venu avec un camion plateau, qu'a 82000km c'est l'injection et que je rentrerais pas avec ma voiture, mais qu'on va quand regarder ce qu'elle a !

Je lui glisse, amusé :

-Moi: Si ça se trouve elle va démarrer ? »

  • Lui : "Non, une panne comme çà, soudaine sur une alfa, c'est l'injection ! "
  • Moi, sans doute influencé par l'humeur générale du bar : Si elle démarre, je me les coupe !

Le mécano monte dans la voiture, tourne la clé…
L'alfa démarre au poil ! J'ai les glaouis qui se contractent d'un seul coup !

-Le mécano : Bon, c'est électronique çà ! On va au garage, je vous précède avec la dépanneuse !

Il monte dans son Vieux Mercedes…Il redescend, ouvre le capot ! J'éclate de rire! J'appelle Anthony pour lui dire que je ne suis plus en panne mais que la dépanneuse qui devait me dépanner vient de tomber en panne

Je suis…hilare !

Le mécano monte dans ma voiture, je le ramène au garage…et je reconnais celui qui m'a vendu une 304 pourrie il y a 20 ans !

Je n'en peux plus !

Il est 15 heures.

Ma femme est là ! je laisse la voiture en observation...

Et je suis en train de raconter cette histoire au patron quand un type entre dans le garage et dit :

-Le type: Bonjour ! Voilà, ma voiture broute je ne sais pas ce qu'elle a !

Le patron et moi sortons devant le garage. Le type nous indique sa voiture du doigt ! « C'est celle-là »

Oui, vous avez deviné ! C'est une Alfa Roméo156 bleu marine métallisée....

...mais break !

Comme quoi tout cela n'a absolument aucun sens !




Je HAIS les vélos

J'aime pas les vélos! Depuis que je suis tout petit, j'aime pas les vélos!
Sans doute parce qu'en Auvergne, la maison familiale est en haut d'une côte qui se termine par un raidillon à 22%!

J'aime pas les vélos.
Ils me le rendent bien:

A Kos-marina, en Mai 2010:

Hier matin, Laetitia m'a gentiment prêté le magnifique vélo pliant qu'elle a offert à Luc pour son anniv', histoire que j'aille faire des courses à l'autre bout de la ville, 6 ou 7 kilomètres plus loin!

A l'aller, pas de problème. J'ai même poussé plus loin, jusqu'à un grand magasin d'électricité pour trouver une cosse particulière dont on m'avait assuré que je la trouverais là-bas. A coup sur!

KAFKAS, elle s'appelait la boutique..... J'aurais du me méfier!

En ressortant du magasin, sans la cosse qu'ils n'avaient évidemment pas, j'ai fait 100mètres et ......
.......pfuuuuuuuuuuuit! crevé à l'arrière!

J'ai fait 5 magasins de vélo sur le chemin du retour! Aucun n'avait cette dimension de chambre à air!

Et le Titi de pousser cette enfoiré de vélo pendant 7 kilomètres ( avoir un vélo et le pousser en marchant à coté, je ne connais pas d'occupation plus crétine!), pour finalement le faire réparer ( OUAAAAAIS) ...
à 100 mètres de la Marina ( Nooooon? si!)

Je hais les vélos! C'était la dernière fois que je faisais du vélo! Le mec qui m' fait cadeau d'un vélo, je lui fais bouffer la selle ET le guidon, avis aux amateurs!



Bougez avec la poste !

21 Janvier 2012 : A y est ! Nous sommes à Lyon pour notre grande tournée Française! Françoise s'est déchaînée au téléphone et à l'agenda! L'emploi du temps des quatre semaines qui viennent va sérieusement rivaliser avec celui d'un ministre sarkosien auquel on aura, gentiment mais fermement, confié l'importance capitale de sa présence permanente dans les médias ! Disons que Françoise est un peu ma Nadine Morano à moi ! ( je ne sais pas pourquoi, mais elle m'a giflée quand je lui ai fait ce compliment!!! )
J'en ai profité pour rattraper mon retard de courrier ! Oh, rien de bien important, mais cela se traduisit par l'impérieuse nécessité de "passer à la poste" pour envoyer un (petit) paquet et deux lettres.
L'enfance de l'art pour un Français normal.
MAIS, hélas...
...je ne suis plus un Français normal !

Me voilà donc devant le bureau de poste avec Nadine..euh non, pardon, avec Françoise et Thalio.
Ma chère et tendre me propose (l'intuition féminine, sans doute!) de m'attendre dehors avec le toutou le temps des 5 mn que durerait probablement l'ensemble de l'opération.
5 mn?
Voire!
Nota : ce qui suit ne met nullement en cause la gentillesse réelle du personnel de l'agence Postale du 3ème
Rappel :_ Ma mission, que j'ai acceptée, consiste à envoyer un paquet (colissimo simple) et deux lettres. J'ai conscience que si, durant l'opération, moi-même ou l'un de mes agents était capturé ou tué, le Département d'État nierait avoir eu connaissance de mes agissements.
Bonne chance, Mr Felps ! (Attention, votre écran va s'autodétruire dans les 5 secondes).

A l'intérieur de la Poste, il y a pas mal de monde. Je fais donc la queue tranquillement, mon paquet sous le bras et mes lettres à la main.
Devant moi, les clients précédents et les guichets.
Sur ma droite, des photocopieuses.
Sur ma gauche, des présentoirs avec des tas de formulaires.
Sans quitter ma place dans la file ( pas con, le Titi!) je scrute les présentoirs à la recherche d'un formulaire "colissimo", afin d'épater la demoiselle des postes par la qualité de la préparation de mes envois.
Hélas, je ne trouve que courriers pré-payés et boite colissimo dont je n'ai que faire puisque "mon beau-frère à moi" m'a concocté un colis "home-made" de qualité plus que supérieure.
C'est à moi. Youpi!
La demoiselle des postes a au moins 56 ans et s'appelle probablement André ou Jacques, vu l'imposante barbe qui égaye son menton. La demoiselle est donc un damoiseau. Peu me chaux!
Je pose mon colis sur le guichet afin de le faire peser (ensuite, va-t-on lui prendre sa tension et lui prescrire une analyse de sang, comme l'a fait mon toubib avant hier...mais je m'égare!).
Moi: "Bonjour, j'voudrais deux timbres et un colissim..."!"
Je suis interrompu par une demoiselle des postes, à la fois accorte et alerte, surgie de derrière mon barbu.
Elle avise mon colis et proclame
Elle: " Ouh là ! Mon pauvre Monsieur, on va pas pouvoir ! On est en panne! totalement en panne!" faut aller à la machine!"
Moi: " ben si vous êtes en panne, la machine...."
Elle: " Non, non, la machine, elle marche!"
Moi: " C'est une panne humaine, alors?"
Elle: " Faut aller à la machine, là-bas! "
Elle me montre ce que je croyais être des photocopieuses. En fait, j'apprends vite que ce sont des machines à affranchir!
Moi (de devant la machine, assez fort...trop fort!) : "Qu'est que c'est que ce merdier ! J'y pige que dalle!"
Elle: (de loin) : Je vous aide, si vous voulez!"
Moi: "Oui, je veux bien. merci! "
Elle vient près de moi et me montre le clavier virtuel, la balance, la fente pour la CB, etc...

A ce stade, dans un monde normal, j'aurais déjà rempli mon formulaire à la main, et collé mes deux timbres. j'aurais déjà rejoint mon épouse et mon chien. Mais là....

  • QUE VOULEZ VOUS FAIRE: ENOYER UNE LETTRE- UN COLIS.

Eh, les deux mon capitaine, mais, comme je suis intelligent comme mec, je comprends qu'il faut commencer par l'un ou l'autre. Allez, COLIS.

  • VOUS VOULEZ ENVOYER UN COLIS.

Oui, oui!

  • EN FRANCE-A L'ETRANGER?

En France.

A ce stade, je marcherais serein, mission accomplie, en promenant ma femme et mon chien.

  • ENTRER L'ADRESSE DE L'EXPEDITEUR.

Boarf, facile, l'expéditeur c'est moi !
Alors, allez hop! Clavier virtuel!
Alors Thi....NAN, faut le nom d'abord! CHAN...Ah ben ça marche pas!
MOI, à la dame de la machine d'à coté qui à l'air super douée (la dame, pas la machine!). ça marche pas!
LA DAME : SI si, faut rentrer votre nom!
MOi: Oui mais..
La demoiselle de la poste revient, gentille et me dit:
ELLE : faut taper la civilité d'abord!
Moi: ??????
ELLE: Oui, monsieur ou madame!
MOI: AH! Monsieur alors.... Euh, je peux mettre Mr ?
ELLE : Oui, oui Mr ira très bien !

Je m'exécute patiemment, car je galère beaucoup avec le M (obligé de taper plusieurs fois) en pensant qu'à ce stade nous aurions fini la promenade, essuyé les pattes du chien.

Tout va bien pour moi, jusqu'au moment de retaper la lettre M (celle contenue dans notre adresse). Elle ne veut pas la sale machine postale toute pourrie me faire la lettre M !
C'est pourtant son initiale!
Moi: M ! MM ! MMMMMM ! Mais Bordel, tu vas me le faire ce M? MMMM ! Nom de dieu de saloperie! J'essuie soigneusement le clavier virtuel. Rien à faire ça veut pas !
Ma voisine de machine me sourit et me dit: "Des fois ça résiste un peu! Insistez!"
MOI: C'était pas plus simple au guichet avec un stylo quand même?
M, MMMMMM/MMMMMMMM (chiotte!) .MMMMM (Ordure, saloperie de machine de merde!)
MMM .....
Oh Miracle ! M ! A y est M est sur l'écran !
J'en ai même 34 ! Forcément à force de cogner comme un sourd!
J'en efface 33 !
Non 34.....Mauvaise manip !
J'ai plus de M !
Je recommence ! M MMMMMMMMM ! M ! MMMMMMM! Au secours!

A ce stade, nous aurions probablement mangé la salade et attaqué le délicieux ragoût d'agneau!

M ....MMMMM ! 25 fois 500 000 divisions de nom de dieu de bon dieu! M !
A y est ! Ouf ! etape suivante:
NOM et ADRESSE DU DESTINATAIRE:
Tranquille je suis! il s'appelle Benoit ! Et y'a pas de M àBenoit! Dans son nom de Famille non plus ! YES!
Adresse : 4 rue des...........Mouettes?
Nonnnnnnnnnnnnnnnn !
M.....M.....MMMMMMMMM
bis répétita!
Au bout d'un siècle, 36 ans, 4 mois et 12 jours, j'ai réussi à arriver au paiement...7€95 !
C'est modique pour une telle séance de flipper!
Je m'apprête à payer quand je me rappelle soudain que j'ai encore deux lettres à envoyer!
MOI: M'dame ! M'dame! J'peux z'aussi envoyer mes lettres avant de payer? Siouplait!
ELLE (toujours aussi patiente et gentille) : j'arrive... Voilà vous retournez au menu d'accueil et vous faites un nouvel achat!!!

A ce stade, J'aurais fini mon dessert et commencé ma digestion, confortablement installé dans le Stress-less de mon beauf que je lui pique régulièrement.

MOI : Ah d'accord!

  • QUE VOULEZ VOUS FAIRE: ENVOYER UNE LETTRE- UN COLIS. (arrrrgh!)
  • Une lettre !
  • EN FRANCE-A L'ETRANGER? (pitié!)

En France!
Ok.
PROCEDER AU PAIEMENT..............de 7€ 95!
Quoi ? 7€95 pour ma lettre ??? ça va pas la tête!!!
Je gueule!
MOI: M'dame, vendez moi deux timbres je vous en supplie! La machine, elle m'escroque!
ELLE qui revient) : C'est parce que vous n'avez pas enlevé votre paquet!
MOI: Oh désolé ! C'est que, je ne suis pas habitué, je revient de l'étranger tout ça, tout ça!
J'enlève le paquet.
PROCEDER AU PAIEMENT. OK. Rien !
Damned!
PROCEDER AU PAIEMENT. OK. Rien !
Oh pinaise! "M'dame! A marche pô! "
ELLE : faut peser votre lettre d'abord !
Evidemment, comment n'y ai-je pas pensé! Qu'est ce que je suis con!
J'entend ma voisine de machine protester: "Ah non ! TRANSACTION INTERROMPUE! "
Je me sens moins seul! Merci Madame!

A ce stade, Françoise et son chien sont morts de faim et couverts de toile d'araignée!

PROCEDER AU PAIEMENT et APPUYER POUR OBTENIR VOS VIGNETTES!
Mais bordel! Mes timbres, je veux mes timbres !
MOI: "M'dame, elle veut pas me donner de timbres! "
ELLE : Ah oui, la machine ne délivre que des vignettes, pas des timbres!
MOI: Oui, mais moi je veux des...
ELLE ( qui a enfin compris qu'elle avait affaire à un obtus!) : Les timbres et les vignettes, c'est pareil !
MOI, soulagé : Ah OK! merci madame !
Je récupère mes vignettes, je les colle.
mon reçu COLISSIMO, je le colle ( saleté de M, me souviens-je!)
Mn reçu CB.
Pour un peu je sauterais de joie si je n'avais pas peur de me faire mal en redescendant!
FINI !
ELLE : Monsieur ! Faut revenir au guichet pour faire tamponner votre reçu COLISSIMO sinon, il ne fera pas office de preuve en cas de litige!
Je reprends ma place dans la queue en pleurant et en décidant d'acheter un flingue pour en finir avec la vie, les M et les vignettes. Je maudis le pauvre Benoit jusqu'à la 13ème génération pour m'avoir conduit à lui envoyer un colis.
La dame, sans doute dans un élan de fraternité compationnelle, vient vers moi dans la queue, un tampon à la main. D'une main secourable, elle assène un coup de tampon salvateur sur ma vignette ...et prend en charge mes colis et mes lettres.
J'ai failli l'embrasser sur la bouche en signe de reconnaissance éternelle!
Je ressors de la poste et retrouve mon épouse pas tout à fait morte de rire et mon chien qui me fait la fête et nous rentrons joyeusement manger au 27 avenue Georges POMPIDOU.
Pompidou.
Avec un "M".



Le jour où j'ai brulé plusieurs vies
(attention, celle-ci n'est pas bien drôle!) 

Date : Février 1996. Lieu : Lac de Vouglans.

Précision importante : La semaine précédent l'évènement qui suit, on s'était fait voler notre annexe rigide. J'avais acheté à la hâte et sans réfléchir, un you-you à deux balles….
Nous étions, à ce moment-là, des marins d'eau douce ! Nous avions un Challenger export, au corps mort, à 150/200 mètres de la rive environ, sur le lac de Vouglans, lui-dit de la Mercantine ( y'a un port maintenant, là-bas !) dans le Jura.
Nous avions l'habitude de commencer la saison le plus tôt possible. Il allait faire beau, ce mois de mars. Le programme du WE : Dès le vendredi soir, direction le bateau. Puis, le Dimanche matin, tôt, direction Evian, pour naviguer avec des amis sur un Jouët 24.
Le samedi a été beau, la nav' très chouette. On a mesuré l'eau : 8° ! Brrrrrr !

Il a gelé très fort la nuit, c'est normal la nuit, avec le beau temps en hiver à cette altitude! mais comme on s'est serrés sous la couette avec Madame, c'était très agréable.
Le lendemain matin, très tôt, le pont était glacé et il y avait un peu de brouillard.
Avec le bateau, j'ai amené madame et le chien au ponton, puis, je suis retourné au corps mort.
J'ai fermé le bateau, et hop, j'ai sauté dans l'annexe! Et me voici en train de ramer. pour retouver ma belle et mon toutou sur le quai.
Je m'éloigne tranquille du bateau, quand, soudain, sans prévenir je suis dans l'eau !
D'abord je ne comprends rien ! Il y a deux secondes, j'étais en train de ramer et maintenant, l'annexe est autour de moi et moi dans l'eau jusqu'au cou!
Comme j'étais jeune et con, je n'avais pas de gilet, mais un manteau !
En fait, les soudures de l'annexe ont gelés et elle a éclaté. Enfin, ça, c'est que je me suis dit...après!
Immédiatement....enfin, de réaliser que je vais probablement me noyer, j'essaye de nager, mais impossible, j'ai le souffle coupé !
En plus, je suis au milieu de l'annexe dégonflée. Et je suis au moins à 80/100 mètres du bateau, beaucoup plus loin de la rive.
J'ai un peu gueulé « au secours », mais il est 7h du matin, il ne fait pas encore tout à fait jour et le brouillard est dense.
Je me souviens clairement m'être dit : « C'est simple, si tu ne nages pas, tu meurs ! Et Françoise qui attend au bord, ne saura jamais ce qui s'est passé ! De plus, son père est mort dans l'eau quand elle avait 14 ans ! Je ne pouvais pas lui faire revivre ça !
L'eau était noire est gelée. J'ai bataillé pour me débarrasser des restes de l'annexe et surtout pour m'occuper l'esprit, agir, pour repousser la peur panique qui me sciait le souffle.
J'ai enfin réussi à faire quelques brasses avant de réaliser que j'étais vraiment loin du bateau ! Si loin qu'avec le brouillard, je ne le voyais pas.
A nouveau, la panique a recommencé à me submerger. la vraie panique!
Et j'ai arrêté de nager. Bien sur, j'ai commencé à couler! J'allais finir ma trop courte vie seul, dans une eau noire et glacée.
Quelque chose s'est révolté en moi ! "Non, ce ne sera pas maintenant!"! Ce doit être cela l'énergie du désespoir. J'ai recommencé à me bouger, à me remuer à hurler au secours et à nager, péniblement, toujours trainant des lambeaux de ce qui restait de mon annexe !
je ne voulais pas mourir!
Et puis, je l'ai vu émerger du brouillard encore obscur! Là, à 30 mètres environ, un des bateaux voisins du notre : Un trimaran TRIACOZ 24 qui était aussi au corps mort.
J'ai tout donné, j'ai nagé, nagé, sans tenir compte du froid qui me paralysait les membres et emprisonnait mes poumons ! J'ai nagé, nagé tant et si mal que j'ai fini par m'accrocher au trampoline du trimaran!
C'était fantastique ! "Ouf, sauvé !" me suis-je dit, souriant dans ma peur!
Sauf, qu'en même temps, j'ai senti que je lâchais. Il gelait toujours et j'étais toujours dans l'eau, à bout de force. A nouveau, j'ai senti que j'étais un vivanrt en sursis!
J'ai gueulé encore "au secours" ( Françoise me dira plus tard, qu'elle trouvait que c'était long mais qu'elle n'a absolument rien entendu !)
Alors, là, froidement, si je puis me permettre cette boutade en de telles circonstances, je me suis dit clairement: Thierry, tu va lâcher, c'est sûr! Tu n'as plus la force ni l'agilité de monter sur un des flotteurs ! Mais si tu laisse aller, tu meurs! Alors, secoue toi les tripes! Va à l'échelle de coupée, de l'autre coté du trimaran, Si elle n'est pas verrouillée, tu es sauvé, si elle l'est…….That will be all folks!"
J'ai encore ( mais où ?) trouvé la force de nager jusqu'à l'échelle !Je me suis hissé comme j'ai pu pour l'attraper ! Une fois, raté, deux fois raté! Trois fois Plouf, elle est tombée. Je suis sorti enfin de l'eau. Je me suis assis sur le trampoline, pleurant, riant, transi de froid.
Et j'ai recommencé à crier au secours qui tte a vidé tout l'air de mes poumons gelés!
Au bout de 2 ou 3 minutes, ou plus, ou moins, je n'avais plus la notion du temps, un pécheur est arrivé. Il avait fini par m'entendre. Il m'a aidé à monter dans sa barque et m'a ramené au bord.
J'ai retrouvé ma femme et mon toutou.
Je me suis changé.
J'ai claqué des dents pendant deux heures.
J'ai fait des cauchemars pendant 15 jours.
J'ai acheté une grosse annexe.
Et j'ai navigué l'après midi même sur le Léman avec nos amis Françoise te Jean-Pierre!

j'aime toujours autant l'eau. J'adore nager. De ce coté là, acune peur, aucune phobie n'est venue perturber mes plaisirs aquatiques!
En revanche, depuis, pas une seule fois je n'ai verrouillé mon échelle de coupée.
NB :
J'ai appris depuis, que l'espérance de vie dans une eau à 8° est de l'ordre de 20mn . J'y suis resté environ…je ne sais pas du tout ! Mais j'ai vraiment failli y rester !

Un fameux réveillon

24 décembre 2014 : Comme vous le savez, si vous êtes un trollonaute confirmé, donc assidu, je suis au régime depuis 5 semaines.

Madame, aussi, du coup, par solidarité "unionnesque", consécutifs aux liens républicains du mariage et à nos promesses d'assistance mutuelle dans la joie comme dans la douleur !
Ce qui ne l'empêche nullement, tous les jours, de sortir deux verres à ouzo, la bouteille d'ouzo, une grande bouteille d'eau fraîche, puis de se servir une généreuse rasade d'ouzo dans son verre à ELLE, puis de remplir le mien d'eau fraîche avant de compléter le niveau du sien.
Le résultat est limpide...dans mon verre, le sien s'étant soudainement coloré d'une blancheur de laitage.
Comme quoi, on atteint là les limites de la solidarité dans un couple de plus de 30 ans.

Inutile, donc, de vous raconter davantage l'impatience qui me caractérisait à l'idée de cette trêve (de Noël), en forme d'entorse à mon jeûne, à l'occasion de ce réveillon, qui, s'il est indubitable qu'il manque, pour nous, notoirement de portée symbolique et mystique, ne saurait nous soustraire à une goinfrerie délibérément païenne  !

Voici le menu choisi, d'une part avec soin, et, d'autre part, avec ce qu'on a trouvé de "pas local" parce que du local, on en mange toute l'année.

MENU DE NOWEL :

- Apéro classique, ouzo ou whisky, et son saucisson (de chez Lidl parce que, même si c'est pas terrib' terrib', c'est encore ce qu'on trouve de mieux .En plus, il était à -30% pour cause de proximité avec sa date limite de vente)

- Asperges en boite  (de chez Lidl) et sa mayonnaise (maison)

Suivies de :


- Cailles rôties (surgelées, de chez Lidl, pas chères mais appétissantes sur la boite) cailles rôties, donc, au nombre de quatre, non pas parce qu'on se prend pour Gargantua et  Pantagruel, mais parce qu'elle sont si petites qu'il y en a 4 dans la boi-boite,

nappées d'une :

- Sauce au foie gras ( toute prête, de marque Deluxe, spécialité Lidl, rarement décevante. Je dis bien "rarement" ce qui ne veux pas dire "jamais")

accompagnée de :
- Pomme de terre noisettes (surgelées, de marque inconnue mais de chez Lidl, en promo, on n'allait pas laisser passer ça) ,

le tout arrosé d'un :
- Côte du Rhône Village de derrière les fagots, (lesquels fagots furent, en l'occurence, le rayon "vinasses et autres boissons alcoolisées de chez Lidl)


Comme dessert, petits gâteaux-bouchées de la pâtisserie du village, parce qu'il n'y a pas de vrai rayon pâtisserie à Lidl.

Miam, hein ?
Ben si miam !
Ah si, si !
Je vous jure qu'après 5 semaines de régime, ça fait miam !

Tout cela faisait donc, très peu de cuisine à faire, ce qui était un choix délibéré, malgré l'existence à bord d'une nouvelle cuisinière.

En fait, on n'avait juste pas envie de cuisiner, c'est légitime en fin d'année après une saison éreintante de "rien foutre ou pas grand chose"..

Nota : Si vous avez trouvé, alors que nous avons masqué soigneusement les indices, où nous avons fait nos courses pour notre réveillon, vous êtes remarquablement perspicaces.

Pause....Un ange passe, sans hotte et sans barbe blanche. 
Un ange tout simple, sans quéquette ni foufoune...un ange à la con, quoi ! ....


Enfin, vint la merveilleuse nuit de Noël, la neige étend son manteau blanc, et les yeux levés vers le ciel, à genoux, les petits enfants, etc, etc, etc..

La neige, on n'en a pas. Des enfants non plus, on a un chien.
Quant au père Noël, je préfère me taire, de peur d'être grossier.

Et, dans la merveilleuse nuit de Noël, après la grand'messe du journal de 20heures, qu'on n'a pas regardé, puisqu'il était 19h15, qu'on avait faim et qu'on n'a pas la télé, on s'est mis à table.

L'apéro fut conforme à tous les autres apéros de l'année, puisque le saucisson est celui qu'on bouffe toute l'année quand on a un Lidl pas loin. 
Donc, sympa, mais ça vaut pas de la rosette ..ou du Jésus !

Ensuite, les asperges !
Aaaaaaah les asperges !
A la première bouchée, on a senti qu'il y  avait un problème. Au lieu de l'incomparable velouté de sa chair qui  n'égale que le subtil de son goût délicat, on a eu la saveur aigre, acide et épouvantable du vinaigre !
Oui, car, ces asperges, elle étaient au vinaigre !

Poubelle ! On a quand même mangé un peu de pain avec de la mayo. Elle était bonne.

Bon, ça fait rien, derrière on a les cailles rôties à la sauce au fois gras accompagnées de ses pommes noisettes !

Comme elles étaient jolies dans le four, dorées à souhait. comme bronzées au soleil généreux de la mer Egée car régulièrement arrosées d'un mélange de beurre ( de chez Lidl) et de Metaxa!
De son coté, la sauce au foie gras paraissait onctueuse à souhait ! Vive Noël!

Il aurait juste pas fallu y goûter ! Regarder aurait du suffire à notre bonheur.

Hélas, nous n'avons pas résisté à la tentation !  Et nous fûmes bien punis!

Les cailles se sont révélées à la fois, et c'est remarquable de combiner ses deux qualités, sans aucune saveur et dures comme de la pierre dure ! Entre le marbre et le granit, voyez!

Donc, poubelle (voir toutefois, Post Scriptum)

Quant à la sauce au foie gras, on aurait pu en mettre sur notre pain, mais elle possédait autant de similarité avec les produits du sud-ouest que François Hollande  de proximité avec la gauche !  C'est pour vous  dire !
Insipide, grumeleuse, dégueulasse !

Poubelle, forcément !

Et les pommes de terre noisettes, me direz vous?
D'abord je répondrai "Ta gueule, Trollonaute!" et j'ajouterais, un poil aigri "De quoi j'me mêle. je t'en pose des questions sur ton réveillon, moi? " "
Alors, les pommes de terres noisette.
Et bien; chers vous,  Françoise est très contente de sa DOMETIC moonlight 2 flambant neuve. Seulement, elle n'a pas encore assez l'habitude de s''en servir, voyez vous! 
Il faut savoir qu'on n'a pas de compartiment surgelés à bord de Troll, et que du coup, les pommes noisettes surgelées ne l'étaient plus ! Du coup,  il eut été judicieux de les saisir super fort dans l'huile !
Las, elle ont bouffé l'huile sans dorer ! Pire, elle se sont éclaffoirées en purée dans la poêle. Un bloubi boulga peu ragoûtant et probablement indigeste !
Je dis probablement , car il n'était pas question de manger ça !

Poubelle, immédiatement.....et sans regret, parce que, de toute façon, le saucisson, les asperges au vinaigre, le pain/mayo et le fumet des cailles en bois d'arbre nous avaient  depuis longtemps coupé l'idée même de l'appétit qui vient, parait-il en mangeant mais qui se barre dare-dare quand c'est loupé à ce point !
Pour se consoler de ce désastre culinaire, nous avons visionné un film de distraction pure, dont notre amie Sandrine nous avait dit de le regarder afin de nous faire notre propre opinion. "Qu'est ce qu'on a fait au Bon Dieu". De circonstance, le soir de Noel, non?
On a préparé un plateau avec les gâteaux locaux. Et on a regardé.
Qu'est ce qu'on a fait au Bon Dieu?
C'est une bonne question.
En revanche, c'est un TRES mauvais film !
On s'est fait Chier comme c'est pas permis, avec en plus le poids des immondes  cailles au fois gras  et la purée de pommes noisette à l'huile sur l'estomac!
Ce film est une crotte : Images, acteurs, actrices, narration, dialogue, musique.. Tout confine à la  daube infâme. En accord avec la soirée, quoi.
Du coup, on a guère profité des, pourtant honorables, gâteaux locaux, qu'on a peine touché, les réservant pour le lendemain.

Post scriptum : Les cailles n'ont pas été perdues pour tout le monde. On les a récupérées dans la poubelle, non, pas pour les manger froides, on n'est pas complètement cons, mais, si elle furent largement innefficientes pour le notre, de réveillon, elles furent parfaites pour celui de Javotte qui, ça tombe bien, a besoin de manger de la viande (même s'il reste à prouver que ce machin en forme de volaille soit bien constitué  de  viande!)
M'enfin, la gamine, elle s'est régalée. 

La salope! On va l'attacher devant chez lidl, puisqu'elle aime tant leurs produits . Et puis on va s'barrer. Elle fera moins sa maligne. 

On espère sincèrement que votre réveillon fut, en tout point, aux antipodes du notre et que vous avez eu le temps de digérer pour faire de la place pour celui qui vient!

Pour nous, sera oeufs au plat et clémentines. 
Du marché. Parce que Lidl.....

Bonne année, meilleurs voeux, tout le tintouin et tout ce qui s'en suit